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Chloroville #120

Date post: 19-Jul-2016
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Novembre 2014 - Votre magazine célèbre le centenaire de la Grande guerre avec des témoignages inédits, des anecdotes et le programme des manifestations autour de cette commémoration.
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Magazine d’information de la ville de Meudon JEUNESSE La Ville repense sa bourse au permis AMÉNAGEMENT Travaux d’extension du collège Saint-Exupéry ÉCOLOGIE Grande collecte de meubles usagés Novembre 2014 N° 120 Meudon pendant la Grande Guerre
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Page 1: Chloroville #120

Magazine d’information de la ville de Meudon

JEUNESSELa Ville repense sa bourse au permis

AMÉNAGEMENTTravaux d’extension du collège Saint-Exupéry

ÉCOLOGIEGrande collecte de meubles usagés

Novembre 2014

N° 120

Meudon pendant la Grande Guerre

Magazine d’information de la ville de Meudon

01 J ESSAI Chloroville 120 couv.indd 1 20/10/14 16:08

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SOMMAIRE 02/03 CHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

omme à chaque 11 novembre, les Meudonnais sont invités à commémorer solennellement l’Armistice qui mettait fi n à quatre années de guerre, celle qu’on pensait alors à cette époque être la « der des ders ».

La commémoration du centenaire de la guerre 1914-1918 donne encore plus de résonance aux listes interminables de noms inscrits sur les monuments aux morts à travers la France. C’est en e� et là que le devoir de mémoire trouve toute sa dimension pour les plus jeunes en revenant sur cette tragédie qu’a connu notre pays et surtout en se souvenant de celles et ceux qui étaient au front.Meudon n’a pas été épargné par la Grande Guerre, à l’instar de nombreuses communes. La Ville participe tout naturellement à cette commémoration avec des expositions, des représentations, des conférences, des publications historiques ou encore des archives personnelles prêtées par des Meudonnais. Ce numéro de Chloroville met à l’honneur ceux qui ont vécu cette guerre et rend hommage aux soldats meudonnais qui sont tombés pour la France et aux familles éprouvées par ce confl it meurtrier. Ce sont autant de témoignages qui appartiennent à la mémoire collective.Le passage du temps, la disparition des derniers « poilus » ne doivent pas e� acer la mémoire de leur sacrifi ce. Ces périodes tragiques, que furent les deux guerres mondiales, ont contribué à forger dans les esprits, puis dans les actes, la nécessité de construire ensemble un espace de paix entre les peuples et entre les Nations, un espace qui allait devenir la construction européenne.

CHervé MARSEILLE

Sénateur-Maire de MeudonVice-Président du Sénat

L’ESSENTIEL

04 En temps réel

07 Meudonnais dans l’actu

ACTUALITÉS

08 Conseil municipal

09 Quoi de neuf à la communauté

d’agglomération ?

10 Impôts locaux

12 La bourse au permis revisitée

13 Début des travaux au collège

Saint-Exupéry

15 Recyclez vos anciens meubles

DOSSIER

16 La Grande Guerre

MAGAZINE

22 Vie des associations

24 Vos commerçants

26 Rencontre avec

Maroun Nasser Gemayel

28 Nouvelles sportives

MEUDON HIER

29 Un mois, un personnage :

Le Père Brottier

TRIBUNES

30 Libre expression

L’ESSENTIEL

32 Bloc-notes : numéros utiles

32 Carnet : naissances, mariages,

décès

33 Menus des cantines

34 Dans le rétro

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Retrouver toute l’actualité en temps réel sur MEUDON.fr Facebook et twitter

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L’ESSENTIEL EN TEMPS RÉEL

Inscrivez-vous pour voter

Des élections départementales et régionales sont organisées en 2015. Pour voter l’année prochaine, il faut être inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre. Si vous venez d’atteindre la majorité et que vous n’avez pas été inscrit d’offi ce, si vous êtes un nouvel arrivant, si vous avez déménagé à Meudon ou si vous êtes ressortissant de l’Union européenne, cette démarche est indispensable. Procédure en ligne sur MEUDON.fr

Gare routièreSituée à l’entrée de Vélizy au niveau de l’échangeur de la RN118, elle est desservie par cinq lignes de bus, elle devrait se révéler très pratique pour les Forestois. Moderne et fonctionnelle, elle dispose d’un point information RATP, de toilettes et d’un point café. En décembre, elle sera desservie par dix lignes de bus et bénéfi ciera d’une correspondance avec le tramway T6. Plusieurs écrans diffuseront toute l’information relative aux transports (prochains départs, temps d’attente, perturbations…).

L’ACTU EN TEMPS RÉELPour recevoir la newsletter hebdomadaire, abonnez-vous sur MEUDON.fr

Eau potableLe Syndicat des eaux d’Île-de-France

propose un site web pour sensibiliser les enfants aux enjeux de

l’eau potable. Au menu sur kezakeau : ressources documentaires, quiz,

fi lms, photothèque et jeux adaptés aux élèves des classes de CE2, CM1

et CM2 et pour les enseignants aussi.

T6 : en service le 13 décembreLa mise en service du tramway T6 est prévue le 13 décembre sur le tronçon de Châtillon à Vélizy, comprenant les deux stations forestoises (Meudon-la-Forêt et Georges Millandy). Les 140 futurs conducteurs du tramway terminent leur formation. Pendant cette période d’essais, prenez garde au passage des rames ! Silencieuses, celles-ci arrivent vite et ne peuvent pas s’arrêter facilement.

94volontaires ont donné leur sang le 3 octobre.Le Rotary et l’Établissement français du sang les remercient.

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CHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

Cimetières : quels horaires pour la Toussaint ?

Le 1er novembre, les deux cimetières meudonnais sont ouverts de 8 h à 17 h 30. Et à partir du lendemain, jusqu’au 15 mars, de 8 h 30 à 17 h (à partir de 9 h le dimanche et les jours fériés). Pour s’orienter, des plans sont affi chés à l’entrée et disponibles sur MEUDON.fr

Beaujolais en fête au marchéChaque année, la même excitation s’empare des amateurs de vin avec l’ar-rivée du Beaujolais nou-veau. Pour l’occasion, un concours pour tester vos connaissances viticoles est organisé dimanche 23 novembre au marché de Meudon-la-Forêt. En jeu : des bouteilles du cru 2014 !

3 coursesDes centaines de courageux sont attendus le 16 novembre pour les Courses des lions de l’espoir. Les fonds récoltés seront reversés à des associations d’aide aux handicapés.

3 955livres, BD et CD ont été vendus à la braderie de la médiathèque de Meudon-la-Forêt, le 4 octobre.

Pour Noël, décorez Meudon ! Inscrivez-vous

vite sur MEUDON.fr dans l’une des trois catégories : balcon,

maison ou commerce. Joignez deux photos de jour et deux de nuit,

prises depuis la rue. De nombreux cadeaux sont à gagner lors de la

remise des prix, le vendredi 16 janvier 2015.

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94volontaires ont donné leur sang le 3 octobre.Le Rotary et l’Établissement français du sang les remercient.

Droits des enfantsCe mois-ci, la Ville se mobilise pour le 25e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant. Pour l’occasion, des jeunes vont réaliser un mur de mots, une œuvre artistique éphémère, sur le parvis du centre d’art et de culture, jeudi 20 novembre. Des interventions sont également prévues auprès des collégiens du 17 au 28 novembre pour les sensibiliser sur leurs droits et leurs devoirs. Animée par la psychologue Emmanuelle Piquet, une conférence-débat sur le thème « La cour d’école et ses sou� rances, quelles solutions ? » est proposée aux parents d’élèves vendredi 28 novembre au lycée Rabelais.

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meudonnais dans l’actuCHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

Thérèse encrenaz a obtenu le prix deslandres décerné par l’académie des sciences. une belle récompense pour cette astrophysicienne de 68 ans, directrice de recherche émérite au CnRs et ancienne vice-présidente de l’observatoire de Paris jusqu’en 2011, qui travaille sur le site meudonnais. du nom d’un ancien directeur de l’observatoire de meudon, avant que celui-ci ne fusionne avec l’observatoire de Paris, ce prix distingue un scientifique français ou étranger pour ses travaux sur l’analyse spectrale et ses applications en sciences de l’univers.

nicole Jolly et Vladimir Thomaso-vitch ont célébré leurs noces d’or le 11 octobre. Après 50 ans de vie commune, ils ont renouvelé leurs consentements mutuels en mairie. Ils s’étaient unis le 26 septembre 1964 à Paris. Toutes nos félicitations !

meudonnais à l’honneur

Green office en orBouygues Immobilier et la Ville se sont vus décerner la Marianne d’Or du dé-veloppement durable, récompensant la belle réussite de l’opération Green Office, le premier immeuble français à produire plus d’électricité qu’il n’en consomme. Une cérémonie a été organisée le 13 oc-tobre dans les locaux de l’entreprise Steria à Meudon-la-Forêt. Ce bâtiment de 23 000 m2 a été le premier immeuble de bureaux de grande envergure à éner-gie positive dans l’Hexagone. Livré en juin 2011, il abrite les salariés du leader européen des services informatiques.

Rodolphe Jobard, le « dronexpert »Salarié d’un grand producteur d’électricité depuis une quinzaine d’années, ce passionné d’aéromodélisme y introduit le recours aux drones pour le suivi de chantiers. Il monte aujourd’hui sa propre société, Dronea, pour proposer ses services à l’industrie. Ce Meudonnais de 41 ans vient aussi de publier Les drones, la nouvelle révolution. Très docu-menté, l’ouvrage s’intéresse aux drones civils, à leur origine, leur mode de fonctionnement, tout en donnant les clés pour fabriquer son propre drone, et le piloter ! Les drones, la nouvelle révolution, éd. eyrolles, 28 € Pascal Papé, trois

matchs pour se testerAvec le XV de France, le champion meudon-nais de 33 ans enchaîne les matchs test en vue du tournoi des Six Nations programmé en février-mars. Le clan tricolore rencontre les îles Fidji (8 novembre), l’Australie (15 no-vembre) et l’Argentine (22 novembre). C’est une période importante pour consolider le groupe, d’autant plus qu’il a considérable-ment changé ces dernières semaines. « Le plus important pour le moment, c’est de prendre confiance », confie Pascal Papé, qui pense aussi à la coupe du Monde prévue en septembre en Angleterre.

meudon brille sur les tatamis ! Les karatékas de meudon arts d’expression ont encore frappé fort cet été, lors du championnat de France à Paris. en combat, Jean mansart, 71 ans (Vétéran 3 et 4) et entraîneur du club, se classe 5e de la compétition. en kata, sophie Legendre (V2) et Ramon sanchez (V3) ont fait aussi bien en obtenant une 5e place. de son côté, sabine Claramunt termine 9e, mais quelques jours plus tard en coupe de France, elle se distingue en décrochant l’argent en kata.

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actualité VIE MUNICIPALE

les délibérations du conseil municipalles questions de finances publiques ont été abordées lors du conseil municipal du 14 octobre. le budget supplémentaire de la Ville a été voté par l’ensemble des élus.

cette année encore, la bonne gestion des deniers publics a permis de ne pas recourir à

l’emprunt et de baisser le niveau de la dette de 18 millions d’euros depuis 2007. Le budget est également main-tenu grâce aux mutualisations de ser-vices. À ce titre, le rapport annuel du SEDIF sur les prix et la qualité de service de l’eau potable a été signé par la commune. Les élus ont aussi approuvé deux rapports annuels de GPSO concernant les prix et la qua-lité de service de l’élimination des déchets d’une part et de l’assainisse-ment d’autre part. Si le contexte éco-nomique est morose, obligeant parfois à des réévaluations, il ne freine pas pour autant la municipalité dans ses grands engagements.

la VillE iNVEStit POuR tOuSDes conventions ont été signées avec les plus grandes associations meudon-

naises. Côté culture, les médiathèques adoptent la Charte des collections pour promouvoir le développement de la lecture chez les Meudonnais. Elle permet de mieux répondre aux besoins des usagers et de s’adapter à leurs attentes. Pour les jeunes, la bourse au permis de conduire est réé-valuée… à la hausse. Grâce à une parti-cipation de la Ville allant jusqu’à 90 % du coût de la formation, les apprentis conducteurs peuvent se faire aider jusqu’à 2 200 euros maximum, contre 1 000 euros les années précédentes.Les dépenses imprévues (notamment en raison de la réforme des rythmes scolaires) et la baisse des dotations obligent la municipalité à prendre des mesures de réévaluation de certains tarifs (les concessions de cimetière par exemple). Pour autant, les prix pratiqués à Meudon restent en deçà de ceux appliqués dans les villes voi-sines. FC

Pointe de trivauxLe conseil a approuvé le bilan de la concertation sur le projet d’aménagement de la pointe de Trivaux. Mixité des logements, équipements publics, respect de l’environnement… Dès 2015, place à la phase de réflexion pour intégrer au mieux les attentes des habitants.

RecensementDès janvier prochain, 8 % de la population communale sera recensée. Effectuées tous les ans, ces opérations à moindre échelle permettent d’obtenir des données démographiques, économiques et sociales fiables et actualisées.

JumelageVirginie Lanlo, Emmanuelle Declerck, Élizabeth Cheynier, Serge Smadja, Sylvie Vucic et Bouchra Touba sont les six élus siégeant au comité consultatif des jumelages. Avec les présidents des associations concernées, ils auront pour mission d’entretenir les échanges avec nos villes partenaires grâce à diverses manifestations sportives, culturelles ou scolaires.

VidéoprotectionAutre comité renouvelé : le comité d’éthique de la vidéoprotection. Six élus municipaux (Patrice Ferlicot, Michel Borgat, Bahija Atita, Fabrice Billard, Frédérique Guerard-Frassati et Marc Mossé), des représentants des parents d’élèves et des associations familiales, aidés par des personnalités qualifiées (un ancien haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur et un magistrat), s’assurent de la bonne utilisation des 23 caméras réparties sur la ville et du respect des droits de chacun.

En plus

Retrouvez tous les procès-verbaux des conseils municipaux depuis 2004 sur le site MEuDON.fr, rubrique Mairie.

