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w.ac-bordeaux.fr/ia33
DOSSIER DE RENTRÉE
2014/2015
EDITORIAL
1. CHIFFRES CLES DU DEPARTEMENT1.1 Premier degré en Gironde Cartographie du premier degré1.2 Second degré en Gironde Résultats des élèves
2. RENOVER L’ENSEIGNEMENT2.1 Mieux répondre aux besoins des élèves Favoriser la personnalisation des apprentissages2.2 Faire évoluer les pratiques Se mobiliser pour la formation
3. AMELIORER LA COHERENCE DES APPRENTISSAGES POUR ASSURER LA CONTINUITE DES PARCOURS
3.1 Favoriserlafluiditédesparcours Mieux accompagner le parcours de chaque élève3.2 Développer un parcours d’orientation personnalisé Mieuxprendreencompteladifficultéscolaire
4. FAVORISER LA REUSSITE EDUCATIVE POUR TOUS4.1 Favoriser l’égalité des chances Mieux accompagner les élèves à besoins éducatifs particuliers4.2 Créer un environnement bienveillant Transmettre des valeurs
5. CONSTRUIRE UNE ECOLE OUVERTE ET INNOVANTE 5.1 Développer les partenariats5.2 Construire une école ouverte sur le monde qui l’entoure
RETROUVEZ LES OFFRES DE NOS PARTENAIRES EN UN SEUL CLIC*
A la MGEN, nous protégeonschaque jour 3,5 millions de personnes. Pour nous, la solidarité est essentielle.
Ainsi, quand les dépenses de santédes uns sont peu élevées, tous ceux
qui en ont le plus besoin peuvent bénéficierd’une meilleure prise en charge.
C’est cela, être la référence solidaire !
mge
n.fr
MUTUELLE SANTÉ • PRÉVOYANCE • DÉPENDANCE • RETRAITE
MGEN, Mutuelle Générale de l’Education nationale, n°775 685 399, MGEN Vie, n°441 922 002, MGEN Filia, n°440 363 588, mutuelles soumises aux dispositions du livre II du code de la Mutualité - MGEN Action sanitaire et sociale, n°441 921 913, MGEN Centres de santé, n°477 901 714, mutuelles soumises aux dispositions du livre III du code de la Mutualité.
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«L’essentiel pour nous ? Etre bien protégés tout en concourant à la santé des autres. Bien plus qu’unemutuellela référencesolidaire !
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EDITORIAL
Dossier de rentrée 2014 - 2015
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Fleuves, estuaire, lacs, bassin et océan : la Gironde, ce sont d’abord des eaux. La Garonne et la Dordogne se rejoignent pour former l’es-tuaire de la Gironde, le plus long d’Europe. Le bassin d’Arcachon, véritable « petite mer intérieure » est exceptionnel par son ouverture sur l’océan Atlantique. La côte océane offre de superbes plages de la pointe du Verdon à la frontière des Landes. Ses lacs (Hourtin – Carcans, Lacanau et Cazaux) comptent parmi les plus vastes de l’hexagone. Terre de tradition, la Gironde c’est aussi la vigne et la forêt. Héritage somptueux de l’histoire, la vigne s’étend sur 500 com-munes. C’est également le deuxième département forestier français.
Bienvenue en Gironde.
La rentrée 2014 s’inscrit naturellement dans la poursuite de la Refondation de l’Ecole de la République. Elle se caractérise d’abord par une ambition pédagogique qui vise une meilleure réussite de tous les élèves et qui se décline par un renforcement des moyens attribués à l’Ecole.
Pour notre département, 116 emplois supplémentaires dans le premier degré permettront d’ouvrir de nouvelles classes mais aussi de poursuivre les actions engagées en direction des élèves à besoins éducatifs particuliers dont les élèves en situation de handicap. Le second degré bénéficiera quant à lui de 54 équivalents temps plein supplémentaires dans le même esprit pour répondre à l’augmentation importante des effectifs mais aussi avec de vraies visées qualitatives pour apporter des réponses appropriées aux besoins des élèves.
Le département porte sur son territoire l’ambition de la Nation en matière d’éducation. Ainsi des actions inno-vantes, partagées par l'ensemble des acteurs publics, sont mises au service des apprentissages de tous les élèves. L’action quotidienne des uns et des autres s’inscrit dans le projet académique et s’attachera plus par-ticulièrement cette année encore à fluidifier et à personnaliser les parcours des élèves.
L’ambition qui caractérise notre département doit permettre d’accompagner tous les élèves et singulièrement les plus en difficulté, d’assurer une meilleure continuité des apprentissages à travers notamment les conseils école-collège, mais aussi de conduire un travail de fond sur l’Education prioritaire, sur l’entrée de l’école dans l’ère du numérique et sur la mise en place de la formation à distance pour les enseignants. Les rythmes sco-laires, dossier également majeur, visent à donner aux enfants une matinée supplémentaire pour apprendre, et permettent aussi de repenser l’organisation des temps scolaire et périscolaires.Autant de sujets qui sont déjà engagés par le dynamisme et l’implication des équipes de Gironde au service de la réussite de tous les élèves.
Enfin, la rentrée 2014 verra l’aboutissement de la réforme de la formation des enseignants. Dans le cadre des ESPE, la formation initiale et continue évolue vers un lien toujours plus étroit entre les savoirs universitaires, les apports de la recherche didactique et les évolutions des pratiques pédagogiques.
Vous trouverez dans ce dossier de rentrée des informations diverses, des chiffres sur le département mais aussi les priorités départementales exprimées par des ambitions partagées et présentées par des témoi-gnages de personnels enseignants et d’encadrement.Je vous souhaite une nouvelle année scolaire riche en satisfactions professionnelles et personnelles et reste, comme l’ensemble de la direction académique des services de l’Education nationale de la Gironde, à votre écoute.
François CouxDirecteur Académique des Services de l’Education Nationale de la Gironde
CHIFFRES CLES DU DEPARTEMENT
Dossier de rentrée 2014 - 2015
FIC
HE
1.1
La Gironde : le département le plus étendu de France métropolitaine
La Gironde est le département le plus étendu de France métropolitaine.
• 1 447 817 habitants (source INSEE 2010)• 239 977 élèves scolarisés dans les établissements des 1er et 2nd de-
grés publics à la rentrée 2014. (prévisions)
La politique de l’éducation nationale en Gironde s’adapte à la diversité du département pour répondre aux besoins de tous les élèves.
Structures et réseaux :A la rentrée 2014, la Gironde compte :
• 923 écoles publiques, 67 écoles privées
• 23 circonscriptions du pre-mier degré dont 2 réservées à l’ASH
• 78 regroupements pédago-giques intercommunaux (RPI) concernant 224 communes
• 201 écoles classées en réseau de réussite scolaire
Effectifs :Dans le premier degré, 132 252 élèves étaient scolarisés dans les écoles publiques à la rentrée 2013. Une augmentation de 2 286 élèves est attendue à la rentrée 2014.
Moyens :116 postes supplémentaires ont été notifiés au département qui dispose ainsi de 6 857 emplois de professeurs dans le 1er degré.