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actualité AGGLOCHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

08/09

les équipes de GPSO et de la Ville se préparent activement à affronter l’hiver en vérifiant, ensemble, le bon fonctionnement de leur matériel.

l’hiver, la pratique d’une activité phy-sique permet de se maintenir en forme. Avec Révolution fitness, GPSO vous en donne l’occasion. Aucun esprit de compétition mais un seul mot d’ordre : se faire plaisir ! CF

combiner fitness et zumba ! C’est ce que propose Grand Paris Seine Ouest, qui accueille

pour la 2e année le programme Révolution fitness au Palais des Sports Robert Charpentier à Issy-les-Mouli-neaux, le 15 novembre de 9 h 30 à 23 h. L’événement organisé par In’Form cible aussi bien les pratiquants débutants que les éducateurs sportifs désireux de mettre en place de nouveaux concepts dans leurs cours. Il se déroulera en deux temps. Durant la journée, six master class animées par les meilleurs inter-venants d’Europe se succéderont. Vous danserez par exemple le kudoro, une danse urbaine d’origine angolaise aux sonorités afro et électro. À moins que vous optiez pour le piloxing, une disci-

pline en vogue qui allie des exercices de pilates et de boxe, le tout en dansant.

tROiS HEuRES DE ZuMBaEn soirée, les participants n’auront pas le temps de souffler. Ces master class seront suivies par un show tonitruant Zumba Fitness party de trois heures non-stop, avec comme invité exception-nel le Colombien Herman Melo, connu pour être le plus grand formateur de zumba en France. Il sera accompagné sur scène par des danseurs, percus-sionnistes et artistes. Une tarification à la carte permet à chacun de participer aux animations de son choix. Pour profiter d’un tarif préférentiel, le mieux est encore d’acheter sa place en ligne, avant le 14 novembre. À l’approche de

En cas de neige…

le fitness fait sa révolution

l es équipes d’astreinte sont mobilisables à n’importe quelle heure du jour et de la nuit pour dégager les routes. Mais pour sécuriser 294 km de voirie sur l’ensemble du territoire com-

munautaire, encore faut-il se préparer ! Un test grandeur nature est prévu ce mois-ci, au petit matin, dans les trois centres techniques de Grand Paris Seine Ouest, dont celui situé avenue de Trivaux à Meudon. Objectif : passer au crible tout le matériel, les saleuses, les lames de déneigement, les épandeurs, les chargeurs, les stocks de sel (1 600 tonnes déjà disponibles et une réserve complémentaire de 1 500 tonnes dans les Yvelines)… Les agents de GPSO, des villes et des prestataires participant au dispositif sont aussi réunis pour coordonner leurs actions et repérer les futures routes à saler et à déneiger. Rappelons que les riverains doivent déneiger les trottoirs devant chez eux.

M ise en place par GPSO, l’opération Trucs et astuces pour être bien dans son

assiette s’invite au Monoprix, rue de la République à Meudon, le samedi 8 novembre. Ce jour-là, les clients bé-néficieront de conseils pour acheter malin, réduire le poids de leur caddie, mieux manger et moins gaspiller. Au menu : séances de coaching en rayon, animations sur le stand, jeu concours des meilleures recettes anti-gaspillage et distribution de carnets de courses.

Préparer ses menus à l’avance, bien inspecter ses fonds de placards, cuisi-ner les restes et acheter des produits de saison sont des recommandations aussi simples à respecter qu’efficaces. Cette opération originale fait partie du programme local de prévention des dé-chets dans lequel GPSO s’est engagée en 2010, et dont l’objectif est de réduire de 7 % le tonnage global d’ordures ménagères d’ici 2015.

Bien manger et moins gaspiller

ayez la fibre du tri !Pour lutter contre le pillage de certains containers, Eco-textile a décidé de réduire de 40 cm l’ouverture de ses bornes qui permettent d’insérer des vête-ments. Par conséquent, seuls les sacs de 50 litres maximum peuvent désormais y être déposés. Ces derniers doivent contenir des textiles propres et secs et être correctement fermés. Quant aux chaussures, il convient de les attacher et de les regrouper par paires. Pour faciliter la tâche des trieurs, évitez les sacs volumineuxou trop lourds. En vous débar-rassant intelligemment de vos affaires, vous réaliserez une bonne action : 60 % des vête-ments sont réemployés, 20 % sont utilisés comme chiffons industriels et 20 % sont transformés en feutrine.Emplacements des containers sur MEuDON.fr

collecte

iNfORMatiONS PRatiquESPrévente sur weezevent.comvert-marine.com/revolutionfitness/

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888,68 €2014

1199,73 €2009

MAIRIE

Pour 100 € :93 € dépenséset 7 € épargnés

actualité IMPÔtS LOCAUX

Pour 100

Éclairage

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Déchets

126 Propreté

59

travaux

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2012 2015

9,07 M€ 7,08 M€

aides de l’étatEn 3 ans, les dotations de l’État ont diminué de 22 %.

Solidarité entre collectivitésPour réduire les inégalités fi nancières entre les collectivités territoriales, la contribution de la Ville a été multipliée par 4.

Fiscalité

Autres recettes

Recettes des services aux Meudonnais

Recettes

Endettement par habitant

La Ville s’est désendettée de -26 % en six ans.

À quoi servent vos impôts ?

1,9 M€

466 000€

le prix du cadre de viePar habitant.

1 agent municipal sur 2au service des famillespetite enfance, écoles, accueils de loisirs, sports, jeunesse, prévention

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127

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la réforme des rythmes scolaires

coûte 510 000 € de plus à la Ville (écoles publiques).

800 000 €pour la brigade des sapeurs pompiers de Paris chaque année.

46

45 9

Dépenses

1 € Autofi nancement

2 € Remboursement

de l’intérêt de la dette

1 997 000 € de subventions aux associationsdont 665 000 € à l’ASM et 74 000 € au gestionnaire du centre d’hébergement des sans domicile.

100 € 100 € Solidarité, logement et emploi

7 €

Scolarité

22 €

Sport

10 €

Culture

11 €

Remboursement des emprunts

6 €Petite enfance

21 €

Jeunesse et accueils de loisirs

11 €

Cadre de vie et sécurité

9 €

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CHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

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christophe ScheuerMaire adjoint délégué aux finances et au budget

Les familles meudonnaises n’échappent pas aux difficultés économiques de notre pays. Comme nous devons intégrer une réduction de 3,5 millions d’euros de notre budget, la Ville a donc décidé de ne pas solliciter davan-tage les contribuables meudonnais. Les services municipaux participent à

l’effort commun en réduisant de manière significative leurs dépenses de fonctionnement sans pour autant nuire à la qualité des services rendus aux Meudonnais.

commençons par de bonnes nouvelles. Pour la onzième année consécutive, le conseil

municipal a adopté la stabilité de la part communale de la taxe d’habi-tation. Malgré l’augmentation des bases fiscales de 0,9 % décidée par le Gouvernement et la légère baisse de la taxe d’équipement, le montant payé par les Meudonnais (hors contri-bution à l’audiovisuel public) ne pro-gresse que de 1 %, soit le niveau de l’inflation.Autre taxe, qui diminue : celle sur l’enlèvement des ordures ménagères. Avec une mutualisation des presta-tions et l’harmonisation des taux au sein de Grand Paris Seine Ouest, la baisse est de 2,6 % en 2014, soit près de - 18 % en 10 ans.

3,5 MilliONS € EN MOiNSPourtant, il n’a pas échappé aux Meudonnais que le contexte éco-nomique n’est guère encourageant. Jusque-là préservées, les finances de la Ville subissent les effets de la réduction des dépenses publiques

et de l’augmentation des solidarités nationale et régionale. L’addition est lourde pour Meudon : 3,5 millions € d’économies. Cela correspond à : 1,3 million € de dotations de l’État en moins, 300 000 € de dotations en moins de la part de GPSO, 500 000 € de dépenses en plus au titre des pé-réquations, le même montant pour la mise en place des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée et 900 000 € de dépenses complémentaires. La Ville fait le choix de maintenir la qualité des services rendus aux Meudonnais en utilisant au mieux les quelque 30 millions d’euros de recettes des impôts locaux. De nou-veaux équipements seront ouverts en 2015 : un espace jeunesse à Val-Fleury, un skate-park rénové, trois nou-veaux terrains de tennis au complexe René-Leduc… Les services munici-paux poursuivent leurs économies de fonctionnement et une revalorisation des tarifs est à l’étude. En parallèle, la Ville poursuit son désendettement avec moins 26 % en 6 ans, soit 888 € par habitant. LR

abattementsLa Ville a institué plusieurs abattements sur la valeur locative, non obligatoires, pour réduire le montant de la taxe d’habitation :- 15 % pour tous les Meudonnais- 15 % par enfant pour charges de famille

famillesLa Ville fait aussi un effort particulier pour les familles nombreuses, celles qui ont la charge d’un ascendant de plus de 70 ans ou invalides (sous condition de ressources) ainsi que pour les personnes handicapées, recensées par le service des impôts.- 20 % pour charges de famille à partir du 3e enfant.- 15 % pour les contribuables à faibles revenus, si leur habitation a une valeur locative inférieure à 130 % de la valeur locative moyenne.- 10 % pour les personnes handicapées

À votre écouteLes agents du centre des finances publiques de Sèvres vous répondent :• [email protected]• 01 41 14 78 51• 8 avenue de l’Europe, du lundi au

vendredi, 8 h 45-12 h et 13 h 30-16 h 15

Paiement en ligneLe télépaiement est possible par smartphone à partir d’une applica-tion téléchargeable gratuitement. Plus pratique et accessible 24h/24, ce mode de règlement vous accorde un délai supplémentaire : 5 jours de plus et prélèvement effectué 10 jours après la date limite.impots.gouv.fr

À savoir

le taux communal de la taxe d’habitation n’augmente pas depuis 11 ans à Meudon.

0 %LE CHIffRE

faire des économiesau moment où vous recevez vos feuilles d’impôts locaux, c’est l’occasion d’expliquer l’usage de vos contributions pour faire fonctionner les services municipaux et intercommunaux, dont vous bénéficiez, et ce, dans un contexte d’économies généralisées.

Pour maintenir la qualité des services rendus aux Meudonnais, les services municipaux réduisent significativement leurs dépenses.

2 € Remboursement

de l’intérêt de la dette

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actualité JEUNESSE

l e permis de conduire est un atout pour accéder à l’emploi. Mais il coûte de plus en plus cher, 2 500

à 3 000 € au minimum, et les délais d’attente pour le passer n’ont jamais été aussi longs. Afin de s’adapter à ces évolutions, la Ville a revu les modalités de son dispositif. Celui-ci s’adresse aux Meudonnais de 17 ans et demi à 25 ans, qui vivent à Meudon depuis au moins deux ans et qui ont besoin de leur permis pour suivre une formation ou s’intégrer dans la vie active mais ne disposent pas de moyens financiers suffisants. Cette bourse finance jusqu’à

90 % de la dépense, après évaluation des besoins par l’auto-école. Enfin, elle est valable dix-huit mois et non plus un an.

ÊtRE aSSiDu ESt iNDiSPENSaBlEEn échange, les boursiers effectueront 40 heures de bénévolat dans une asso-ciation locale de leur choix. Sur les 51 bourses accordées depuis 2010, 69 % des bénéficiaires ont obtenu leur code

iNfORMatiONS PRatiquESRetrait et dépôt des dossiers entre le 04/11 et le 13/12Espace Jeunesse ou Espace Jules Verne

Permis de conduire : la Ville aide les jeunes la Ville réajuste les modalités d’attribution de la bourse accordée aux jeunes qui ne peuvent pas financer par eux-mêmes leur permis de conduire alors qu’ils en auraient pourtant besoin pour leur insertion professionnelle.

mais moins de la moitié leur permis complet. Pour profiter de ce coup de pouce, les jeunes doivent d’abord reti-rer leur dossier à l’Espace jeunesse au 69 rue de la République (01 41 14 65 22) ou à l’espace Jules Verne au 2 bis rue Paul Demange (01 41 14 65 23) à partir du mardi 4 novembre. S’ils sont sélec-tionnés, ils devront défendre leur can-didature devant une commission qui jugera leur motivation et le sérieux de leur projet d’insertion professionnelle pour lequel l’obtention du permis est nécessaire. Elle se prononcera aussi selon les ressources du candidat et de sa famille. Entre le boursier, son auto-école et la structure jeunesse de référence, un livret de suivi obligatoire est mis en place. Celui-ci doit être régu-lièrement renseigné tout au long de la formation. Le minimum pour un jeune est en effet d’être assidu à ses cours. Dans le cas contraire, sa bourse peut être annulée. En réajustant son dispo-sitif d’aide, la Ville prend en compte le contexte économique actuel et souhaite également éviter que certains jeunes en difficulté roulent sans permis. CF

L’aide de la Ville permet aux jeunes de financer jusqu’à 90 % de leur permis de conduire à condition de répondre à certains critères.

J’aide les jeunes à constituer leur dossier et à trouver une structure dans laquelle ils pourront effectuer leurs heures de bénévolat. Je suis en contact avec eux durant toute leur formation ainsi qu’avec leur auto-école et leur association. Le but est qu’ils respectent leurs enga-gements en ayant un projet viable dès le départ. Mélanie MontardreResponsable de l’espace jeunesse

À la fin de mes études, j’avais besoin du permis pour travailler dans le bâti-ment. J’utilise un véhicule de fonction pour me rendre sur mes chantiers. Ma bourse m’a permis de financer mon code. Je n’ai payé de ma poche que vingt heures de conduite. Heureusement, j’ai obtenu mon permis du premier coup. Maxime Foure

J’ai déposé mon dossier en début d’année et j’avais jusqu’à fin octobre pour obtenir mon code. La Ville m’a accordé une bourse de 1 000 €. Je suis des stages dans le paramédical et effectue donc de nombreux déplacements chez des personnes âgées pour leur prodiguer des soins. Je me devais d’avoir mon permis ! Édouard Lounas

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actualité ÉdUCAtIONCHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

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iNfORMatiONS PRatiquESDes notes d’informations et un numéro vert (0 800 49 49 95) informent les forestois de l’avancée des travaux.

collège Saint-Exupéry en chantier

En 2012 , l e s co l l ég iens de « Saint-Ex » ont provisoirement pris le chemin du collège Jean

Moulin (rue Paul Demange) : un démé-nagement indispensable pour lancer le chantier du collège Saint-Exupéry (rue de la Roseraie). Le Conseil général a investi 31 millions d’euros dans le réaménagement de cet équipement qui accueillera, à la rentrée 2016, tous les collégiens forestois, soit près de 700 élèves. Le choix de les regrou-per est apparu comme le plus appro-prié afin de leur offrir les meilleures conditions pour étudier. En attendant, le chantier a démarré et les ouvriers ont déjà réalisé d’importants travaux de démolition, de curage et de terras-sement.

uN caDRE DE ViE aGRéaBlELe Conseil général et les entreprises prestataires ont veillé à causer le moins de désagréments possibles aux rive-rains.Passée cette première étape,

place désormais au gros œuvre jusque fin 2015 avant une phase de finition en 2016. La livraison est prévue avant l’été pour une ouverture dès la rentrée scolaire 2016. Sur plus de 10 000 m2, cet équipement respectera l’aspect très rectiligne du quartier dessiné par l’architecte Fernand Pouillon. Au centre, donnant sur la rue de la Roseraie, le parvis d’entrée sera pro-longé par un hall principal et la cour de récréation.

DES qualitéS ENViRONNEMENtalESAu nord, les salles de classe oc-cuperont les bâtiments conser-vés . Y seront ajoutés un vaste espace de restauration, dominé par un centre de documentation et d’in-formation (CDI) flambant neuf. Au sud, côté rue Saint-Exupéry, un nou-veau bâtiment regroupera des salles dédiées à l’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), une

unité localisée pour l’insertion sco-laire (UPI), ainsi que des logements de fonction et un gymnase. Le projet est à l’image de l’environnement fo-restier du quartier qui le verra naître. Les nouveaux aménagements pré-voient 1 600 m2 en pleine terre. Une cinquantaine de magnolias et de bou-leaux seront plantés à la place des 23 arbres, qui ne pouvaient être conservés. Dès sa construction, le collège, qui s’ins-crit dans une démarche « haute qualité environnementale » (HQE), a été étudié pour avoir un impact minimum sur l’en-vironnement. Une très bonne isolation, des panneaux solaires thermiques, des toitures végétalisées, ainsi qu’une orien-tation de la plupart des salles de classe et des bureaux vers le sud permettront de minimiser les besoins en énergie. À l’issue du chantier, tous les collégiens y seront regroupés. Quant au collège Jean Moulin, il sera rétrocédé à la Ville. Le terrain sur lequel il a été construit est inclus dans le périmètre du futur éco-quartier de la Pointe de Trivaux, appelé à devenir l’un des nouveaux pôles d’attractivité et d’animation de Meudon-la-Forêt. AG

À la rentrée 2016, le collège Saint-Exupéry regroupera tous les collégiens de Meudon-la-Forêt. Il portera le nom d’Armande Béjart, comédienne qui fut l’épouse de Molière.

Des travaux d’extension ont commencé au collège Saint-Exupéry. À la rentrée 2016, tous les collégiens de Meudon-la-forêt y seront regroupés. initié par le conseil général, ce projet a pour but de leur offrir de meilleures conditions pour étudier.

collégiens feront leur rentrée en septembre 2016 dans un collège flambant neuf. 31 millions d’euros sont investis par le conseil général dans la restructuration et l’extension de cet établissement.

700LE CHIffRE

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ACTUALITÉ ÉCOLOGIE CHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

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Participez à la grande collecte de meubles usagés !Vieux matelas, chaise, tables, literie, fauteuil, rangement, mobilier de jardin… Vous voulez vous en débarrasser ? Désormais ils se recyclent aussi : une collecte exceptionnelle est organisée le 8 novembre pour leur donner une seconde vie.

C ertains meubles ne vous plaisent plus ou sont en très mauvais état ? Usagés ou cassés,

ne les abandonnez pas sur le trottoir ! Sièges, canapés, fauteuils, mobilier de jardin, matelas, sommiers, cadres de lit, commodes, armoires, bureaux, meubles de cuisine et de salle de bains… Profi tez de la collecte exceptionnelle du samedi 8 novembre de 9 h à 17 h, pour vous en débarrasser gratuitement. Il suffi t sim-plement de les déposer à la déchèterie mobile sur le parking du centre d’art et de culture ou directement à la déchèterie intercommunale du SYELOM, située route du Pavé des Gardes. Même usés, ils peuvent toujours être valorisés !

STOP AU GASPILLAGEChaque année, près d’1,7 million de tonnes de produits mobiliers sont jetés : c’est l’équivalent de 170 fois la Tour Eiffel ! Et jusqu’à présent, leur seule mai-son de retraite était la déchèterie. Leur cimetière : des sites d’enfouissement, où ils mettent plusieurs dizaines d’années à se biodégrader… C’est pour lutter contre ce gaspillage et gérer au mieux les dé-chets collectés sur notre territoire que cette collecte est lancée. Car désormais, de nouvelles filières proposent d’offrir une nouvelle vie à ces déchets. C’est en payant l’éco-participation à chaque achat de mobiliers neufs que le consomma-teur fi nance ce recyclage (20 centimes pour une chaise, 1,50 € pour une table, 4 € pour un matelas ou 18 € pour une grosse armoire…).Passée la collecte, les meubles seront regroupés par matière (bois, plastique, ferraille) avant d’être valorisés.

OBJECTIF RECYCLAGEPrenez votre ancien matelas ou votre vieux sommier par exemple. Ils se-ront démantelés pour en récupérer les matières premières : métal, bois, coton, feutre, polyester, mousse de polyuréthane et tissu… Tous ces ma-tériaux seront réutilisés dans des secteurs tels que l’industrie automo-bile, l’énergie biomasse ou l’isola-tion thermique et phonique. Ainsi, le polyuréthane récupéré va entrer dans la fabrication de tapis, d’appui-tête ou de sièges de voiture… 95 % des composants d’un sommier sont re-cyclables. Pareil pour les plastiques qui serviront à faire du textile ou des équipements automobiles, tandis que les bois et l’acier pourront être recy-clés en chaises.

ENGAGEZ-VOUSEn valorisant les composants de mo-biliers usagers, vous leur offrez une nouvelle vie et contribuez à préserver les ressources naturelles. La matière recyclée est en effet utilisée à la place de la matière première, le reste peut devenir source d’énergie. D’ici la fin 2015, on estime qu’au moins 45 % des meubles usagés et des déchets d’élé-ments d’ameublement pourront être recyclés ou réutilisés. En plus des 45 % recyclés, 35 % devront servir à pro-duire de l’énergie (essentiellement le bois). Il est urgent d’agir, d’autant que la production des déchets ne cesse d’augmenter. Alors, pour préserver notre environnement et nos ressources naturelles, l’implication de tous s’im-pose ! AG

Une benne spéciale à la déchèterieTout au long de l’année, vous pouvez aussi déposer vos vieux meubles à la déchèterie intercommu-nale. Matelas, sommiers, salons de jardin, buffets, tables, bureaux, armoires, lits, fauteuils, canapés, mobiliers de cuisine et de salle de bains… Une benne leur est désormais dédiée. Gérée par le Syndicat mixte des Hauts-de-Seine pour l’élimination des ordures ménagères (SYELOM), l’accès à la déchèterie intercommunale est gratuit pour tous les particuliers résidant sur le territoire du SYELOM. Modalités d’accès sur MEUDON.fr Route du Pavé des Gardes - Rond-point des BruyèresLundi-vendredi, 14h-18h30 - Samedi, 9h-18h30 . Dimanche, 9h-12h30

INFORMATIONS Samedi 8 novembre de 9 h à 17 hParking du centre d’art et de culture, 15 boulevard des Nations Unies Déchèterie intercommunale, route du Pavé des Gardes

Chaises

Meubles

Jardin

Rembourrés

Cuisine

Literie

ChaisesChaises

Jardin

Cuisine

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Témoignages de la Grande GuerreLa guerre de 1914 a tout balayé…

André Montgault 1

Malgré des com-bats d’une rare violence, j’ai eu la chance de m’en tirer.

Louis Wacquant 2

Un avion passait en ronfl ant, porté par les ailes blanches de la victoire.

Gabriele d’Annunzio 3

La canonnade tonnait, les éclatements brillaient de tous les côtés.

Madeleine Demay 4

J’ai toujours apporté un dévouement absolu, une activité inlassable.

Marie Fournet 5

Je rêvais de me lancer à la conquête de l’air et de m’établir à mon compte.

Emile Letord 6

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Témoignages de la Grande GuerreCent ans après le début des combats, la Première Guerre mondiale est toujours gravée dans les mémoires. Alors que 3 500 soldats meudonnais se sont battus sur le front, la vie continuait malgré tout à l’arrière. Portraits de Meudonnais qui ont vécu la Grande Guerre.

André Montgault 1

Avant-guerre, la vie s’écoule tranquil-lement à Meudon, qui est alors une bourgade populaire. Comme le ra-conte André Montgault : « Les femmes portaient jupon et corset. Le port du chapeau était impératif et les dames faisaient assaut d’imagination pour se doter d’un couvre-chef souvent très mignon. Les hommes portaient un uniforme spécifique à leur activité. » Peu de distractions sauf le dimanche : on flâne en forêt et au bord des étangs, on profite d’un verre de vin et on valse dans les guinguettes. « À la Fontaine Sainte-Marie était installé un petit bal champêtre, dont l’orchestre, le dimanche, à la belle saison, faisait dan-ser les amoureux ! » C’est le temps de l’insouciance avant que « la guerre de 1914 [n’ait] tout balayé… »

Louis Wacquant 2

Mobilisé en 1915, à 20 ans, le jeune Meudonnais est affecté au 172e ré-giment d’infanterie et part au front en Champagne. Transporté à Verdun en juin 1916, il évoque « des combats terribles. Mon régiment subit des pertes importantes et est complète-ment décimé. » En attente de renforts, son groupe « ou plus exactement ce qu’il en reste », est envoyé à Soissons pendant un mois. À 300 mètres, « les Allemands occupent le plateau de Crouy et ne sont pas agressifs. Nous supposons qu’ils sont là pour se re-poser. » Un repos de courte durée. Lors de l’offensive déclenchée par le général Foch en septembre, il parti-cipe « aux combats qui sont d’une ex-trême violence [et il est] grièvement blessé par des éclats d’obus à la tête. J’ai été en traitement dans plusieurs hôpitaux pendant quinze mois et réformé le 8 janvier 1918. » De retour à la vie civile, il occupe plusieurs fonc-tions à Meudon mais n’oublie pas qu’il a « eu la chance de [s’]en tirer. »

Gabriele d’Annunzio 3

La guerre suscite aussi des tracas plus anecdotiques. À la demande de Gabriele d’Annunzio, le maire est prié d’avoir une attention particulière concernant la propriété de la Grange Dame rose. Le poète italien y fut hé-bergé en 1914 par la comtesse russe Nathalie de Golubeff. Problème : son havre de paix se situait à deux pas des hangars d’aviation… « Parfois on en-tendait un fracas de camions sur la route de Versailles, et parfois le ron-flement d’un moteur sous le hangar des hommes ailés. » Malgré tout, cette guerre bruyante a inspiré le poète : « À l’horizon commençait la bataille mira-culeuse. Un avion passait en ronflant au-dessus de l’enclos quadrangulaire, s’élançant vers la Marne, porté par les ailes blanches de la victoire… »

Madeleine Demay 4

Même loin du front, Meudon est de-venu très vite une place stratégique pour l’armée française et donc la cible des bombardements ennemis. L’un des premiers est intervenu sur le quartier de Bellevue en mars 1918. Madeleine Demay s’en inquiéte : « Hier soir, la canonnade tonnait, les éclatements brillaient de tous les côtés à la fois. Tout à coup, nous venions de quitter les fenêtres, lorsqu’un sif f lement lugubre sembla passer si près de la mai-son qu’on la croyait touchée, puis, avec un bruit de déchirements affreux, la torpil le s’enfonça tout près de la maison. Les vitres cassées toutes ensemble, la maison sembla trem-bler ! Une torp i l le a l lemande ! » L’émotion des Meudonnais ést évi-demment très for te. Le maire re-çoit de nombreuses lettres dans lesquelles les habitants évoquent leur sentiment d’insécurité et réclament l’aménagement de nouveaux abris. Par la suite, plusieurs maisons sont aussi pilonnées, sans faire de victimes.

Marie Fournet 5

Très rapidement, des hôpitaux mili-taires ouvrent à Bellevue et rue de la République. L’orphelinat Saint- Philippe met aussi plus de 460 lits à la disposition du gouvernement mili-taire de Paris. Parmi la population naît un grand mouvement de solidarité. Dans sa correspondance, la surveil-lante générale de l’hôpital aménagé à Saint-Philippe évoque le concours apporté par l’infirmière Marie Fournet : « Elle a toujours apporté dans ses fonctions un dévouement absolu, une grande connaissance de son métier, une activité inlassable… » Le bulletin de la Société Française de secours aux blessés militaires décrit le dévouement de ces femmes : « Aux soins matériels, elles ajoutent, ce qui n’a pas de prix, leur cœur ! »

Émile Letord 6

Avec l’enlisement du conflit, l’industrie se mobilise plus que jamais au service de l’effort de guerre. À la pointe de cette « nouvelle industrie » : l’aéronau-tique. À Meudon, Émile Letord va être un personnage déterminant avec la construction en grande série d’avions militaires. Après un apprentissage chez un carrossier de Sèvres, il est embauché à l’établissement Central de l ’Aérostation mil itaire de Chalais comme menuisier-modeleur. Il a l’idée d’utiliser le bois creux dans la construc-tion des premiers planeurs et aéropla-nes. Animé par le rêve de « se lancer à la conquête de l’air », il décide de « s’établir à son compte » en 1908 rue Paira dans l’atelier familial. Un ate-lier de 1 150 m2 est construit rue de Paris, puis une usine de 12 000 m2 rue d’Arthelon, comptant 250 ouvriers. À Lyon, où le matériel et le personnel de Meudon sont transférés, il livre des centaines d’avions, qui ont participé à l’un des aspects des plus modernes de la guerre : la maîtrise des airs.