@Téléchargez la carte des circonscriptions du premier
degré au format A4
PREMIER DEGRE EN GIRONDE
LIBOURNE 1
LORM
ONT
ST ANDREDE CUBZAC
LE BOUSCAT
PESSACLIBOURNE 2
MERIGNAC
ENTRE-
DEUX-MERS
BXCENTRE
BXNORD
ST MEDARDEN JALLES
TALENCE
BXBEGLES
LA REOLE
ARCACHONSUD
BLAYE
GRADIGNAN
FLOIRAC
ARCACHONNORD
LESPARRE
LANGON
LIBOURNE 1
LORM
ONT
ST ANDREDE CUBZAC
LE BOUSCAT
PESSACLIBOURNE 2
MERIGNAC
ENTRE-
DEUX-MERS
BXCENTRE
BXNORD
ST MEDARDEN JALLES
TALENCE
BXBEGLES
LA REOLE
ARCACHONSUD
BLAYE
GRADIGNAN
FLOIRAC
ARCACHONNORD
LESPARRE
LANGON
FLOIRAC
GRADIGNAN
PESSAC
ST MEDARDEN JALLES
LE BOUSCAT
TALENCELO
RMO
NT
ENTRE-
DEUX-MERS
MERIGNAC
BXBEGLES
BXNORD
BXCENTRE
FLOIRAC
GRADIGNAN
PESSAC
ST MEDARDEN JALLES
LE BOUSCAT
TALENCELO
RMO
NT
ENTRE-
DEUX-MERS
MERIGNAC
BXBEGLES
BXNORD
BXCENTRE
DSDEN DE LA GIRONDE
DAGIR - BAJESBD CARTOIGN-Paris-2004Reproduction Interdite
4
CHIFFRES CLES DU DEPARTEMENT
Dossier de rentrée 2014 - 2015
FIC
HE
1.1
3015
Kilomètres0
ARCACHON ARCACHON NORDNORD PESSACPESSAC
ARCACHONARCACHONSUDSUD
LESPARRELESPARRE
MERIGNACMERIGNAC
LIBOURNE 2LIBOURNE 2FLOIRACFLOIRAC
LA REOLELA REOLE
TALENCE
TALENCE
BX BX CENTRECENTRE
BX BX BEGLESBEGLES
BX BX NORDNORD
GRADIGNANGRADIGNAN
ST ANDRE ST ANDRE DE CUBZACDE CUBZAC
ENTRE-
ENTRE-
DEUX-MERS
DEUX-MERS
LORM
ONT
LORM
ONT
LIBOURNE 1LIBOURNE 1
LANGONLANGON
LEBOUSCAT
LEBOUSCAT
ST MEDARD ST MEDARD EN JALLESEN JALLES
BLAYEBLAYE
LEGE-CAP-FERRET
ANDERNOS-LES-BAINS
ST-JEAN-D'ILLAC
LE TEICH
LA TESTE-DE-BUCH
ST-SAUVEUR
ST-SEURIN-DE-CADOURNE
ST-GERMAIN-D'ESTEUIL
LESPARRE-MEDOC
ST-YZANS-DE-MEDOC
COUQUEQUES
ST-CHRISTOLY-MEDOC
CIVRAC-EN-MEDOC
PRIGNAC-EN-MEDOC
ST-ESTEPHE
MERIGNAC
ROQUEBRUNE
ST-FELIX-DEFONCAUDE
MERIGNAS
LUGASSONST-ANTOINE
NAUJAN-ET-POSTIAC
LANDERROUET-SUR-SEGUR
MARTRES
ST-BRICE
ST-LAURENT-DU-B
SAUVETERRE-DE-GUYENNE
ST-SULPICE-DE-P ST-MARTIN-
DU-PUY
CASTELMORON-D'ALBRET
NEUFFONS
MESTERRIEUX
ST-MARTIN-DE-LERM
ST-HILAIRE-DU-BOIS
COUTURES
RIMONS
ST-EXUPERYST-LAURENT
-DU-P
AURIOLLES
LES ESSEINTES
LOUBENS
ST-SEVEST-HILAIRE-
DE-LA-NOAILLE
ST-SULPICE-DE-G
FOSSES-ET-BALEYSSACST-MICHEL
-DE-LAPUJADE
MONSEGUR
PELLEGRUE
ST-FERME
GIRONDE-SUR-DROPT
STE-GEMME
COURS-DE-MONSEGUR
PUYBARBAN
MONTAGOUDIN
FONTETMONGAUZY
LAMOTHE-LANDERRON
ST-VIVIEN-DE-M
TAILLECAVAT
BAIGNEAUX
ST-GENIS-DU-BOIS
ST-MARTIAL
STE-FOY-LA-LONGUE
ST-ANDRE-DU-B
CAUDROT
ST-MARTIN
ST-PIERRE
ST-VINCENT-DE-PERTIGNAS
ESPIET
COURPIAC
ROMAGNEFALEYRAS
DARDENACBLESIGNAC
ST-PIERRE-DE-BAT
MONPRIMBLANC
MOULON
TIZAC-DE-CURTON
CAMIAC-ET-ST-DENIS
ST-QUENTIN-DE-BARON
LOUPES
ST-GENES-DE-LOMBAUD
HAUX
LA SAUVEST-LEON
SADIRAC
LANGOIRAN
VILLENAVE-DE-RIONS
LESTIAC
ST-GERMAIN-DU-PUCH
BONNETAN
FARGUESST-HILAIRE
CARIGNAN-DE-BX
LIGNAN-DE-BX
ARTIGUES-PRES-BX
MADIRAC
LE TOURNE
TABANAC
ST-CAPRAIS-DE-BX
BAURECH
BEAUTIRAN
ISLE-SAINT-GEORGES
CAMBLANES-ET-MEYNAC
BEGUEY
RIONS
ST-MEDARD-D'EYRANS
PORTETSCASTRES-GIRONDE
AYGUEMORTE-LES-GRAVES
ST-SELVE
BORDEAUX
VILLENAVE-D'ORNON
LE HAILLAN
ST-MEDARD-EN-JALLES
COURS-LES-BAINS
LIGNAN-DE-BAZAS
ST-MICHEL-DE-
FRONSAC
LES BILLAUXLALANDE-
DE-POMEROL
ST-DENIS-DE-PILE
SAVIGNAC-DE-L'ISLE
GALGON
GENISSACST-SULPICE-
DE-FALEYRENS
ST-GERMAIN-DE-LA-RIVIERE
AUBIE-ET-ESPESSAS
ST-ANTOINE
ST-ROMAIN-LA-VIRVEE
LUGON-ET-L'ILE-DU-CARNAY
CADILLAC-EN-FRONSADAIS
CUBZAC-LES-PONTS
LA LANDE-DE-FRONSAC
ST-ANDRE-DE-CUBZAC
ST-GERVAIS
ST-LAURENT-D'ARCE
SALIGNAC
ST-GENES-DE-FRONSAC
MARCENAIS
CAVIGNAC
ST-SULPICE-ET-CAMEYRAC
ASQUES
ST-LOUBES
CIVRAC-DE-BLAYE
ST-MARIENS
LA RIVIERE
TIZAC-DE-LAPOUYADE
FRONSAC
ST-AIGNAN
CADARSAC
ST-CIERS-D'ABZAC
ST-MARTINDU-BOIS
ST-MARTIN-DE-LAYE
ST-PEY-D'ARMENS
ST-HIPPOLYTE
ST-EMILION
ST-LAURENT
ST-CHRISTOPHE-DES-BARDES
LES ARTIGUES-DE-LUSSAC
ST-JEAN-DE-BLAIGNAC
STE-TERRE
ST-AUBIN-DE-BRANNE
ST-VINCENT-DE
-PAUL
PRIGNAC-ET-MARCAMPS
ST-VIVIEN-DE-BLAYE
AMBARES-ET-LAGRAVE
ST-LOUIS-DE-MONTFERRAND
CARBON-BLANC
STE-EULALIE
BASSENS
ST-CHRISTOLY-DE-BLAYE
STE-RADEGONDE
CAMPS-SUR-L'ISLE
ST-MAGNE
ST-ETIENNE-DE-LISSE STE
-COLOMBE
LUSSAC
ST-MEDARD-DE-GUIZIERES
ST-GENES-DE-CASTILLON
LE FIEU
CASTILLON-LA-BATAILLE
PETIT-PALAIS-ET-CORNEMPS
ST-PHILIPPE
ST-SAUVEUR-DE-PUYNORMAND
BELVES
FRANCS
PUYNORMAND
ST-CIBARD
GARDEGAN-ET-TOURTIRAC
LES SALLES-DE-CASTILLON
ST-SEURIN-SUR-L'ISLE
SAINT-PEY-DE-
CASTETS
STE-FLORENCE
CIVRAC-SUR-DORDOGNE MOULIETS
FLAUJAGUES
JUILLAC
PESSAC-SUR-DORDOGNE
ST-AVIT-DE-SOULEGE
ST-QUENTIN-DE-CAPLONG
CASTETS-EN-D
ST-LOUBERTST-PARDON
LOUPIAC-DE-LA-REOLE
CASTILLON-DE-C
BIEUJAC
LES LEVES
ST-ANDRE-ET-APPELLES
EYNESSE
ST-GERMAIN
STE-CROIX-DU-MONT
GABARNAC
ST-PIERRE-DE-MONS
LE PIAN
ST-MACAIRE
ST-MAIXANT
LABESCAU