Meudonnais ne reviendront jamais du front. Des monuments leur rendent hommage au cimetière de Trivaux et dans les églises de la commune. Une manière de ne jamais oublier leur sacrifice. Fiche généalogique sur MEUDON.fr

400LE CHIFFRE

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Au début du XXe siècle, Meudon est une paisible commune de près de 10 000 âmes. C’est le temps de l’insouciance, bientôt balayée par la guerre qui éclate à l’été 1914. Dans chaque famille, un père, un fils, un frère est mobilisé. Et pendant quatre ans, ceux qui restent vivent dans l’angoisse et la privation. Le front est loin mais il faut continuer à vivre et garder espoir. Retour sur une page douloureuse de l’Histoire de la Ville.

DOssiER CENTENAIRE 1914-1918

À l’aube de la Première Guerre mondiale, « Meudon était encore un village où tous se connaissaient, une grande familiarité ré-gnait entre voisins. », raconte le Meudonnais André Gardebois. Tout bascule pourtant en août 1914. L’Allemagne lance les hostilités et

la mobilisation est déclarée le 2 août. 3 500 jeunes Meudon-nais endossent l’uniforme et partent vers l’inconnu. En ville, les réformés se constituent en corps de garde pour assurer la protection des sites sensibles tels que les gares, l’Obser-vatoire, certains carrefours… Rapidement, le ravitaillement se fait rare et la vie quotidienne devient difficile. De quoi pousser le conseil municipal à voter des secours pour les familles privées de ressources. Par centaines, des femmes sollicitent une allocation chômage. Louis Le Corbeiller est frappé « du dénuement absolu des femmes. Sans les repas distribués, elles et leurs enfants mourraient de faim. » Ce n’est que le début.

UN GRAND MOUVEMENT DE sOLiDARiTÉBientôt, les premiers convois du front amènent les blessés dans les trois hôpitaux aménagés en urgence à Bellevue, rue de la République et au sein de l’orphelinat Saint-Philippe, où plus de 460 lits sont réquisitionnés. Par solidarité, les

La guerre au quotidien1

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Meudonnais apportent leur concours spontanément, offrant argent, hôtels privés, bâtiments des communautés reli-gieuses, maisons de campagne, châteaux… De nombreuses femmes s’engagent comme infirmières, à l’image de Marie Fournet. Dans un courrier, Mme Erard, surveillante générale à l’hôpital n° 23, évoque sa conduite : « Elle a toujours apporté un dévouement absolu, une grande connaissance de son métier, une activité inlassable… » Dans le même temps, l’espoir de la victoire pousse civils et militaires à rechercher tous les moyens de se doter d’armes nouvelles et plus efficaces. À Meudon, Émile Letord va être un élément déterminant quant à la construction en grande série d’avions militaires. Un atelier, puis une usine sont construits en ville. Mais c’est à Lyon, où le matériel et les personnels sont transférés au début des hostilités, qu’il livre entre 1914 et 1918 des centaines d’aéronefs. Au Hangar Y, on fabrique également des ballons d’observation… Meudon s’illustre aussi comme étant le berceau du char de combat, dont l’action fut décisive en 1918, conduisant les armées alliées à la victoire. Tout proche des ateliers Renault de Boulogne, le parc de Chalais-Meudon ou les bois environ-nants offrent tous les terrains d’expérimentations possibles pour les prototypes.

UNE BONNE ÉTOiLE VEiLLE sUR MEUDONMême si le front est loin, Meudon n’est pas épargné par les bombardements. Des tranchées sont réalisées, des abris aménagés, l’Observatoire est utilisé comme poste de guet

pour prévenir les attaques. L’un des premiers bombarde-ments aériens touche Bellevue en mars 1918 : « La canonnade tonnait, les éclatements brillaient de tous les côtés à la fois. Nous étions tous regroupés près de grand-mère qui avait très peur », écrit Madeleine Demay à son frère. L’émotion des Meudonnais est très forte et personne ne se sent vraiment en sécurité. En août, plusieurs maisons sont détruites par des tirs de la Grosse Bertha, le célèbre canon allemand à longue portée qui pilonne la région parisienne…Entre 1914 et 1918, une bonne étoile veille pourtant sur Meudon, qui n’eut finalement pas trop à souffrir des dé-sastres provoqués par la Grande Guerre. En 1918, la victoire est là. Meudon fête la paix revenue et pleure ses morts. En 1922, le conseil municipal lance une souscription afin de financer la construction d’un monument dédié aux 318 « morts pour la France » au cimetière de Trivaux. Cepen-dant, c’est probablement autour de 400 qu’il faut situer le nombre des Meudonnais tombés au combat. Leur sacrifice ne doit pas tomber dans l’oubli puisque 100 ans plus tard, nous leur devons la liberté, et la paix. AG

1. Meudon paisible, juste avant-guerre. 2. Les réformés assurent la sécurité.3. Trois hôpitaux accueillent les blessés.4. Hommes et femmes se mobilisent.5. Les ballons d’observation sont fabriqués au Hangar Y.6. Maison détruite par le bombardement de la grosse Bertha.7. Des monuments rendent hommage aux héros.

La guerre au quotidien

Les noms des 350 Meudonnais « morts pour la France », ainsi que ceux des 132 soldats décédés dans les hôpitaux locaux sur MEUDON.fr

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Année après année, les anciens combattants rendent hommage à ceux qui sont tombés au combat pour notre liberté. indispensable pour ne pas oublier.

vécu la Grande Guerre et les recherches dans plusieurs services d’archives. Objectif : recueillir un maximum d’éléments du quotidien des Meudonnais de l’époque.« Même si je me passionne pour l’his-toire locale depuis l’enfance, j’ai encore

découvert des aspects méconnus. J’ai été surpris par exemple d’apprendre que Meudon fut le terrain d’expérimentation des premiers chars d’assaut Renault ! », confie-t-il.

sENsiBiLisER LEs JEUNEsAu final, Jean Ménard livre un ouvrage complet, très vivant, qui fait revivre cette période douloureuse. « En l’écrivant, je pensais notamment aux plus jeunes, qui n’imaginent pas ce qu’a pu être la guerre. D’où cette nécessité d’en parler ! C’est une manière de les sensibiliser à la chance que nous avons de vivre en paix. »

Àquoi ressemblait Meudon à l’aube de la Grande Guerre ? En quoi les combats ont-ils bouleversé

le quotidien des Meudonnais ? Comment ont-ils fait face au rationnement, à l’afflux des blessés, aux bombardements ? Pour-quoi Meudon est devenu incontournable pour l’effort de guerre ? Autant de questions auxquelles s’efforce de répondre Jean Ménard, qui publie Meudon 1914-1918.

DÉCRiRE LE QUOTiDiENÉdité par l’Association des publications des Amis de Meudon, ce livre – très docu-menté – rappelle l’histoire de la ville avant, pendant et au sortir de la Première Guerre mondiale. À travers 80 pages, l’auteur mêle cartes postales, affiches, photos, corres-pondances et témoignages inédits. Un travail de longue haleine que Jean Ménard a effectué sur plusieurs années, multipliant les entretiens avec des Meudonnais qui ont

L’histoire pour passion

Vous les avez sans doute déjà croisés lors d’un défilé ou d’une cérémonie patriotique. Les anciens combattants sont de toutes les commémorations. Parmi les associa-

tions locales, les Médaillés militaires s’efforcent de rendre hom-mage aux hommes qui se sont sacrifiés au combat. Ils font vivre leur exemple, afin que jamais ils ne soient oubliés. Parmi leurs priorités : les plus jeunes. En les associant aux cérémonies ou en organisant des conférences et des visites de sites mémoriels (Verdun, Caen), les anciens combattants cultivent le devoir de mémoire. Ce centenaire de la Grande Guerre « est une formidable opportunité pour marquer les esprits et maintenir le souvenir », estime Georges Gerfault. Pour le président de la section locale des Médaillés militaires, « c’est la seule façon pour éviter que les erreurs du passé ne se répètent ». AG

À l’occasion du centenaire, les archives municipales organisent une collecte de documents et

d’objets d’époque. Parmi les premiers objets recueillis : le casque de Louis Wacquant, né rue Banès en 1895 (lire p. 16). Dans son ancien bureau, ses proches ont retrouvé ses notes, des cartes postales, des livrets administra-tifs, des médailles. « C’est émouvant. À sa manière, il nous raconte l’horreur de la guerre », confie Marie-France Vayre, sa petite-fille. Ces découvertes sus-citent d’autant plus la curiosité que « nos grands-parents ne parlaient jamais de la guerre », confient ses frères Pierre et Thierry Viguier. Ces vestiges le font à leur place aujourd’hui… Aussi, si votre famille habitait Meudon et a connu ce conflit, la Ville est prête à numériser photos, lettres, cartes postales, dessins, affiches, journaux… et même à photo-graphier des objets chez vous. 01 41 14 80 52 [email protected]

Des souvenirs plein les greniers !

Les écoliers impliqués

Dans les établissements scolaires aussi, on ravive la flamme du souvenir. Exemple à l’école du Val où la plupart des CE2-CM2 de Thierry Bois-Masson ont déjà parlé de la Grande Guerre avec leurs proches ou l’ont découverte à la télévision. Mais l’enseignant veut aller plus loin : « L’idée est de leur présenter concrètement le conflit, grâce à des documents d’époque, et de les impliquer dans le devoir de mémoire. » Aussi, le 11 novembre, le professeur des écoles a prévu de faire participer quelques élèves aux commémorations car « en défilant avec les porte-drapeaux ou en chantant la Marseillaise, eux aussi rendront hommage à ceux qui ont défendu la patrie. »

Mémoire

iNFORMATiONs PRATiQUEsMeudon 1914-1918En vente au musée d’art et d’histoire et en librairie – 18 €

Les gardiens de la mémoire

Dans Meudon 1914-1918, Jean Ménard invite à une plongée dans le quotidien des Meudonnais en guerre.

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Le programme du centenaireLa commémoration du centenaire de la Grande Guerre est un vecteur d’unité nationale. À l’échelle municipale aussi, la Ville de Meudon organise de nombreuses manifestations… Tour d’horizon des initiatives locales.

La Grande Guerre, ce sont 8 mil-l ions de soldats mobil isés, 1,4 million de morts pour la

France, quatre années d’épreuves marquées par la mort de masse et les souf frances. C’est une page sombre de notre Histoire qu’il ne faut pas oublier, même 100 ans après. Une collecte d’archives a marqué le lancement des commémorations à Meudon. Le service des archives municipales continue quotidienne-ment ce travail de fond en invitant les Meudonnais à partager photos, cartes postales, dessins, affiches, journaux… Outre le traditionnel hom-mage rendu le 11 novembre, la Ville organise aussi de nombreuses mani-festations. Cinéma, exposition, spec-tacles, lectures, concert, conférences, nouveaux serv ices en l igne… En lien avec les institutions culturelles et associatives, Meudon propose un programme étoffé et s’ouvre à des projets originaux pour rassembler les habitants autour de cet héritage

commun et transmettre aux plus jeunes l’histoire et les mémoires de ce conflit.

18 NOVEMBRE : sPECTACLE DE CiRQUE ET DE MARiONNETTEsL’idée est de rendre la culture du souvenir la plus accessible possible. Des événements hors les murs ont déjà été menés en septembre (cinéma en plein air au Hangar Y, représen-tation théâtrale dans les jardins du musée d’art et d’histoire). Dès ce mois-ci, d’autres manifestations se déploient à travers de nombreux lieux, dans tous les quartiers. Il s’agit d’attirer tous les publics en s’adap-tant à leurs profils, à leurs envies. Aussi, un spectacle de cirque et de marionnettes est prévu le 18 no-vembre au centre d’art et de culture. De leur côté, les bibliothécaires des

iNFORMATiONs PRATiQUEsProgramme complet à retrouver sur MEUDON.FR

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À l’occasion du centenaire de la Première Guerre, le programme des manifestations est chargé. Appuyée par les associations, la Ville cultive le nécessaire devoir de mémoire pour que personne n’oublie cette page sombre de notre Histoire.

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médiathèques se prêtent au jeu des lectures à voix haute d’une sélection de textes sur la Grande Guerre les 15 et 29 novembre.

18 DÉCEMBRE : FiLM sUR L’HisTOiRE DU PAViLLON DE BELLEVUEPour ceux qui veulent aller plus loin, l’université Auguste Rodin propose un cycle de conférences dédié à la culture à l’époque de la Première Guerre mon-diale : la Belle époque, la littérature française, la vie musicale, l’artiste et la Grande Guerre, la guerre au cinéma… Autant de sujets passionnants traités par des spécialistes de renom. Deux conférences et une projection invitent également les curieux à découvrir Meu-don pendant la Grande Guerre à tra-vers des angles plus atypiques. Tandis qu’un spécialiste de l’ONERA revient le 6 novembre sur l’aérostation militaire de Meudon, une chorégraphe s’inté-ressera à la célèbre danseuse Isadora Duncan le 11 décembre et un film évoquera l’histoire du Pavillon de Belle-vue le 18 décembre. Fin mars, la troupe du Théâtre-Temps plongera les sco-laires dans l’Histoire en redonnant la parole aux poètes et romanciers qui ont pris part aux combats. Toutes ces mani-festations n’ont pour but que de cultiver le devoir de mémoire. Pour que jamais ne tombent dans l’oubli tous ceux qui ont péri lors de la Grande Guerre. AG

Les moments forts du 11 novembreLa Ville rend hommage le 11 novembre à tous ceux qui sont tombés lors de la Grande Guerre. Signé il y a 96 ans, l’Armis-tice mit un terme au conflit qui fit plus d’un million de morts et six fois plus de blessés et de mutilés parmi les troupes françaises. Élus, représentants des anciens combattants et habitants sont attendus nombreux aux cérémonies.9 h : dépôt de gerbe, puis messe solennelle pour la France en l’église Saint-Martin, suivie d’un défilé de l’Hôtel de Ville au cimetière de Trivaux, où une cérémonie du Souvenir est prévue au Monument aux Morts, en présence du Chœur de Meudon et de l’harmonie du conservatoire Marcel Dupré.12 h 15 : cérémonie à la caserne des sapeurs-pompiers.

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MAGAzINE AssOCIATIONs

L’association Co-énergie, qui connaît un succès grandissant depuis la rentrée, éduque petits et grands aux économies d’énergie.

les bénéficiaires dans des domaines dans lesquels ils peuvent s’épanouir. Création d’objets décoratifs ou week-end en Normandie pour jardiner, les bénévoles ne manquent pas d’idée pour faire vivre l’association.Bénévoles et salariés se retrouvent lors

de groupes de discussion et d’ateliers créatifs. Ils tentent de faire acquérir des compétences aux personnes démunies pour qu’elles puissent trouver un em-ploi plus facilement par la suite.

REDONNER CONFIANCE « Par exemple, nous organisons des expos-vente des produits réalisés lors des ateliers : des peintures sur verre, des confitures au feu de bois… Les sa-lariés organisent, accueillent les visi-teurs, vendent… , explique Filoména Doré, présidente. Une initiative qui a fait ses preuves, puisque récemment une femme a retrouvé un emploi en tant qu’auxiliaire de vie. « Notre slogan est “accompagner pour la liberté ” car nous aidons les personnes à retrouver confi ance en elles ». FC 06 60 60 00 63

LUMENA FONCTIONNE COMME UN CERCLE vERTUEUX. Elle aide les personnes dans le besoin en tissant un lien social avec elles et en leur proposant une activité rémunérée au sein de l’association. Grâce à un travail de longue haleine et une im-plication remarquable de la part des bénévoles, Pôle emploi soutient l’asso-ciation pour ses actions en faveur de l’insertion professionnelle.

IMPLICATION TOTALEDES BÉNÉVOLESÀ l’origine, le but de cette associa-tion était d’aider les jeunes couples. Depuis septembre, l’association a élargi son champ d’actions et aide toute personne qui veut sortir de la préca-rité. La dizaine de bénévoles redouble d’imagination pour faire travailler

Les produits artisanaux créés sont vendus au profi t de l’association.

Une association pleine d’énergie !

Accompagner pour la liberté

pOUR NEdA BOROUJERdy, FONdATRICE dE CO-ENERGIE, le développement durable, c’est du concret ! L’association sensibilise aux économies d’énergie et souhaiterait d’ici 2016 mettre en place des formations pour l’insertion professionnelle des 16-25 ans et des demandeurs d’emploi. « Notre équipe intervient auprès des écoles, des collectivités et des sociétés, explique la jeune bénévole. Nous sommes de plus en plus sollicités car nous répondons à des problématiques pratiques ». Gérer ses déchets, savoir lire une facture énergétique ou comprendre ce qu’est la précarité énergétique, tout le monde est concerné par le développement durable ! Co-énergie vous accueille, que vous souhaitiez bénéfi cier de ses précieux conseils ou intégrer son équipe de six passionnés. co-energie.fr

L’AssOCIATION MEUdONNAIsE dE KARATÉ et autres disciplines, lancée à la rentrée, enseigne la tech-nique kyokushinkai. « Il n’y a que cinq clubs de ce type en Île-de-France, dont un désormais à Meudon », explique William Legares, président et lui-même ceinture noire. C’est un art martial « full contact », c’est-à-dire que des coups sont portés, à l’inverse du karaté traditionnel qui est un sport de touche. Autres caractéristiques : le dépasse-ment de soi, l’humilité et la rigueur. Pour enfants (dès 7 ans) ou adultes, les entraînements sont tournés vers l’effort physique et mental. Pour au-tant chaque cours, dispensé le lundi au gymnase Bel Air et le mercredi au gymnase Bussière, est étroitement encadré, sous la responsabilité de Yannick Bègue, instructeur diplômé et se fait dans les valeurs de respect et de plaisir, propres à ce sport. 06 47 93 35 77

Découvrez le karaté kyokushinkai

L’Arménie en terre meudonnaise

L’association culturelle franco-armenienne de Meudon (ACF-AM) est la première du genre dans la Ville. « C’était une évidence de créer un tel rassemblement, car une grande communauté arménienne réside à Meudon », explique son président Avedik Batikian. L’association a déjà un programme bien chargé : chorale pour enfants, initiation aux langues, aide aux courriers administratifs, bibliothèque de livres arméniens, manifesta-tions musicales ou voyages de groupe organisés en Arménie… L’ACF-AM propose un large éventail d’activités pour tous les Meudonnais intéressés de près ou de loin par la culture arménienne.01 46 30 34 57

En bref

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heures supplémentaires : le Rotary ré-coltera vos denrées dès le jeudi, tandis que le Secours Catholique participera à la collecte le samedi et le dimanche matin. L’association invite toutes personnes désireuses de s’impliquer à donner deux heures de leur temps dans la journée. Idem pour la Croix-Rouge française, toujours à la recherche de

bénévoles d’un jour pour lui prêter main forte.

QUE DONNER ?Les aliments récoltés par les asso-ciations sont remis à la Banque ali-mentaire du département, qui les redistribue aux personnes dans le be-soin. Privilégiez donc les denrées non périssables : lait, conserves, riz, pâtes mais aussi des produits d’hygiène et du quotidien : couches et produits pour bébés, savons…

MEUDON.frFranprix, avenues de Verdun et Louvois et rue Pierre WacquantMonoprix, rue de la RépubliqueCarrefour Market, place Stalingrad et avenue du Général de GaulleLeader Price, allée Marcel Simon

COMME CHAQUE ANNÉE, LA BANQUE ALIMENTAIRE fait appel aux bénévoles de toutes les villes pour collecter des denrées qui seront redistribuées aux plus démunis. Cet automne, les dates à retenir sont les vendredi 28 et samedi 29 novembre. À cette occasion, plusieurs associations seront présentes dans les supermar-chés pour solliciter votre générosité. Le principe est simple : lorsque vous faites vos courses, vous pouvez ache-ter quelques produits que vous re-mettez aux bénévoles reconnaissables grâce au logo orange de la Banque alimentaire.

S’ENGAGER LE TEMPS D’UN WEEK-ENDDe nombreuses associations s’inves-tissent pour la Banque alimentaire. Certaines décident même de faire des

En 2013, 23 tonnes de denrées ont été collectées.

Faites vos courses solidaires

Le Rotary organise sa traditionnelle fête des vins et produits gourmands chez les Apprentis d’Auteuil, au village éducatif Saint-Philippe, les 15 et 16 novembre.

Un week-end gourmand et solidaire

LE ROTARy ACCUEILLE 25 vITICULTEURs ET pROdUC-TEURs venus de tout l’Hexagone pour faire déguster leur produc-tion aux Meudonnais. Huîtres, gâteaux, vins, cette manifestation est l’occasion de découvrir de nombreux produits du terroir et de profiter d’un buffet proposé par le Rotary, tout en étant solidaire. « Les fonds récoltés grâce au prix d’entrée et aux locations de stands par les commerçants font de ce week-end notre plus grand événement caritatif de l’année, assure Sylvie Thélet-Mougenot, présidente de l’association. Cet argent nous permet de financer nos opérations, d’aider d’autres associations ». Pour soutenir cette opération, l’entrée est payante pour les adultes mais toujours gratuite pour les enfants. 15 et 16 novembre - 1 rue du Père Brottier2 € - 06 16 66 25 68

vOICI UNE INITIATIvE pRATIQUE ET ÉCONOMIQUE ! L’association Accueil des Villes de France partage ses locaux avec d’autres associations moyennant un loyer très attractif (174 € mensuels pour une journée d’occu-pation par semaine). Cette offre est inspirée du coworking, une tendance très en vogue en ce moment chez les entrepreneurs et les start-up dont la pratique s’étend aux associations. Faute de place et par souci d’écono-mie, les petites structures travaillent à plusieurs dans un même espace. Le prix du loyer et des charges est calculé au prorata du nombre de jours passés dans les bureaux. Cela permet de dépenser moins et de bénéficier d’un local vitré et équipé (rangements, armoires, toilettes), d’une salle de réunion, d’une boîte aux lettres et d’une entrée pour l’accueil. Informations et visites au 18 ter rue du Général Gouraud09 79 50 44 04

Solidarité… entre associations

Une nouvelle présidente à la crèche des Petits Pirates

Lætitia Colin a été élue présidente de la crèche parentale le 23 septembre. Très impliquée depuis deux ans, cette maman d’une petite fille s’est naturel-lement vue proposer le poste. « Quand j’ai du temps libre, la crèche est ma priorité », assure-t-elle. Séduite par le principe de la garde d’enfants partagée entre parents bénévoles, cette jeune femme active se fait un plaisir d’être la présidente de l’associa-tion : elle souhaite déjà lancer un appel à tous les parents qui n’auraient pas trouvé de crèche pour le petit dernier : il reste deux places chez les Petits Pirates pour les enfants nés en [email protected]

En bref

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MAGAzINE COMMERCEs

Plusdepulls 30 bis rue de la Bourgogne06 30 13 36 77plusdepulls.com

OOrain 120 rue du Bois de Fleury06 07 41 74 06oorain.com

Philippe Averty01 46 30 56 23 06 26 14 44 35

Chez Morgane et Marvin 9 rue de la République01 46 26 63 94

Plusdepulls vend des articles en laine recyclée, fabriqués en France. Pour une clientèle féminine uniquement.

IL y A dU NOUvEAU CHEZ MORGANE ET MARvIN. Connue comme paysagiste-fleuriste, l’enseigne est dé-sormais spécialisée dans la vente de fruits et légumes biologiques français. Ici, ce n’est pas la quantité mais la fraîcheur des aliments qui importe, avec en moyenne trois approvisionnements par semaine. « Nous travaillons uni-quement avec des agriculteurs locaux, précise Jean-Pierre Marques. Nous ne vendons que des produits de saison, ce qui répond à une demande de notre clientèle. D’ailleurs, nous avons beaucoup d’habitués et notre nouvelle activité a tout de suite très bien fonctionné. D’ici la fin de l’année, nous envisageons de créer une épicerie fine, avec des huiles d’olive, des céréales, de la farine, des œufs, des jus… une quinzaine de produits environ. »

PRIVILÉGIER LA QUALITÉUn rayon fromages, comportant trois à quatre variétés issues de la ferme, devrait aussi voir le jour. Si la boutique mise sur l’alimentaire, elle n’a pas arrêté pour autant son activité d’origine. En plus des fruits et légumes bio, elle continue de proposer à ses clients des plantes de

saison pour les jardins. En revanche, elle ne vend plus aucune fleur coupée. Autre atout, Chez Morgane et Marvin est ouvert du mardi au samedi jusqu’à 19 h 30 mais aussi le dimanche de 9 h 30 à 13 h. Des horaires adaptés aux besoins de la clientèle. Des produits frais et variés. Jean-Pierre Marques joue la carte de la qualité. Avec succès ! CF

Le made in France à Meudon

Variété et fraîcheur

MEsdAMEs, vOUs NE TROUvEREZ CEs vÊTEMENTs NULLE pART AILLEURs ! Après avoir longtemps travaillé comme fabricant pour la grande distribution, Marie-Véronique Ansquer et Nathalie Letellier ont ouvert leur boutique à Meudon centre. Alors que tous les tricots sont réalisés aujourd’hui en Asie ou en Turquie, elles préfèrent fabriquer en France. Leurs produits sont en laine recyclée, des pulls bien sûr mais également des sacs, pochettes, coussins et objets de décoration. Les deux associées mettent aussi la main à la pâte puisqu’elles réalisent elles-mêmes les finitions de leurs modèles, de la pose des boutons jusqu’à l’emballage. Côté look, les clientes découvriront des vêtements originaux, élégants, confortables, chauds, avec des couleurs douces et naturelles (beige, gris clair, bleu ciel, etc). Des séries limitées séduisantes et idéales pour l’hiver.

à LA TOUssAINT COMME LE vEUT LA TRAdITION, ON sE RECUEILLE sur les tombes de ses proches. Pour le Forestois Philippe Averty, 55 ans, la période est bien choisie pour lancer son activité de net-toyage, d’entretien et de fleurissement des monuments funéraires. Il est l’un des rares à proposer ce type de presta-tions à Meudon. Ne travaillant qu’avec des produits biodégradables, il lave, brosse, passe une cire de protection sur les sépultures avant de les fleu-rir. Son intervention dure une heure au minimum, selon la demande du client. Des problèmes de santé ? Un cimetière trop éloigné de son domicile ?

Les personnes qui ne peuvent pas se déplacer comme elles le souhaiteraient sont nombreuses. Cela ne veut pas dire qu’elles ne pensent pas à leurs défunts. Faire appel à Philippe Averty peut être une bonne solution. Prévoyant, il a réalisé une enquête de terrain pour anticiper les attentes des habitants et envisage d’intervenir dans les Hauts-de-Seine, l’Essonne et les Yvelines.

Des sépultures bien entretenues

Talent d’Île-de-France

Spécialisée dans la fabrica-tion de marmelades de fruits frais de saison, l’entreprise OOrain a obtenu le label Talents d’Île-de-France. Ces confitures contiennent moins de sucre et plus de fruits que celles vendues dans le commerce tra-ditionnel. Les fruits sont issus de cultures raisonnées et/ou biologiques. Un savoir-faire qui permet à OOrain d’être présent dans les rayons des grandes épiceries parisiennes ainsi que dans les marchés solidaires, comme La ruche qui dit oui, où les produits sont achetés aux producteurs à des tarifs avantageux. Sur réservation, l’entreprise distribue le jeudi de 16 h à 20 h en vente directe à Meudon au prix atelier.

Récompense

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ILs sONT COIFFEURs, BOUCHERs, BOULANGERs, menuisiers, fleuristes, cordonniers... Pour eux, le mot écologie prend tout son sens ! Ces commerçants volontaires ont été sélectionnés pour par-ticiper à l’opération pionnière Eco-défis de Grand Paris Seine Ouest, qui est en-gagée depuis 2010 dans un programme local de prévention des déchets. Le prin-cipe est simple : mettre en place trois ac-tions concrètes qui réduisent l’impact de leur activité professionnelle sur l’environ-nement. Un salon de coiffure propose des teintures végétales, un artisan fabrique des meubles à partir de fûts recyclés, une boulangerie sensibilise les enfants en leur offrant une friandise en échange de leurs sachets de bonbons vides… Pendant un an, leurs initiatives ont été évaluées par un comité d’experts, qui était aussi présent pour prodiguer ses conseils. Après délibération, les professionnels re-tenus se sont vus décerner un label qu’ils ont pu apposer sur leurs vitrines.