AUBIAC
CADILLAC
LOUPIAC
ROAILLAN
LE NIZAN
BIRAC
GRIGNOLS
SILLAS
LERM-ET-MUSSET
ST-MICHEL-DE-CASTELNAU
ESCAUDES
GOUALADE
GISCOS
ST-LEGER-DE-BALSON
LANDIRAS
ST-SYMPHORIEN
BOURIDEYS
ST-MICHEL-DE-RIEUFRET
CHAMADELLE
ST-YZAN-DE-SOUDIAC
LES EGLISOTTES-ET-CHALAURES
ST-CHRISTOPHE-DE-DOUBLE
ST-MORILLON
TEUILLACST-TROJAN
ST-SEURIN-DE-BOURG
ST-CIERS-
DE-CANESSE
GAURIAC
VILLENEUVE
BAYON-SUR-GIRONDE
LABARDE
CANTENAC
ST-GIRONS-D'AIGUEVIVES
LE TAILLAN-MEDOC
ST-MARTIN-LACAUSSADE
ST-PAUL
BLAYE
LAMARQUE
CUSSAC-FORT-MEDOC
ST-SEURIN-DE-CURSAC
ST-AUBIN-DE-MEDOC
CASTELNAU-DE-MEDOC
MOULIS-EN-MEDOC
LISTRAC-MEDOC
ST-JULIEN-BEYCHEVELLE
ST-SAVIN
GENERACST-GENES-DE-BLAYE
FOURS
ST-ANDRONY
ST-AUBIN-DE-BLAYEBRAUD-ET
-ST-LOUIS
ST-ANTOINE-SUR-L'ISLE
ST-LAURENT-MEDOC
SAINTE-HELENE
BRACH
SAINT-CIERS-SUR-GIRONDE
ST-CAPRAIS-DE-BLAYE
ST-PALAIS
PLEINE-SELVE
QUEYRAC
ST-MAGNE
ARCACHON
LUGOS
BELIN-BELIET
VALEYRAC
GRAYAN-ET-L'HOPITAL
JAU-DIGNAC-ET-LOIRAC
VENSAC
SAINT-VIVIEN-DE-MEDOC
TALAIS
RIOCAUD
LA ROQUILLE
ST-PHILIPPE-DU-SEIGNAL
PINEUILH
STE-FOY-LA-GRANDE
SOULAC-SUR-MER
LE VERDON-SUR-MER
ST-AVIT-ST-NAZAIRE
ABZAC
AILLAS
AMBES
ANGLADE
ARBANATSARBIS
ARCINS
ARES
ARSAC
ARVEYRES
AUDENGE
AUROS
AVENSAN
BAGAS
BALIZAC
BARIE
BARON
LE BARP
BARSAC
BASSANNE
BAYAS
BAZAS
BEGADAN
BELLEBAT
BELLEFOND
BERNOS-BEAULAC
BERSON
BERTHEZ
BEYCHAC-ET-CAILLAU
BIGANOS
BLAIGNAC
BLAIGNAN
BLANQUEFORT
BLASIMON
BOMMES
BONZAC
BOSSUGAN
BOULIAC
BOURDELLES
BOURG
LE BOUSCAT
BRANNE
BRANNENS
BROUQUEYRAN
BRUGES
BUDOS
CABANAC-ET-VILLAGRAINS
CABARA
CADAUJAC
CAMARSAC
CAMBES
CAMIRAN
CAMPUGNAN
CANEJAN
CANTOIS
CAPIAN
CAPLONG
CAPTIEUX
CARCANS
CARDAN
CARS
CARTELEGUE
CASSEUIL
CASTELVIEL
CAUMONT
CAUVIGNAC
CAZALIS
CAZATS
CAZAUGITAT
CENAC
CENON
CERONS
CESSACCESTAS
CEZAC
CISSAC-MEDOC
CLEYRAC
COIMERES
COIRAC
COMPS
COUBEYRAC
COUTRAS
CREON
CROIGNON
CUBNEZAIS
CUDOS
CURSAN DAIGNAC
DAUBEZE
DIEULIVOL
DONNEZAC
DONZAC
DOULEZON
ESCOUSSANS
ETAULIERS
EYRANS
EYSINES
FARGUES
FLOIRAC
FLOUDES
FRONTENAC
GAILLAN-EN-MEDOC
GAJAC
GANS
GAURIAGUET
GENSAC
GORNAC
GOURS
GRADIGNAN
GREZILLAC
GUILLAC
GUILLOS
GUITRES
GUJAN-MESTRAS
HOSTENS
HOURTIN
HURE
ILLATS
IZON
JUGAZAN
LA BREDE
LACANAU
LADAUX
LADOS
LAGORCE
LANDERROUAT
LANGON
LANSAC
LANTON
LAPOUYADE
LAROQUE
LARTIGUE
LARUSCADE
LATRESNE
LAVAZAN
LEOGEATS
LEOGNAN
LIBOURNE
LIGUEUX
LISTRAC-DE-DUREZE
LORMONT
LOUCHATS
LUCMAU
LUDON-MEDOC
LUGAIGNAC
MACAU
MARANSIN
MARCILLAC
MARGAUX
MARGUERON
MARIMBAULT
MARIONS
MARSAS
MARTIGNAS-SUR-JALLE
MARTILLAC
MASSEILLES
MASSUGAS
MAURIAC
MAZERES
MAZION
MIOS
MOMBRIER
MONTAGNE
MONTIGNAC
MONTUSSAN
MORIZES
MOUILLAC
MOURENS
NAUJAC-SUR-MER
NEAC
NERIGEAN
NOAILLAC
NOAILLAN
OMET
ORDONNAC
ORIGNE
PAILLET
PAREMPUYRE
PAUILLAC
LES PEINTURES
PERISSAC
PESSAC
PEUJARD
LE PIAN-MEDOC
PLASSAC
PODENSAC
POMEROL
POMPEJAC
POMPIGNAC
PONDAURAT
PORCHERES
LE PORGE
LE POUT
PRECHAC
PREIGNAC
PUGNAC
PUISSEGUIN
PUJOLS-SUR-CIRON
PUJOLS
LE PUY
QUINSAC
RAUZAN
REIGNAC
LA REOLE
RUCH
SABLONS
SAILLANS
SAINT-COME
SALAUNES
SALLEBOEUF
SALLES
SAMONAC
SAUCATS
SAUGON
SAUMOS
SAUTERNES
SAUVIAC
SAVIGNAC
SEMENS
SENDETS
SIGALENS
SOULIGNAC
SOUSSAC
SOUSSANS
TALENCE
TARGON
TARNES
TAURIAC
TAYAC
LE TEMPLE
TOULENNE
TRESSES
LE TUZAN
UZESTE
VAYRES
VENDAYS-MONTALIVET
VERAC
VERDELAIS
VERTHEUIL
VIGNONET
VILLANDRAUT
VILLEGOUGE
VIRELADE
VIRSAC
YVRAC
MARCHEPRIME
BEGLES
BX BX CENTRECENTRE
FLOIRACFLOIRAC
TALENCE
TALENCE
BX BX BEGLESBEGLES
GRADIGNANGRADIGNAN
LE BOUSCATLE BOUSCAT LORMONTLORMONT
BX BX NORDNORD
ENTRE-ENTRE-DEUX-MERSDEUX-MERS
PESSACPESSAC
MERIGNACMERIGNAC
BOULIACCARIGNAN-
DE-BX
VILLENAVE-D'ORNON
BEGLES
BASSENS
ARTIGUES-PRES-BX
LE TAILLAN-MEDOC
LE HAILLAN
BORDEAUX
LE BOUSCAT
MERIGNAC
PESSAC
CARBON-BLANC
STE-EULALIE
BRUGES
CAMBLANES-ET-MEYNAC
CENAC
CENON
EYSINES
FARGUES-SAINT-HILAIRE
FLOIRAC
GRADIGNAN
LATRESNE
LIGNAN-DE-BORDEAUX
LORMONT
TALENCE
TRESSES
YVRAC
Les Circonscriptions du Premier Degré de la Gironde à la rentrée 2013
(21 ordinaires cartographiées; 2 ASH; 1 IENA)
DSDEN GIRONDEDAGIR BAJESBD CARTO
IGN - Paris - 2004Reproduction interdite
ASH : Adaptation et Scolarisation des élèves en situation de handicap
IENA : Inspecteur de l'Education Nationale Adjoint à l'Inspecteur d'Académie
CARTOGRAPHIE DU PREMIER DEGRE
4
Téléchargez les cartes des 21 circonscriptions.
En savoir plus sur le «premier degré» en Gironde.
CHIFFRES CLES DU DEPARTEMENT
Dossier de rentrée 2014 - 2015
FIC
HE
1.2
Effectifs :Dans le second degré, 104 250 élèves étaient scolarisés dans les établissements publics du départe-ment à la rentrée 2013.
Une augmentation de 1 189 élèves est attendue à la rentrée 2014.
Moyens :Le département dispose de 7 395 postes de professeurs dans le se-cond degré.
SECOND DEGRE EN GIRONDE
@Téléchargez la carte des établissements du second
degré au format A4
Structures et réseaux :A la rentrée 2014, la Gironde compte :
• 104 collèges publics, 28 privés sous contrat
• 31 lycées généraux, techno-logiques publics, 14 privés sous contrat
• 24 lycées professionnels pu-blics et 10 privés sous contrat
• 2 EREA publics• 28 Segpa• 10 CIO• 10 zones d’animation péda-
gogique (ZAP) • 21 collèges classés en ré-
seau de réussite scolaire dont 1 ECLAIR et 1 REP+
BLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYEBLAYE
ARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHONARCACHON
BX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORDBX NORD
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LA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLE
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LA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLELA REOLE
LA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCHLA TESTE-DE-BUCH
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BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX BORDEAUX RIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITERIVE DROITE
BORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORDBORDEAUX NORD
BORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUDBORDEAUX SUD
LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC LE TAILLAN-MEDOC
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Les établissements publics
du Second Degré
en Gironde à la Rentrée 2013
BD CARTOIGN - Paris 2004Reproduction Interdite
Lycée d'Enseignement Adapté (LEA)
Lycée Général et Technologique
Lycée Professionnel
Collège
DSDEN GIRONDEBAJES - Ramsese
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CHIFFRES CLES DU DEPARTEMENT CHIFFRES CLES DU DEPARTEMENT
Dossier de rentrée 2014 - 2015
FIC
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1.2
84 % des élèves obtiennent le DNB à la session de juin 2014, ces résultats sont en augmentation de 0.4 points par rapport à la session 2013
Année 2012 2013 2014S 90.5 % 92.3 % 92 %L 85.6 % 91.7 % 89.1 %
ES 86.1 % 89.7 % 88.9 %
Gironde 88.2 % 91.3 % 90.5 %
RESULTATS DANS LE SECOND DEGRE
Les taux de réussite sont plus élévés dans le domaine du « Service » que dans celui de la « Production », respectivement 83,3% de lauréats en CAP Production pour 90,3% en Service.
Concernant le baccalauréat professionnel, le taux de réussite est de 84,9%.
Série générale : 84,5 % Série professionnelle : 78,4 %
Avec 90,5 % de lauréats au baccalauréat général, le département de la Gironde se place à 1,3 points d’écart du score de l’Académie, lequel se situe à 91.8 %.
Résultats aux sessions de juin
Le redoublementDéjà très bas au collège, le taux de redoublement 6ème, 4ème, 3ème s’est main-tenu à un niveau bas : 3.9 %
Au lycée, le redoublement en fin de 2nde GT a légèrement progressé passant de 6,2% à 6,9 % mais la demande vers la voie professionnelle a diminué et s’établit à 6,9 %.
Les décisions d’orientationLes décisions d’orientation en 2nde GT ont progressé de 2,7 points pour s’établir à 72,8%. Ces décisions étaient 67.7% en 2012 et 70.1% en 2013. Cette hausse concerne quasiment toutes les ZAP.
Année 2012 2013 2014Bac Pro 80,3% 83% 84,9 %
CAP 85,8% 86,8% 84,9 %BEP 85,8% 88% 86,1 %
Lycées, Lycées professionnels et EREA Publics et privés sous contrat
Collège
Lycée d’enseignement général et technologique
Lycée professionnel
Chiffres clés de l’orientation
Série générale : 90.5 % Série technologique : 90.6 %
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Dossier de rentrée 2014 - 2015
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2.1
MIEUX REPONDRE AUX BESOINS DES ELEVES
La refondation de l’école de la RépubliqueDepuis deux ans, l’école est engagée dans un proces-sus de refondation au service de tous les élèves. Cette refondation porte d’abord sur la réforme des rythmes scolaires, qui entraîne des temps d’enseigne-ment moins longs et plus respectueux des besoins des enfants.
La personnalisation des parcours est un autre axe de travail : activités pédagogiques complémentaires, maîtres supplémentaires, accueil des enfants de
moins de trois ans sont autant de dispositifs au service des élèves. Le troisième point de la refondation est l’entrée de l’école dans l’ère du numérique. Utiliser les outils et les ressources numériques dans la classe est un enjeu majeur de la réussite de nos élèves.