DÉVELOPPER LES BONNES PRATIQUESRéunissant 119 candidats, la cérémonie de labellisation s’est déroulée à l’Hôtel de Ville de Vanves, le 15 septembre, en présence du Maire de Vanves, Ber-nard Gauducheau, de Léon Hovnanian, Maire adjoint de Meudon, délégué au Commerce et à l’artisanat, et de Da-

niel Goupillat, Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine. Avec 21 lauréats, Meudon fait mieux que les autres villes de GPSO, Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Sèvres et Vanves. Cette distinction valorise à juste titre l’image de ces entreprises, qui peuvent faire connaître à leurs clients leurs en-gagements en la matière. Elle est un bon moyen d’encourager les changements de comportements en touchant un large public. Selon un récent sondage réa-lisé sur le territoire de GPSO, 90 % des consommateurs sont prêts à privilégier un commerçant ou un artisan qui agit dans le respect de l’environnement. Trier rigoureusement ses déchets, de-mander à ses fournisseurs de récupé-rer les matériels usagés, maîtriser sa consommation d’eau, penser à éteindre la lumière en quittant une pièce, faire vérifier ses installations électriques : ces pratiques de bon sens ne sont pas forcément contraignantes et peuvent être adoptées par n’importe qui. Utiles pour la planète, elles permettent en plus de réaliser des économies. Par ce type d’action, GPSO ambitionne de réduire de 7 % le volume d’ordures ménagères à l’horizon 2015. Un défi atteignable à condition que nous unissions nos ef-forts. Une chose est sûre : nous avons tous à y gagner ! CF

Environnement : ils montrent l’exemple

sur 119 commerçants et artisans sélectionnés, 21 Meudonnais ont reçu le label Eco-défis à vanves, le 15 septembre. Liste complète des gagnants sur MEUdON.fr

Mise en place par la communauté d’agglomération, avec le soutien de la Chambre des métiers et de l’artisanat, l’opération Eco-défi des artisans a mis en lumière les commerçants qui s’engagent en faveur du développement durable.

Richard pachot - Coiffeur

Un salon de coiffure produit moins de déchets qu’un maga-sin alimentaire. Malgré tout, nous sommes vigilants. Nous donnons à réparer notre maté-riel défectueux (séchoirs, ton-deuses..). Nous jetons cartons, bouteilles en plastique et tubes de couleurs dans les bacs jaunes. Nous n’utilisons pas de serviettes jetables et préférons les lessives vertes.

Thérèse Gié - Boulangère

Nous avions déjà un certain nombre de points, car nous sommes labellisés Ecocert. En effet, nous ne faisons que du pain biologique à partir de fa-rines françaises non-traitées et sans pesticide. Nous utilisons des sacs biodégradables et donnons nos pains invendus à des fermes.

Éric pellegrin - peintre en bâtiment Nous utilisons des produits avec un écolabel pour moins polluer et réemployons des peintures déjà entamées pour nos chantiers suivants. Nous travaillons avec une entre-prise qui recycle nos déchets (chiffons, peintures, bâches). Pour obtenir cette distinction, nous avons dû apporter la preuve de nos bonnes pratiques en fournissant des factures.

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MAGAzINE RENCONTRE

Né en 1951 au Liban 1981Est ordonné prêtre Depuis 1983Enseigne la théologie, la pédagogie et l’histoire 2012Nommé éparque de Notre-Dame du Liban de Paris des maronitesVisiteur apostolique des maronites d’Europe septentrionale et orientale ÉtudesMaster en philosophie et en théologieDoctorat d’État es lettres et sciences humaines à la Sorbonne

C’est la providence qui nous a conduits à nous installer à Meudon. Ici comme partout en France, nous sommes très bien accueillis.

BIOExpREss

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Au cœur de l’actualité en Irak et en Syrie, qui sont les chrétiens maro-nites ?Les maronites sont des chrétiens ca-tholiques d’Orient. Nous relevons de l’église apostolique d’Antioche, fondée par saint Pierre et installée au Liban, en Syrie, en Égypte, en Israël et à Chypre. Partout, nous entretenons des liens de convivialité avec l’Islam. Depuis 1914, notre église est présente sur les cinq continents. Nos prières et nos célébra-tions liturgiques se font, en plus de l’arabe et du syriaque, dans toutes les langues d’accueil.

Lors de vos conférences, vous évo-quez d’autres menaces, voire une possible disparition des chrétiens d’Orient. Quelles sont-elles ? En s’installant en Europe et en s’in-tégrant au mieux dans les sociétés occidentales, les nouvelles générations oublient leur langue d’origine, leurs traditions et perdent ainsi un héritage précieux. Notre vie en commun parmi les musulmans du Moyen-Orient fait que dans la personnalité de chaque maronite oriental sommeille une par-tie de l’Islam et, à l’inverse, chaque musulman porte en lui des valeurs du christianisme. Cet enrichissement mutuel mérite d’être développé. Quant aux maronites installés en dehors de leur pays d’origine, ils sont appelés à un travail de solidarité, sans quoi ils ne peuvent pas préserver leur identité.

Quel est votre rôle comme évêque de l’éparchie* maronite de France ? L’éparchie a été fondée le 21 juillet 2012 par Benoît XVI pour encadrer les maronites qui vivent en France. Mon rôle est de fédérer les maronites de France et d’Europe autour de paroisses et de sauvegarder leur identité. Je les aide à vivre leur foi chrétienne en leur assurant, dans la mesure du possible, un fil d’attache à leur héritage ecclé-sial. Comme nous appartenons à la famille catholique, avec toutefois notre particularité, nous souhaitons vivre

plus en collaboration avec l’église latine. L’amitié qui unit la France aux maronites ne date pas d’aujourd’hui. Déjà au XIXe siècle, les diocèses de l’Église de France étaient jumelés avec les diocèses maronites de l’époque. Bon nombre de catholiques d’Orient viennent étudier dans l’Hexagone.

En tant que Libanais, quelles sont vos attaches avec la France et Meudon ? Nous avons les mêmes valeurs de li-berté et je suis reconnaissant vis-à-vis des Français, car ils nous ont accueillis à bras ouverts. Toutefois cette relation de fraternité et d’entraide fonctionne dans les deux sens. Quand Paris a été touché par des inondations en 1910, aussitôt notre patriarche de l’époque (Hoyek) a mobilisé la communauté maronite en organisant une quête. Autre exemple, il y a aujourd’hui plus de 6000 médecins libanais qui exercent en France. Nos nations sont donc unies, et en ce qui me concerne, pour avoir fait mes études en France, c’est comme si j’avais deux patries. Quant à mon ins-

tallation à Meudon, c’est la providence qui m’a conduit à la Villa des Cèdres, rue Ernest Renan. Cet orientaliste a laissé un ouvrage intitulé Mission de Phénicie. Par ailleurs, Meudon a reçu la visite de l’illustre écrivain maronite Gibran, auteur du Prophète. La Ville conserve aussi les reliques de Saint-Charbel et la Villa des Cèdres abritera celles d’une religieuse maronite Rafqa.

La communauté chrétienne d’Orient est-elle bien représentée à Meudon ? Il semble que beaucoup de familles maronites et libanaises résident dans les Hauts-de-Seine. Nous les décou-vrons, car nous ne sommes installés dans cette agréable ville que depuis le 19 mai. Nous avons été reçus par M. Marseille et son équipe ainsi que par le curé et de nombreux voisins. Encore une fois, nous sommes re-connaissants pour l’accueil qui nous est réservé. FV * Circonscription ecclésiastique ayant à sa tête un évêque, dans les Églises chré-tiennes orientales. (L’éparchie correspond au diocèse en Occident.)

Maroun Nasser GemayelAmbassadeur des maronites en EuropeMaroun Nasser Gemayel, éparque, sillonne la France pour fédérer les fidèles de l’église maronite et alerter l’opinion sur les menaces qui pèsent à l’encontre des chrétiens d’Orient. Grand érudit libanais, toujours en déplacement, il a posé ses valises à Meudon.

souriant et affable, Maroun Nasser Gemayel est le premier représentant des maronites de France, une communauté qui recense 80 000 personnes.

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MAGAzINE spORT

Club hippique des Étangs de Meudon13 rue Henri Etlin01 46 30 35 02clubhippique-meudon.fr

Association sportive meudonnaise8 avenue de Trivaux01 45 07 93 50asmeudon.unblog.fr

ASM pétanqueparc du TronchetRoute du Tronchet09 66 97 63 30asmeudonpetanque.com

Patinoire de Meudon-la-Forêt13 avenue de villacoublay01 46 30 88 09carilis.fr

Plusieurs fois titrés en 2013, les cavaliers meudonnais ont confirmé tout leur talent en terminant le championnat de France d’équitation en apothéose.

LA FRÉQUENTATION dE LA pATINOIRE dE MEUdON- LA-FORÊT A dOUBLÉ EN UN AN. Les nombreuses animations, la fin des travaux du tramway et la réouverture du bar en octobre 2013 expliquent en partie ce succès. Pour accueillir les adeptes dans les meilleures conditions, les gradins et la fresque de 25 mètres qui longent la glace ont aussi été repeints. La Ville a réparé cet été deux compresseurs indispen-sables pour maintenir la glace à la bonne température, tandis que les vestiaires utilisés par les sections spor-tives ont été refaits à neuf. « Nous avons acheté de nou-veaux patins plus pratiques avec un système d’attache non plus par lacets mais par boucles, ajoute Sébastien Denamur, directeur de la patinoire. Nous mettons en  location du matériel pédagogique, de petites structures  en forme d’animaux sur lesquelles les enfants prennent appui pour patiner en toute sécurité. »

DEUX SOIRÉES INÉDITESRien d’étonnant à ce que les Meudonnais, et en particulier les jeunes, s’y rendent aussi souvent. Avec deux animations en soirée toutes les semaines de l’année, ils ne se posent plus

la question de savoir où aller. En novembre, deux nouveautés méritent d’être signalées. Une soirée USA, avec des goodies et des hot-dogs offerts, une musique éclectique faisant la part belle à la country et au rock aura lieu le 15 novembre. Chan-gement d’ambiance, le 29 novembre, avec la soirée Energ’Ice où des démonstrations de patinage free style sont prévues. En dehors des animations grand public, les clubs comme celui des Comètes de Meudon, dont l’équipe 1 évolue en Division 2, offrent également un vrai spectacle lors de leurs matchs de championnat (victoire 6 à 2 des hockeyeurs meudonnais lors de leur 1re rencontre face à Évry). Allez les encourager ! CF

Une victoire bien arrosée

Deux fois plus de clients

LA BARRE ÉTAIT HAUTE pOUR LE CENTRE ÉQUEsTRE dE MEUdON-LA-FORÊT. Avec sept médailles à son actif l’an-née dernière, le club avait obtenu le titre de champion de France d’équitation à Lamotte-Beuvron. Cette année encore, Meudon était bien représenté avec plus de 50 cavaliers ultras motivés, 25 poneys et 28 chevaux. Malgré un début de semaine en demi-teinte sous une météo désastreuse, le club a terminé la compétition au galop, puisqu’il remporte cinq médailles dont deux en or : Alice Deresse au concours de saut d’obstacles (catégorie jeune cavalier) et Camille Favrot au concours complet d’équitation (catégorie poney élite mi-nime). Beaucoup de couples meudonnais se sont aussi hissés parmi les dix premiers. Tradition oblige, les médaillés se sont jetés à corps perdu dans le Beuvron comme en atteste la photo.

LEs BOULIsTEs pEUvENT COMp-TER sUR sON dyNAMIsME. À la tête de l’ASM pétanque depuis le début de l’année, Jean-Pierre Naillat n’a pas perdu son temps. Avec un ami informaticien, il a refait le site Internet du club en l’agrémentant de photos et d’informations pratiques. Pour offrir un terrain de jeu encore plus agréable aux 80 licenciés, il envisage aussi de rénover et d’embellir les abords du club. Mais le projet qui lui tient le plus à cœur est d’ouvrir la section à toutes les personnes qui souhaitent découvrir cette discipline.

Jean-Pierre Naillat ambitionne d’organi-ser des stages d’initiation, début 2015. Avec les membres du bureau, il réunit autour de lui des bénévoles suffisam-ment disponibles prêts à se lancer dans l’aventure. À terme, les boulistes en herbe pourraient participer à des ren-contres sportives avec d’autres clubs des Hauts-de-Seine. Affaire à suivre !

Pétanque : nouveau président

Huit disciplines au choix

Il n’est jamais trop tard pour commencer à faire du sport ! L’association sportive meudonnaise (ASM) l’a bien compris et propose aux per-sonnes de 60 ans et plus qui résident à Meudon de s’initier gratuitement en novembre à différentes pratiques sportives : aïkido, badminton, escrime, gymnastique, judo, pétanque, tai chi chuan et tennis de table. Durant leur initiation, les prati-quants profiteront des conseils avisés d’éducateurs sportifs. Les modalités d’inscription se-ront définies par les présidents des sections. Renseignements en semaine uniquement auprès du bureau de l’ASM.

Initiation

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CHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

L e 25 novembre 1984, Jean-Paul II annonçait officiellement la béati-fication du père Daniel Brottier :

« Nous, accueillant le désir de notre frère Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, celui de beaucoup d’autres frères dans l’épiscopat et celui de nombreux fidèles et après avis de la Congréga-tion des saints, concédons de par Notre Autorité Apostolique que le Vénérable Serviteur de Dieu, Daniel Brottier, soit désormais dit bienheureux et que l’on puisse célébrer sa fête dans les lieux et selon les règles établies par le droit, chaque année, le jour de sa naissance au ciel, le 28 février… » C’est un jour de liesse à la maison Saint-Philippe, dont un grand nombre de pensionnaires, d’éducateurs et d’enseignants se sont joints au millier de pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre à Rome pour entendre le Pape proclamer « bienheu-reux » le rénovateur de l’œuvre des Orphelins d’Auteuil. Cette consécration marquait l’aboutissement de toute une existence.