Enfin, au travers du conseil école-collège et de la relance de l’éducation prioritaire, nous travaillons à construire une culture commune entre les ensei-gnants du premier et du second degré.
La réforme des rythmes scolaires en Gironde
La création d’un pôle de pilotage entre l’Educa-tion nationale sur la circonscription de Blaye et la communauté des communes de Bourg a permis de mettre en place la réforme dans une approche croisée et partagée. L’existence d’un projet de circonscription, partagé avec celui du collège a facilité les échanges et le dialogue avec les élus et les services de la Communauté de communes.
La mise en place de la réforme a débuté par l’ana-lyse des besoins du territoire et l’évaluation des ressources. La recherche de cohérence et le res-pect des compétences des différents acteurs a permis d’anticiper les difficultés.
Le projet éducatif territorial (PEDT) s’intègre au pro-jet éducatif local et s’articule autour de 5 objectifs éducatifs principaux. Les temps d’activités périsco-laires sont régis par une convention de partenariat entre chaque municipalité, l’école, les associations de parents d’élèves et les intervenants dans la-quelle sont définis les objectifs pédagogiques.
Des indicateurs de réussite ont été ciblés pour permettre au comité de pilotage de mesurer l’effi-cacité du projet et de communiquer avec les dif-férents partenaires lors de regroupements trimes-triels d’échanges et de concertation et dans son bilan annuel.
La démarche générale a donc conduit à engager un travail étroit entre les équipes enseignantes, les municipalités, la communauté de communes, les parents d’élèves et les projets d’écoles pour proposer des contenus qui soient le plus adap-tés au rythme biologique journalier des diffé-rentes tranches d’âges, et en cohérence avec la démarche et l’attente des enseignants.
Des projets d’organisation du temps scolaire (POTS) différents sur le territoire ont ensuite été proposés pour permettre la mise en œuvre de ce PEDT dans une perspective positive pour tous.
A Moulon, la mise en place des nou-veaux rythmes s’est construite autour d’un équilibre entre les dif-férents temps propo-sés par la réforme : le temps scolaire, le temps des activités périscolaires (TAP) et le temps familial.
La réforme a modifié les représentations d’une journée de classe et un premier bilan fait état d’une amélioration des conditions d’appren-tissage. L’allègement de la journée d’école, et surtout de l’après-midi de classe constitue une réussite pour l’ensemble des enseignants. Au moment de la préparation de la nouvelle or-ganisation, les matinées apparaissaient comme denses mais la pratique a montré qu’en amé-nageant un temps d’accueil adapté et une mise en route progressive des apprentissages, les enfants s’adaptent à ce nouveau rythme. De plus, la mise en place de la réforme a permis à chacun de s’informer et de parfaire ses connais-sances sur les rythmes biologiques des élèves.
Le respect des rythmes naturels d’apprentissage et de repos des enfants a favorisé la réussite à l’école de l’ensemble des écoliers. Elle a permis de penser les journées des enfants comme un équilibre entre les temps d’instruction, de loisirs et familiaux. Ce dernier point fut d’ailleurs une va-riable majeure au moment de construire l’école de demain pour tous les élèves moulonnais.
Des points restent cependant à améliorer au cours des années qui viennent. La scolarisation des enfants le mercredi matin est parfois difficile à mettre en place avec certaines familles. Un travail pédagogique d’accompagnement de ces familles sera mis en place dès la rentrée 2014.
Un exemple à l’échelle d’une communauté de communes.
Quel impact sur les apprentissages ? Témoignage à l’école du Moulon dans la cir-conscription de Libourne II.
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2.1
Dossier de rentrée 2014 - 2015
FIC
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2.1
FAVORISER LA PERSONNALISATION DES APPRENTISSAGES
Le dispositif «Plus de maîtres que de classes»
Une scolarisation précoce pour mieux réussir à l’école
Le dispositif « plus de maîtres que de classes » vise à prévenir les difficultés d’apprentissage des élèves ou à y remédier si certaines sont déjà installées. La mise en œuvre du dispositif relève donc d’une véritable démarche de projet au service des élèves, qui implique l’ensemble de l’équipe pédagogique des écoles concernées.
Cette mise en œuvre doit respecter les principes suivants : • Bien choisir les élèves concernés et cibler un travail en petit groupe pour eux. Le principe est de privilégier
l’intervention à deux enseignants dans la même classe (co-intervention) en veillant à ce que le maître supplémentaire ne soit pas le seul à s’occuper des élèves en difficulté.
• Articuler l’action du maître supplémentaire en cohérence avec les autres dispositifs d’aide aux élèves, notamment l’action du RASED.
• Evaluer régulièrement les effets du dispositif sur les résultats des élèves pour en améliorer la mise en œuvre.
Quels bénéfices pour les élèves ? Exemple dans une école de la circonscription de Bordeaux-NordL’action du maître supplémentaire s’est inscrite dans la mise en œuvre d’un dis-positif pédagogique, les modules d’approfondissement des compétences en lec-ture-écriture («MACLE»). Conçu par André Ouzoulias, dans les années 80, le dis-positif «MACLE» permet de mettre en œuvre dans des petits groupes homogènes, un apprentissage dans le champ « Maîtrise de la Langue », massé dans le temps.
Des élèves d’un même niveau sont répartis selon leurs difficultés ou réussites. La présence du maître supplé-mentaire permet de réduire la taille des groupes. Les tâches proposées aux élèves dans chaque groupe tiennent compte des niveaux de compétences acquis en proposant des progressivités des obstacles à surmonter. Les éva-luations finales ont pour objectif de mettre en lumière les progrès de chaque élève.
Dans la recherche d’une plus grande équi-té, 7 dispositifs d’accueil et de scolarisation d’enfants de moins de 3 ans ont ouvert leurs portes à la rentrée 2013 dans des secteurs d’éducation prioritaire, en milieu rural et urbain. Un huitième dispositif ouvre à la rentrée 2014.
Chaque dispositif dispose d’un projet péda-gogique spécifique et explicite pour les fa-milles. Une large part est faite à l’accueil des parents.
La propreté de l’enfant n’est pas exigée. La durée de présence à l’école peut varier en fonction de ses besoins et capacités. L’es-pace et le matériel sont adaptés.
L’enseignant est accompagné d’un ATSEM (agent territorial des écoles maternelles) mise à disposition par la municipalité sur la totalité du temps scolaire.
Dans une dynamique de partenariat inter-institutionnel et de concertation avec les partenaires petite enfance, les enseignants nommés sur ces dispositifs en Gironde, re-çoivent une formation à laquelle est associé le conseil général/PMI (protection maternelle et infantile).
Les enseignants travaillant par situations complexes dans le département font le constat que les élèves accu-mulent des connaissances selon une démarche d’ap-prentissage qui sollicite sou-vent l’addition des savoirs. Ces élèves ne parviennent pas toujours à mobiliser leurs acquis au-delà du contexte d’apprentissage.
Afin de les aider à mieux réin-vestir leurs compétences, ils sont progressivement passés d’une logique d’enseigne-ment à une logique d’entraî-nement, sur la base d’un postulat assez simple : les compétences des élèves se construisent en classe avec l’enseignant, en s’exerçant face à des situations d’em-blée complexes.
Modalité d’expression de l’enseignement par compé-tences, la situation complexe place les élèves durablement
en recherche de solutions, de façon individuelle ou col-lective. Elle nécessite de la part de celui qui apprend, la mobilisation, le tri et la com-binaison de plusieurs res-sources dans le cadre d’une démarche non guidée préala-blement. L’élève tente d’éla-borer sa propre stratégie de résolution en faisant appel à ses ressources internes, connaissances, attitude et à des ressources externes, supports, pairs…
Les enseignants qui en font usage, éprouvent de la satis-faction professionnelle en pouvant tout à la fois solliciter les élèves en réussite et venir aider ceux qui en ont besoin.
Il ne s’agit pas de renoncer à tout enseignement orga-nisé et transmissif. On peut fort bien imaginer la coexis-tence harmonieuse des deux logiques.
Enseigner par situations complexes
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2.2
FAIRE EVOLUER LES PRATIQUES
Le numérique est un outil pédagogique transversal qui doit favoriser et faciliter les apprentissages de tous les élèves. Il permet aussi de suivre le parcours de chaque élève au travers des différents cycles du premier degré au second degré et de conserver les documents, les productions qui lui seront nécessaires dans sa scolarité. Les ENT (environnements numériques de travail) sont déployés en partenariat avec les collecti-vités territoriales à cet effet.
Pour l’éducation au numérique, l’enjeu est de favoriser les apprentissages techniques des élèves (par exemple apprendre à coder), mais aussi de leur apprendre que la maîtrise technique n’est pas tout. Un apprentissage des dangers et des usages raisonnés d’internet, par exemple et des réseaux sociaux en particulier est ici indispensable.
Si l’information est disponible pour tous via internet, elle doit être traitée avec discernement, comprise et analysée. L’éducation aux media et à l’internet responsable doit permettre aux élèves de devenir des citoyens numériques qui exercent leur esprit critique. C’est un enjeu fondamental.
Dans le domaine des pratiques pédagogiques, le numérique a trois vocations essentielles. D’abord, il s’agit d’aider les enseignants à diversifier leurs pratiques pédagogiques pour mieux s’adresser à tous les élèves afin de créer des situations d’apprentissage qui assurent la différenciation. L’utilisation des outils audio-vi-suels dans l’enseignement des langues vivantes, des logiciels de géométrie dynamique en mathématiques, des outils internet en géographie ou du traitement de texte pour travailler l’orthographe en sont autant d’exemples, sans oublier la mise à disposition gratuite de ressources de qualité tant pour les enseignants que pour les élèves. Ensuite, le numérique peut être un outil pour répondre aux besoins particuliers des élèves, à la fois pour mieux scolariser les élèves en situation de handicap, pour proposer un accompagne-ment personnalisé aux élèves qui connaissent des difficultés dans les apprentissages et aussi à ceux qui sont plus avancés. Enfin, le numérique est un objet et un outil de formation pour les enseignants.
Le numérique, vecteur de renouvellement des pratiques pedagogiques
L’évolution des pratiques d’évaluationDepuis une vingtaine d’année, les pratiques d’évaluation des résul-tats des élèves par les enseignants ne cessent d’évoluer.
Ainsi l’usage de la notation s’est souvent réduit au profit de l’éva-luation par compétences. Plutôt que de chiffrer le niveau de perfor-mance d’un élève, cette pratique a pour objet d’évaluer sa faculté à utiliser à bon escient, dans des situations variées, une connais-sance acquise.
En effet, le but fixé par la Nation au système scolaire est que tout élève, à la fin de la scolarité obligatoire, maîtrise le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Ce socle commun s’articule autour de sept grandes compétences. Il doit permettre la poursuite d’études, la construction d’un avenir personnel et professionnel et préparer à l’exercice de la citoyenneté.
Exemple au collège Emile Durkheim de Peujard.Avec le projet d’expérimentation de classes sans note (6ème et 5ème) initié en septembre 2010, les pra-tiques d’évaluation des élèves ont évolué en même temps que les pratiques d’enseignement. Plus centrées sur l’acquisition des apprentissages, elles permettent avant tout de mesurer les progrès de l’élève et de communiquer sur un niveau d’acquisition.
L’apparition des compétences transversales dans le référentiel dès 2011 entraîne différents pratiques communes d’évaluation : • des grilles d’évaluation communes,
• un référentiel communiqué aux élèves et à leur famille en début d’année,
• plus d’importance donnée à l’appréciation profes-sorale sur les productions écrites et sur les bulle-tins scolaires,
• des contrôles des connaissances courts mais réguliers,
• une expérimentation de l’évaluation des compé-tences acquises par les élèves sur des tâches complexes,
• des actions de remédiation davantage individualisées.
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2.2
SE MOBILISER POUR LA FORMATION
Des enseignants bien formés pour placer tous les élèves sur le chemin de la réussite.
La mise en œuvre des écoles supérieures du professorat et de l’éducation a pour but d’accroître le niveau d’expertise professionnelle des enseignants. Pour ce faire, ces derniers doivent également être suivis et accompagnés par des formateurs aux compétences accrues.
Les futurs enseignants seront d’abord formés, dans le cadre de masters spécialisés, par des universitaires mais aussi par des professionnels aguer-ris, recrutés au sein de l’éducation nationale sur la base de compétences dans le domaine de l’enseignement, mais aussi de la formation d’adulte. Par exemple, les enseignants formateurs du 1er degré intervenant à l’ESPE sont titulaires d’un examen (le CAFIPEMF) certifiant conjointement la qualité de leur pratique comme enseignants de terrain et comme formateur d’autres enseignants.
A cet accompagnement par des professionnels de terrain, s’ajoute pour les futurs enseignants, la réalisa-tion de stages en situation, d’abord en observation dans les écoles et les établissements, puis en pratique accompagnée auprès des élèves. Là encore, des universitaires et des professionnels de terrain accom-pagnent et conseillent pour cette première approche des réalités du métier.
Une fois le concours obtenu, les professeurs stagiaires sont également accompagnés. Des tuteurs de terrain leur sont choisis, en lien avec les corps d’inspection, parmi des enseignants reconnus pour leur capacité à transmettre et à accompagner les enseignants débutants. Dans le premier degré, ces tuteurs sont des maîtres formateurs ou des conseillers pédagogiques, là encore titulaires d’un examen certifiant leur compétences de formateurs.
Les tuteurs des enseignants stagiaires bénéficient cette année, d’une formation académique commune au 1er et au 2nd degré. Cette formation a pour but d’accroître leur niveau de compétences, mais aussi de construire une culture commune de la formation initiale des enseignants, entre le premier et le second degré.
Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, les écoles supérieures de la formation et de l’éducation (ESPE) ont été créées à la rentrée de septembre 2013.
L’ESPE Aquitaine accueille tous les futurs enseignants de l’Académie qui se destinent à exercer en maternelle, à l’école élémentaire, en collège ou en lycée. L’ESPE accompagne également les étudiants de licence (L2, L3) bénéficiant d’un emploi d’avenir professeur (EAP).
Les concours enseignants ont été rénovés pour valori-ser davantage les connaissances et compétences pro-fessionnelles des candidats.
La formation dispensée permet une entrée progressive dans le métier. Elle conjugue d’une part des savoirs théoriques et pratiques et d’autre part des périodes de stages en école ou en établissement. Cette formation en alternance est validée par un diplôme de master : le master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF).