LE BESOIN D’AGIR, D’ÊTRE UTILEDaniel Brottier voit le jour à la Ferté- Saint-Cyr, dans le Loir et Cher, le 7 septembre 1876. Très vite, sa vo-cation se révèle et il entre au petit

séminaire de Blois. Il est ordonné prêtre en 1899 et devient professeur au collège de Pontlevoy. Mais son be-soin d’agir, son désir d’être utile aux plus démunis, le poussent à entrer dans la congrégation du Saint-Esprit et à quitter la France en 1903 pour Saint-Louis du Sénégal. Quelques an-nées plus tard, en 1911, sa santé fra-gile l’obligeant à revenir en France, il devient vicaire général, résidant à Paris, auprès de Monseigneur Jalabert, évêque de Dakar qui le charge de lever les fonds nécessaires à la construction d’une cathédrale à Dakar.

AU SERVICE DES DÉSHÉRITÉSArrive la guerre, Daniel Brottier s’en-gage comme aumônier volontaire. Sa conduite exemplaire au front où, toujours en première ligne, il apporte aux soldats le secours de la religion et le soutien de son dévouement, lui vaut plusieurs citations et la Légion d’Hon-neur. En 1923, le cardinal Dubois confie au père Brottier le soin de re-lever l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil, fondée en 1866 par l’Abbé Roussel. L’œuvre est en proie à de grandes difficultés financières, qui limitent ses possibilités d’extension. Grâce à l’action tenace, quotidienne et

opiniâtre du père Brottier, l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil renaît et développe considérablement son ac-tion en faveur des enfants déshérités.

UN HOMME JUSTE ET BONLe père Brottier n’a pas oublié, pour autant, la mission qui lui avait été confiée par l’évêque de Dakar. Le 2 février 1936, après de longues an-nées de lutte, il peut enfin assister à la consécration de la cathédrale de Dakar. Mais il est malade, épuisé par tant d’épreuves et il meurt quelques semaines plus tard, le 28 février. De-vant son cercueil, à Auteuil, plus de 15 000 personnes défilent, exprimant ainsi leur admiration pour cet homme juste et bon qui avait su mettre sa vie à l’unisson de son engagement spiri-tuel. FV

Père Brottier : le bienfaiteur de Saint-PhilippeLa Maison Saint-Philippe est gérée depuis 1951 par l’œuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil. Cette année, on célèbre le 30e anniversaire de la béatification du père Brottier, qui permit à l’établissement de connaître un développement exceptionnel.

MEUDON HIER

Village éducatif Saint-Philippe

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LE pèRE BROTTIEREN DATEs

1876Naissance à la Ferté-Saint-Cyr (Loir-et-Cher)

1899Ordination à Blois

1903-1906Vicaire à Saint-Louis du Sénégal

1914-1919Aumônier volontaire aux armées

1923-1936Directeur général des Orphelins Apprentis d’Auteuil

1936Décès à l’hôpital Saint-Joseph à Paris

1984Béatification par le Pape Jean-Paul II

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tribunes

LISTE Meudonc’estvous

Meudon ValleyCe lundi 30 février 2020, Robert allume son poste de radio avant de prendre son petit-déjeu-ner. La voix familière qui scande les informations annonce qu’en raison de la pollution atmosphé-rique élevée, les voitures ne sont pas autorisées à circuler ce jour entre la petite couronne et Paris. Pas grave, se dit-il en esquissant un large sourire. Je vais aller au Hangar Y où a été installé le Meudon Valley Espace. On peut y travailler à la journée avec l’accès à toutes les ressources numériques permises par le Cloud y compris de la visio-conférence, réserver un place pour des réunions d’association ou professionnelles. On y déjeune pour pas cher car il y a des Food Trucks à demeure dont le préféré des jeunes et des moins jeunes est « Au bon Burger FleurY ». C’est d’autant plus sympa que l’on y croise des jeunes entrepreneurs ayant montés leur start-up et en phase d’accélération bénéficient d’un coaching de cadres venus des entreprises – PME et Grands groupes – installés sur le territoire de GPSO et de la Métropole du Grand Paris. Une partie du Han-gar Y leur est effectivement dédié. Moyennant un coût modique versé au mois, ils peuvent bénéfi-cier de tous les moyens dont une grande entre-prise pourrait disposer. Mais ils n’ont pas besoin d’investir. D’ailleurs l’année dernière, l’une des

start-up spécialisée dans les technologies vertes et créées dans le cadre du Meudon Valley Espace a été primée au niveau international. Ce soir, Robert envisage de dîner sur place avec toute la famille en écoutant un concert d’Electro dans la partie du Hangar Y transformée en salle de spec-tacle polyvalente. Ce matin, Robert termine sa tartine et son café. La voix dans la radio continue d’égrener le nombre de kilomètres d’embouteil-lages. Robert est léger. Le voilà parti pour Val Fleury où il va prendre la navette électrique pour se rendre au Hangar Y. Son programme du jour le rempli d’aise et il se félicite tous les jours que cette proposition de transformation de ce lieu magique faite par MEUDON C’EST VOUS ait pu être réalisée. Son équilibre de vie personnelle et professionnelle s’est amélioré. Moins de tension à la maison, plus de temps partagé en famille. Décidément, MEUDON est devenue cette ville qui a su allier futur et patrimoine, modernité et développement durable. Son emprunte carbone a diminué, son temps de liberté a augmenté.Doux rêve ? Non. Tous les meudonnais qui ont approché le Hangar Y et notamment lors de la diffusion du film « Un long dimanche de fian-çailles » ont pu mesurer à quel point ce lieu est formidable. Ils ont pu regretter comme beaucoup

nous l’ont dit qu’il ne soit pas accessible de façon régulière. Ce projet que nous avons porté pendant la campagne et consistant à faire de cet endroit le point de rencontres des citoyens et des entrepreneurs autour d’une convergence de la créativité, de la culture, de l’emploi et de la convi-vialité peut devenir réalité. Nous le proposons à la majorité municipale. Nous sommes prêts à y travailler. Nous sommes persuadés que notre main tendue sera tenue. Doux rêve ? Non encore. Nous pouvons mobiliser des financements croi-sés, publics et privés. Dream Big and Just Do It. Rêve en grand et fait le. Robert est content car au Hangar Y tout le monde parle avec tout le monde. Plus de barrière de langue ou de différences. C’est le lieu de toutes les rencontres. Voilà une belle idée pour les meudonnais.

MeuDOn C’est VOus, ses élus,

Marc MOsse, bouchra tOubA,

Denis MAreCHAL, Alice CArtOn

LISTE Del’air!Rassemblementdescitoyens,écologistesetradicaux

un projet du passé !Les 900 mètres meudonnais de bords de Seine ont suscité beaucoup de polémiques et quinze ans de concertation houleuse.L’opposition des riverains et des associations de défense de l’environnement s’est cristallisée sur l’élargissement de la D7 en boulevard urbain à quatre voies. Un aménagement prévu pour un trafic important qui modifie les berges de la

Seine, avec la disparition du chemin de halage et des rives naturelles au profit de parcelles paysagères.Ces travaux vont coûter très cher : 8,17 millions € HT avec une participation de la ville de Meudon de 1,96 m€. Alors que les collectivités sont confron-tées à une baisse de leurs dotations.On bétonne les berges alors que de nombreuses

villes les rendent aux habitants, comme Paris avec un succès grandissant. Que feront le dé-partement et la ville confrontés à leur erreur ? Pourront-ils se donner de nouveaux moyens pour revenir en arrière ?

Loïc Le [email protected]

http://meudondelair.unblog.fr

LISTE Meudonterredetalents,desolidarité,d’avenir

réforme territoriale : ce qui se conçoit bien, se réforme efficacementLa réforme territoriale envisagée par le gouver-nement est un redécoupage bancal, tracé sur un coin de table, sans lisibilité territoriale et surtout sans vision économique, puisqu’en niant l’his-toire et la géographie cette nouvelle carte prive de nombreux territoires d’un moteur essentiel du développement économique : l’identité. Quant aux fameuses économies d’échelle souhaitées, ces fusions vont au contraire accroître les coûts de fonctionnement en créant des administrations régionales pléthoriques et dispersées. Les déci-sions, plus lointaines, seront moins adaptées aux réalités du terrain et forcément plus coûteuses. C’est le cas pour le projet de Grand Paris tel qu’il est conçu aujourd’hui.

Derrière son apparente ambition, ce découpage est en réalité un aveu de faiblesse. François Hollande a été incapable de s’affranchir des barons locaux. Son statut lui autorisait de tran-cher, guidé par le seul intérêt général. Au lieu de cela, il est tombé dans la cuisine des petits arrangements qui, à chaque réforme depuis des décennies, ne fait qu’épaissir un peu plus le millefeuille administratif.Qu’est-ce qu’aurait été une réforme territoriale réellement efficace ? Il faut déjà renverser le prisme et considérer chaque politique publique à l’aune de la collectivité la plus à même de rem-plir ces missions. On en est loin…L’échelon de la communauté d’agglomération, clé

de voûte de la réforme, mériterait une réforme de statut pour plus de démocratie et donc de trans-parence. Grand Paris Seine Ouest nous le prouve tous les jours.

romain ChetailleJulie Huguenin

[email protected]

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CHLOROVILLE / N°120 / NOVEmBRE 2014

en application de la loi du 2 février 2002 relative à la démocratie de proximité, un espace d’expression est réservé aux groupes politiques composant le conseil municipal. Les textes, informations et chiffres publiés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et reflètent leur seule opinion.

LISTE MeudonEnsemble

Au fil de l’Histoire, Meudon a toujours accueilli sur son territoire de nombreuses communautés malmenées par les événements tragiques qui ont pu secouer leur pays (Arméniens, Russes, rapatriés d’Algérie, Libanais…). Fuyant les conflits ou les cahots politiques, elles sont venues s’installer en France et ont choisi les quartiers de Meudon pour s’y intégrer et vivre plus sereinement.

De plus, la dimension internationale de la Ville s’exprime aussi dans le cadre de sa politique de jumelages. Depuis 1953, Meudon s’est uni à plusieurs villes européennes, à commencer par l’Allemagne dès l’après-guerre grâce à la volonté de René Leduc, alors maire de Meudon. Ainsi, ces pactes d’amitié, renouvelés, sont liés aux évolutions historiques et politiques, à la construction européenne et son élargissement ou encore aux projets communs d’échanges culturels et scolaires

Actuellement, nombre de Meudonnais se sentent légitimement concernés par les évé-nements qui se déroulent en Irak, en Syrie ou en Turquie. En effet, l’existence même des chrétiens d’Orient est menacée. Depuis plu-sieurs années déjà, ces derniers subissent un véritable calvaire sur la terre qui a vu naître

le christianisme. Que ce soit en Égypte, en Irak ou encore en Syrie, les chrétiens d’Orient, comme d’autres minorités religieuses d’ail-leurs, sont l’objet de persécutions de la part de groupes djihadistes menant à leur encontre une véritable épuration.

La majorité municipale a voulu manifester ex-pressément son soutien aux chrétiens d’Orient en déposant un vœu lors du conseil municipal du 14 octobre dernier. Elle demande au gou-vernement de renforcer ses actions en faveur des populations victimes de ces exactions. Face à la disparition progressive des chrétiens d’Orient, il y a le silence assourdissant des diplomaties européennes alors même que le mi-nistre des Affaires étrangères déclarait il y a un an déjà, en octobre 2013 : « Les chrétiens d’Orient non seulement sont menacés mais sont pour-chassés, liquidés. Chaque fois qu’une exaction sera commise, il faut que nous fassions entendre notre voix ». Pour autant, l’épuration religieuse continue…

Les chrétiens d’Orient sont particulièrement vulnérables car ils sont pris pour cibles. La stratégie de la terreur déployée dans cette ré-gion du monde par des groupes fanatiques, vise à éliminer toute présence chrétienne, toute

identité multiple, tout souvenir du christianisme et de son rôle historique dans la construction de ces peuples et de ces États. Avec les juifs et les musulmans, les chrétiens d’Orient ont façonné la richesse culturelle du pourtour méditerranéen. Nous constatons, avec effare-ment, leur disparition progressive vers l’exil, quand ils ont réussi à réchapper de massacres organisés à grande échelle.

Le sort des chrétiens d’Orient nous concerne tous parce qu’il symbolise, bien au-delà des chrétiens et bien au-delà de l’Orient, les enjeux d’un monde globalisé dans lequel nous vivons et dans lequel les persécutions et les atrocités n’ont pas de frontières.