Les lauréats des concours 2014 sont affectés au 1er septembre 2014 en qualité de fonctionnaires stagiaires au sein d’une école ou d’un établissement. Au cours de l’année scolaire 2014-2015, ils continueront à se pro-fessionnaliser grâce à un stage correspondant à un mi-temps de service, rémunéré à hauteur d’un temps plein et à la poursuite de leur formation à l’ESPE en master 2 MEEF. Chaque stagiaire sera accompagné par deux tuteurs : un tuteur sur le terrain et un tuteur universitaire à l’ESPE.
La professionnalisation des formateurs
AMELIORER LA COHERENCEDES APPRENTISSAGES POUR ASSURER
LA CONTINUITE DES PARCOURS
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LA CONTINUITE DES PARCOURS
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3.1
FAVORISER LA FLUIDITE DES PARCOURS
La loi de refondation de l’Ecole a fixé les missions du conseil Ecole-Collège pour renforcer la continuité pédagogique au profit, notamment, des élèves les plus fragiles. Sa spécificité est de ne pas avoir de circulaire d’ap-plication pour éviter des effets de modélisation et favoriser la recherche, par chaque établissement, d’une déclinaison concrète des objectifs fixés.
La mise en place du nouveau cycle CM2/6ème a rendu impérieuse la nécessité d’une réflexion péda-gogique dans les domaines suivants : évaluation, histoire de l’élève, prise en charge individualisée, compétences du socle commun, compétences en anglais, climat scolaire. Cela suppose le co-pilotage par le chef d’établis-sement et l’inspecteur de l’éducation nationale de circonscription ; le dispositif présuppose le volonta-risme du chef d’établissement et d’une équipe d’en-seignants motivés.
Au collège de Lège-Cap-Ferret, les acteurs concer-nés ont mis en place des échanges de pratiques
concernant des dispositifs de remédiation, les activi-tés pédagogiques complémentaires (APC), l’accom-pagnement personnalisé en 6ème, l’accompagne-ment éducatif, cela relevant du cadre réglementaire.
A cela, s’est ajouté l’atelier lecture, espace innovant de prise en charge des élèves en difficulté. Ainsi, se rejoignent de fait, sur un sujet de préoccupation majeur, tous les enseignants, ce qui donne vérita-blement sens à la notion de cycle. Ajoutons les ob-servations croisées, les co-interventions, les stages de formation continue communs, des activités édu-catives et culturelles communes, la création d’une sous-commission (avec l’aide de la conseillère pé-dagogique) visant l’apprentissage de l’anglais.
Un tel dispositif vise l’amélioration de la connais-sance réciproque, l’évolution des pratiques péda-gogiques, mais aussi - et cela est fondamental - la continuité des apprentissages qui ne peut qu’amé-liorer la confiance des élèves et donc le climat scolaire.
Une convention de partenariat unit le lycée Elie Faure à Lormont et l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux (« Sciences Po Bordeaux »).
Le dispositif «Sciences Po Bordeaux, je le peux parce que je le veux» (JPPJV), consiste à donner aux élèves de Terminale une véritable égalité des chances face au concours d’entrée à l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Bordeaux en leur proposant un module de préparation aux épreuves. La sensibilisation à ce projet com-mence dès la classe de première, par un module de méthodes et de travail sur la presse.Ce projet s’intègre dans une convention avec l’IEP inscrite dans le dispositif national des «cordées de la réussite».
A ce jour, 14 lycéens d’Elie Faure poursuivent leurs études à l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux.
Continuité des parcours et progressivité des apprentissages
Le conseil Ecole-Collège : une évidence pédagogique
Convention de partenariat avec des établissements d’enseignement supé-rieur : exemple entre Sciences Po Bordeaux et le lycée Elie Faure à Lormont
Les évolutions constatées dans le département tendent à une progression de la fluidité des parcours scolaires qui conduit davantage d’élèves à formuler des choix plus ambitieux, notamment des jeunes qui, en raison de leur origine sociale ou territoriale, auraient pu ne pas disposer de toutes les clés pour s’engager avec succès dans une formation.
L’ensemble de ces liaisons (1er degré-2nd degré ; collèges-lycées ; lycées-supérieur) occupe une place es-sentielle pour que l’orientation soit la plus active possible, afin de placer l’élève ainsi que sa famille dans des perspectives lisibles et cohérentes. Si les inégalités exprimées dans les choix d’orientation restent présentes, il est du plus grand intérêt de relever leur réduction sensible là où existent des liaisons école-collège fortement structurées, en particulier au sein de l’éducation prioritaire.
AMELIORER LA COHERENCEDES APPRENTISSAGES POUR ASSURER
LA CONTINUITE DES PARCOURS
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3.1
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3.1
MIEUX ACCOMPAGNER LE PARCOURS DE CHAQUE ELEVE
L’enseignement d’une langue vivante étrangère est obligatoire à l’école élémentaire. Ce principe est mis en œuvre dans toutes les écoles de la Gironde. Cet enseignement est assuré majoritaire-ment par les professeurs des écoles.
Un plan de formation ambitieux en direction des professeurs des écoles reste une priorité pour l’an-née scolaire 2014/2015 et a pour objectif d’amélio-rer encore la qualité des apprentissages.
L’étude de la langue débutée à l’école primaire est naturellement poursuivie au collège.
En outre, afin de favoriser la diversité linguistique, un dispositif « bilangue » est expérimenté depuis deux ans. Il vise l’introduction d’une seconde langue vivante étrangère à partir du CM1 et per-met l’apprentissage de l’allemand, l’espagnol ou le russe dans une cinquantaine d’écoles volontaires du département de la Gironde.
Le baccalauréat professionnel en 3 ans répond à trois objectifs principaux : élever le niveau de quali-fication, réduire les sorties sans diplôme et assurer l’égale dignité des voies de formation.
Ce dernier aspect doit permettre de faire évoluer les représentations liées à l’enseignement profes-sionnel et de l’identifier en tant que parcours de for-mation qualifiante. Le taux d’accès en terminale professionnelle des élèves sortant de 3ème est passé de 40 % à 65 % avec le cursus en 3 ans ; la possibilité de poursuite d’études en BTS est également un fac-teur à prendre en compte.
Différents axes de valorisation sont engagés : conforter l’enseignement professionnel en tant que voie d’excellence et de réussite pour tous, accentuer les pratiques de formation basées sur l’enseignement par compétences et la valorisation des acquis, développer les partenariats avec les branches professionnelles, mettre en avant les manifestations liées à la relation école-entreprise.
Rentrée anticipée dans les lycées de Bazas, Langon et La Réole pour assurer la réussite des élèves à l’entrée au lycée.
Pour favoriser une entrée réussie en seconde pour des élèves de 3ème à la confiance en soi et aux ac-quis peu assurés, tous les établissements de la ZAP Sud Gironde ont œuvré ensemble pour la mise en place d’un nouveau dispositif.
Après le dernier conseil de classe de 3ème, les prin-cipaux de collèges ont reçu les élèves plus fragiles pour leur proposer deux jours de stage sur leur lycée de secteur : 27 et 28 août.
Un binôme constitué d’un enseignant de collège et d’un enseignant de lycée reçoit un groupe de 20 élèves et travaille dans les domaines littéraires et scientifiques.
Une centaine d’élèves au total découvre ainsi leur nouveau lycée et repère les méthodes de travail nécessaires.
Le dispositif « banque de stages» permet aux jeunes des quartiers « politique de la ville », sco-larisés en classe de 3ème, qui ne disposent pas toujours d’un réseau développé pour accéder aux stages, d’intégrer de grandes entreprises leur pro-posant des activités valorisantes.