La majorité municipaleListe Meudon ensemble

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Chrétiens d’Orient : l’exigence de solidarité

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L’essentieL pr atique

naissancesAyoub DRAMÉ n Raphaël GOUJON FAURE n Dylan FERHAT n Jules de FORESTA n Maëlle SARCIAUX BIETTE n Kendra MAVUNGU n Thomas HONG n Anastasia CÂNTA n Marius COUTURIER n Malo FIZE n Enzo LECOEUR n Thomas GOUJON LAFORÊTS n Yassine OUBAHOUS n Jeanne SEILLER n Lou-Elisabeth DAKOOH MAURICE n Adam JUZEAU n Maxime BEAUMONT n Ibrahim YOUSSEF n Sybille POZZI DE CULLANT n Manon DUPRAT n Lily EMAN n Liana KHACHATRYAN n Luan WILDBERGER n Robin LONHIENNE n Luka BOUDJEMAA n Jan MODRZANSKI n Eva VENN n Anna SISTER n Thomas FAURE n Nicolas LEHEC n Anis BELLAMDANI n Nélya REBBANI n Gabriel LANTRAN

MariagesMouadh MADANI et Gaëlle LE NAVALAN n Damien BIGNON et Charlotte GAM-BACHE n Antoine POLIAKOV et Dorothée MONTEIL n Xiaotian LI et Lingyao ZOU n Sébastien POLTORAK et Alexandra OBEJERO n Julien BUFALO et Emilie CHAVINIER n Renaud HOUILLER et Alexia PINON n Madjid DARKRIM et Samia TAGUERCIF n Jean DEMOULIN et Jacqueline LARRODÉ n Xavier RODRIGUES et Marie REYSSAT n Eric BOURGUEIL et Michèle CHARPENTIER n Irwin LE RIDANT et Claire PEZZETTIGOTTA

DécèsGilberte BAUDOUIN veuve MONNIER (92 ans) n Oromzo CORINALDI (90 ans) n Marie ROGER veuve LOUBEYRE n Christopher CHAUCHON (27 ans) n Jean SAULNIER (84 ans) n Lucette ALLAIRE veuve BEZARD (83 ans) n Antoinette RIOM veuve GALLIER (76 ans) n Gilles MAUGARS (56 ans) n Sabine TARPINIAN (43 ans) n Henri MOTTÉ (89 ans) n Raquel CHEMLA veuve VALENSI (87 ans) n Stéphane REBOUL (51 ans) n Bernard VANOUTRYVE (64 ans) n Juliana OKONDOR veuve BARBÉ (82 ans) n Robert SÉDARIÈS (88 ans) n Varner BECCARO (81 ans) n Juliette CIANI TARDANI veuve HOZER (75 ans) n Lotte STRUCHEN veuve PONS (85 ans) n Jacques CRAUC (82 ans) n Marcel PERNICENI (89 ans) n Bernard PERENCHIO (81 ans) n Michel BAZOLA (64 ans) n Hélène LE BRAS veuve LUCAS (84 ans) n Madeleine LAFORGUE veuve MALOIZEL (98 ans)

> Pompiers ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18> Police . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17> Police municipale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 46 26 03 05> Gaz (24 h/24) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 800 473 333> Électricité (24 h/24) ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 972 675 092 > Eau (24 h/24) ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 811 900 900> SAMU ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15> SOS médecins 92 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 46 03 77 44>  Maison médicale ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

(10 bd. des Frères Vigouroux)> Urgences dentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 01 46 03 77 44> Allo enfance maltraitée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119> Accueil sans abri ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115

1er novembre Pharmacie Laparra - 24 place Henri-Brousse

2 novembre Pharmacie Amar - Centre commercial Joli-Mai / Galerie des Marchands

9 novembre Pharmacie Pierre Vacher - 17 rue des Galons

11 novembre Pharmacie du Parc - 13 rue du Père Brottier

16 novembre Pharmacie Lambert Chauvel - 62 bis route des Gardes

23 novembre Pharmacie Durand - 23 place Rabelais

30 novembre Pharmacie de la Clinique - 7 rue de la Synagogue

7 décembre Pharmacie Laparra - 24 place Henri-Brousse

Pharmacies ouvertes le dimanche de 9 h à 19 h 30 (sous réserve de modification,

pour confirmation appelez le 15).

Urgences Pharmacies de garde

carnet  septembre 2014 Marc Pernicéni,  ingénieur des Arts et métiers  (promo-

tion 1942) est décédé le 12 septembre dans sa 90e année. Arrivé avec son épouse dans  le quartier de Bellevue  en 1970,  Marc  Pernicéni  travaillait  pour  Metaloc,  société en  charge  de  maintenance  d’usines.  Au  cours  de  sa carrière professionnelle et pendant sa retraite, il a mul-tiplié  les  activités  et  les  engagements  au  service  des autres :  enseignement  de  l’équitation,  passion  pour  le modélisme ferroviaire, arbitre régional de bridge, syn-dic bénévole de sa  résidence. Très  investi dans  la vie associative meudonnaise, il avait créé Assuratel, un or-ganisme d’assurance pour les clubs et les associations. Marc Pernicéni était aussi un passionné d’ornithologie. Chaque dimanche, il se rendait à l’arboretum du Chesnay pour baguer  les oiseaux avec d’autres membres de  la Ligue protectrice des oiseaux (LPO).Hervé Marseille, Sénateur-Maire, et le Conseil municipal renouvellent à Claudine, son épouse, à Bruno, Thierry, Catherine et Nathalie, ses enfants, à ses petits-enfants et  à  ses  arrière-petits-enfants  leurs  sincères  condo-léances. 

Hommage

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arnaud gasparetto, ostéopathe, se déplace à votre domicile06 19 73 57 93 isabelle de Vaugelas, diététicienne nutritionniste vous reçoit   au 3 rue Terre Neuve.01 42 42 51 22

INSTALL ATIONS

Valentin Mazas Maillet a reçu son parrainage civil le 18 octobre. Cette cérémonie représente une première étape vers la citoyenneté pour ce petit garçon né le 20 janvier 2014. Elle a aussi été l’occasion pour ses parents Cédric et Sophie de lui désigner Julien Sardou-Guichene comme parrain et Fabienne Grallet  comme marraine. 

Parrainage

Pauline roche, psychologue clinicienne pour adultes et personnes âgées, vous reçoit maintenant au 3 rue Terre Neuve06 89 42 34 30 - [email protected]

DÉMÉNAGEMENT

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CHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

Menus des écoles et des accueils de loisirsLuNDi

Du  3/11au 7/11

Macédoine mayonnaiseCube de saumon sauce citronPurée de pommes de terreEmmentalFruitPain

Goûter fourré au chocolat, yaourt aromatisé et jus de pomme

Salade verte avec maïs et olivesSaucisse de ToulouseSV : pavé du fromagerLentilles au jusVache qui ritMousse au chocolat au lait

Baguette, chocolat noir, petit suisse sucré et fruit

Tarte aux poireauxChili con carneSV : haricots rouges sauce chiliRizFromage blanc sucréSalade de fruits fraisPain

Pain d’épices, yaourt velouté Fruit et compote de pommes

Carottes bio râpéesRôti de veau au jusSV : nuggets de poissonPetits pois extra fi nsYaourt aromatiséCake moelleux brun

Baguette, fromage fondu Président, compote pomme-banane

Potage aux épinards et croûtonsPoisson blanc gratiné au fromageChou-fl eur béchamel et fromage râpéGoudaFruitPain

Cake, lait demi-écrémé et compote de pomme

MarDi MerCreDi JeuDi VeNDreDi

 CHLOROVILLE 120 / novembre 2014 • 0,99 € le numéro • Hôtel de Ville - 92195 Meudon cedex • MEUDON.fr • Rédaction : 01 41 14 81 58 – [email protected] • Directeur de la publication : Georges Koch • Directrice de la communication : Isabelle Bérend • Rédaction : Antoine Gillot, Christophe Ferreira, Claire Fournol, Laurent Raynard • Conception et réalisation : Hermès Communication (Vanves) - 01 40 80 22 40 • Couverture : Archives Jean Ménard • Photos : Bertrand Guigou (p3-5-7-23-26-27-34-35), Julien Berkovitch (p3-5), Archives Jean Ménard (p3- 16-18-19-21), Yann Rossignol (p4-34), Ville de Vélizy (p4), Patrice Quillet (p7-8-11-34), G. Servajean / Observatoire de Paris (p7), Augusto da Silva (p7), Studio9 (p11-20-21-28-29-34), GPSO, CG92, Thinkstock, DR et les journalistes de la rédaction. • Impression : Le Réveil de la Marne (Épernay) - Blister biodégradable • Régie publicitaire : CMP (Croissy-sous-Beaubourg) - Carole Malek - 06 24 62 49 99 / 01 64 62 62 36 • Diffusion : ISA+ (Sevran) • Dépôt légal : novembre 2014 • Chloroville est distribué dans vos boîtes aux lettres, est disponible dans les lieux publics de la ville et sur MEUDON.fr. Si vous ne le recevez pas, appelez le 01 41 14 81 82 ou [email protected] et ses suppléments, comme tous les autres magazines et journaux, une fois lus, se jettent dans le bac jaune.

Du  10/11au 14/11

Salade de betteravesSauté de poulet aux oignonsSV : brandade de morueMacaroni et fromage râpéFromage blanc sucréCompote pomme-bananePain

Gaufre fantasia, fl an au chocolat et fruit

Férié Œuf dur mayonnaiseÉmincé de dinde au paprikaSV : colin pané et citronCourgettes à l’ail et pommes de terre sautéesMontboissierFruitPain

Cake au chocolat, lait demi-écrémé et compote de pommes

Chou rouge râpé et pommeOmeletteCarottes VichyYaourt nature sucréBeignet au chocolat

Baguette, carré frais et fruit

Potage de légumesColin pané et citronBlé et jus de légumesFraidouFruit

Baguette, tablette de chocolat au lait, petit suisse sucré et jus d’orange

Du  17/11au 21/11

Salade coleslawÉmincé de poulet sauce barbecueSV : omelettePommes de terre rissoléesChanteneigeRiz au lait et caramelPain

Gaufre pâtissière, fromage blanc sucré et jus d’orange

Concombre, vinaigrette et basilicMerguezSV : nuggets de poissonSemoule et légumes couscous façon tajineGoudaCompote de pommes

Baguette, confi ture de fraise, petit suisse sucré et fruit

Potage au potironFaçon tartifl ette à la dindeSV : tarte au fromage et saladeYaourt nature sucréFruit

Brio au cacao, yaourt nature sucré et fruit

Repas antillaisJus d’orange, accras de morue sur salade verteSuprême de hoki sauce lait de cocoRiz créole et carottes aux douceurs antillaisesCamembert potironAnanas au sirop, banane et sucre cassonadeBaguette et pâte à tartiner, lait demi-écrémé, compote pomme-fraise

Carottes râpéesRôti de veau à la ProvençaleSV : steak haché de thon à la ProvençalePetits pois fi ns au jusFromage blanc sucréFruitPain

Cake à la vanille, gélifi é nappé au caramel et jus de raisin

Du  24/11au 28/11

Endives vinaigrette et orangesPavé de poisson mariné à la ProvençaleCoquillettesFromage fondu PrésidentCompote de pommes

Pain au chocolat, fl an nappé au caramel, compote de pommes

Salade de tortisCordon bleuSV : pavé du fromagerHaricots verts extra fi nsYaourt nature sucréFruit de saison

Corn fl akes, lait demi-écrémé et fruit

Chou blanc bio râpéRôti de bœuf Label rouge au jusSV : steak haché de thonPurée de pommes de terreMontboissierCrème dessert au chocolat

Petit suisse sucré, cake au chocolat et jus de pommes

Carottes râpées et citronGigot d’agneauSV : omeletteChou-fl eur béchamel et pommes de terre vapeurFromage blanc sucréCake à la vanille

Madeleine, lait demi-écrémé et fruit

Potage poireaux et pommes de terreRôti de dinde au jusSV : colin panéPetits pois extra fi ns au jusMimoletteFruitPain

Baguette, fromage fondu Président et fruit

Le Réveil de la Marne (Épernay) -

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SV : plat sans viande / SVSP : plat sans viande et sans porc / Le goûter / Produit issu de l’agriculture biologique / Fait « maison » / Race à viande / Label rouge

ConcombreSaucisse de ToulouseSVSP : pavé du fromagerHaricots blancs à la tomateCamembertGélifi é à la vanillePain

Pain d’épices, petit suisse sucré et jus d’orange

Pomelos et sucrePavé de poisson mariné à la ProvençaleCoquillettesFraidouMousse au chocolat au lait

Baguette, Vache qui rit et fruit

Taboulé cuisinéPizza au fromage et fromage râpéSalade verteEdamFruit

Gâteau au chocolat, yaourt nature sucré et jus de pommes

Potage chou vert et carottesRôti de bœuf et ketchupSans viande : omeletteFritesYaourt aromatiséFruit

Corn fl akes, lait demi-écrémé et compote pomme-banane

Céleri rémoulade et salade icebergHoki pané et citronCarottes VichyChantaillouPain

Cake, gélifi é au caramel et jus d’orange

Du  1er/12au 5/12

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l’essentiel dans le rétro

Une journée pour agir toute l’annéeDe nombreuses animations ont été organisées sur le parvis du centre d’art et de culture, samedi 27 septembre, pour la journée de prévention et de sécurité routière. Démonstration des pompiers, formation aux gestes de premiers secours, simulateur d’accident, sensibilisation aux risques de l’alcool, parcours vélo, initiation au code de la route pour les plus petits. Objectif : faire changer les comportements.

BraderiesVide-greniers, brocante, braderies : l’agenda des chineurs était chargé en octobre ! Entre la traditionnelle braderie de la médiathèque, la très attendue foire à la Farfouille, ainsi que la bourse aux vêtements et la baby-bourse organisées au complexe René Leduc et rue de la Pépinière, les Meudonnais n’avaient que l’embarras du choix pour réaliser de bonnes affaires.

Meudon a fêté ses vignesÉvénement le 12 octobre dans les jardins de la maison Armande Béjart pour la fête des vignes. Défilé de confréries, cueillette et fou-lage du raisin, atelier dégustation… De nom-breuses animations ont été organisées pour perpétuer la tradition viticole. L’événement a été marqué par l’intronisation du rugbyman Pascal Papé, du journaliste Lionel Chamoulaud, de l’acteur Robinson Stévenin, et de Céline Amet, directrice de campagne Fundraising à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière dans la Confrérie du clos Rabelais.

Créativité et poésie… Les visiteurs ont été surpris par les installations éphémères installées par les artistes meudonnais à l’Observatoire pour la Nuit blanche.

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CHLOROVILLE / N°120 / NOVEMBRE 2014

Randonnées en forêt, expositions de sculptures de bois, démonstrations d’élagage, ateliers pour les enfants, vente de végétaux… Les 4 et 5 octobre, les amoureux de la nature en ont pris plein les yeux à l’occasion de la fête de l’arbre organisée sur la Terrasse de l’Observatoire. Objectif de la manifestation : révéler la richesse, la fragilité et les techniques d’entretien du patrimoine arboré meudonnais. Une initiative qui a du sens dans notre ville, dont la moitié de la superficie est recouverte par la forêt. Le palmarès du concours des balcons et jardins fleuris a aussi été dévoilé, récompensant les 33 participants pour leur contribution à l’embellissement de Meudon.

les arbres se découvrentRetRoUvez les alBUMs photos sUR facebook.com/villedemeudon

25e édition réussie pour le festival du court-métrage d’humour ! Du 7 au 12 octobre, l’association Meudon 7e art a organisé de nombreuses séances au centre d’art et de culture. et cette année, c’est pRKtRniC, le film de Julien patry qui a remporté la 25e édition.

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