Une convention de partenariat a été établie entre le CIO de Cenon, des associations de groupements d’entreprises de la Rive-Droite, et huit établisse-ments scolaires de Bordeaux-Bastide, Cenon, Lor-mont, et Floirac où sont implantés les quartiers « politique de la ville ».
Les responsables des groupements d’entreprises (IMS Aquitaine, CREPI, hauts-de-Garonne dévelop-pement, CCI,…) avec l’appui du Délégué du Préfet et du Directeur du CIO sont chargés de développer le réseau d’entreprises ou de services publics par-tenaires et ainsi de dynamiser le dispositif.
En 2013/2014, 53 élèves de 3ème ont été accueillis en entreprises grâce à la « banque de stages ».
Pour en savoir plus : https://sites.google.com/site/banquedestages/
Préparer l’en-trée en seconde
« Banques de stages » : un dispositif innovant
La voie professionnelle, parcours de formation qualifiante.
Favoriser l’équité sur le territoire girondin pour l’apprentissage des langues vivantes à l’école
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LA CONTINUITE DES PARCOURS
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LA CONTINUITE DES PARCOURS
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DEVELOPPER UN PARCOURS D’ORIENTATION PERSONNALISE
Une orientation choisie est indissociable de la mise en place d’un parcours d’éducation à l’orientation tout au long du collège afin que chaque élève puisse acquérir une connaissance solide des différents métiers, des voies et des filières de formation afin d’être en capacité d’effectuer un choix en finde 3ème.
Donner aux familles et aux élèves la décision d’orientation en fin de collège, dans le cadre d’une expérimentation accompagnée par l’inspection générale, suppose l’acquisition par les élèves de la culture (savoirs, savoir-être et savoir faire dont la synthèse est facilitée par les actions de conseil et d’accompagnement)nécessaire à leur vie en société, et en particulier dans ses di-mensions sociale, économique et professionnelle. Culture nécessaire à l’adaptation en classe de seconde des lycées professionnels, technologiques et généraux pour que soit réelle la vocation d’exploration et de déter-mination de ce cycle ; et plus encore au moment de l’orientation post-bac ou de l’insertion dans la vie active.
Ainsi chacun voit bien que l’expérimentation affirme et approfondit la mission du collège : préparer les élèves à assumer de façon responsable les transitions scolaires et professionnelles auxquelles ils seront confrontés.
Une orientation choisie
À la rentrée 2013, la possibilité de laisser aux parents le choix de la voie d’orientation en fin de troisième est expérimentée dans 117 collèges répartis dans 12 académies.
Au collège Dupaty à Blanquefort, une phase de concertation a d’abord été conduite au sein de l’équipe des professeurs en charge des classes de troisième, avec l’appui technique du conseiller principal d’orientation psychologue. La démarche a ensuite consisté à travailler sur la mise en cohérence et la complémentarité des outils existants pour favoriser une orien-tation éclairée de l’élève en fonction de ses capacités, de son investisse-ment et de ses perspectives de pour-suite d’études.
Les observations et recommanda-tions du conseil de classe du deu-xième trimestre ont permis d’accen-tuer le dialogue et l’aide spécifique au choix de l’orientation pour les
élèves en situation de fragilité. Des indicateurs comme les résultats au brevet blanc ont été mis en synergie afin de cibler les élèves susceptibles d’entrer dans la problématique du libre choix de l’orientation et ainsi de prévenir tout échec.
La communication avec les familles, essentielle, s’est déroulée en plu-sieurs étapes :
1- une liaison permanente entre l’équipe de direction, le professeur principal et le conseiller d’orientation a permis d’informer, d’accompagner et de répondre aux attentes et inter-rogations des familles.
2- une réunion collective avec les familles au mois de mai. Il s’agissait d’expliquer aux parents qu’il était possible de faire évoluer le choix de l’orientation dans le sens de l’intérêt de l’élève, de la promo-tion de son ambition et celle de sa famille.
3 - un point autour des probléma-tiques générales de l’orientation post-3ème et plus particulièrement sur les enjeux des filières techno-logiques par le Conseiller d’Orien-tation Psychologue. Il s’agissait de susciter un échange sur les repré-sentations, les attentes mais aussi les craintes des familles sur les choix de la scolarité.
4 - un entretien approfondi proposé à la famille en cas de différences de points de vue avérées.
Le bilan d’étape au terme d’une pre-mière année d’expérimentation est positif.
En 2014-2015, les actions en di-rection des familles seront pour-suivies dans le cadre du parcours de découverte des métiers et des formations. Enfin, une attention particulière sera mise en œuvre sur la transition avec le lycée.
Expérimentation «Du dernier mot aux parents» au collège Dupaty à Blan-quefort : l’enjeu de la communication avec les familles.
AMELIORER LA COHERENCEDES APPRENTISSAGES POUR ASSURER
LA CONTINUITE DES PARCOURS
Dossier de rentrée 2014 - 2015
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Dossier de rentrée 2014 - 2015
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MIEUX PRENDRE EN COMPTE LA DIFFICULTE SCOLAIRE
La MLDS positionne son champ d’action dans la mise en place et l’accompagnement d’actions de préven-tion et de raccrochage dans le cadre des réseaux « formation Qualification Emploi » (FoQualE).
Au-delà des 22 dispositifs destinés aux jeunes de 16-18 ans sans solution, hors de tout système de formation, d’insertion, ou d’accompagnement vers l’emploi, la MDLS réaffirme sa capacité à accompa-gner des jeunes primo-arrivants allophones (disposi-tif d’insertion pour primo-arrivants - DIPA) ou en maî-trise insuffisante de la langue française en poursuite de scolarité (modules Français Langue Etrangère - PRI FLE).
3 objectifs prioritaires sont définis : prévenir le dé-crochage scolaire, faciliter l’accès au diplôme et à la qualification, contribuer à la sécurisation des par-cours de formation.
A l’issue de cette année de construction, le jeune pourra soit candidater pour le lycée ou entrer en contrat de travail par alternance, ou bien encore en-trer dans d’autres parcours de formation proposés par le conseil régional.
La lutte contre les sorties prématurées et sans qualification répond à un objectif national, réaf-firmé dans la circulaire de rentrée 2014.
Des dispositifs liés à la rénovation de la voie pro-fessionnelle permettent de prévenir les abandons en cours de formation : l’accompagnement per-sonnalisé qui a vocation à accompagner le projet de l’élève, les enseignements généraux liés à la spécialité qui apportent un ancrage professionnel, le diplôme intermédiaire pour la sécurisation des parcours. Les périodes de formation en milieu professionnel sont un facteur de motivation à tra-vers la réalisation d’activités en entreprise.
Les deux niveaux de qualification, baccalauréat professionnel et CAP, participent à la réduction des sorties sans diplôme en offrant des parcours diversifiés et un accès possible à des poursuites d’étude. Les passerelles facilitent les change-ments d’orientation vers les autres voies de formation.
Les dispositifs relais constituent un des moyens de lutte contre le décrochage scolaire. En coopération avec la Justice, le Conseil Général et les associations complé-mentaires, ils proposent un accueil temporaire adapté avec un projet pédagogique et éducatif particulier.
En Gironde : • 2 ateliers relais aux collèges Atget de Libourne et
Vaillant de Bordeaux accueillent depuis 2006-2007 12 jeunes par session de 4 à 6 semaines. La prise en charge permet la remobilisation scolaire et un retour rapide dans le collège d’origine.
• 1 classe relais au collège Jean Zay de Cenon depuis 1998 permet l’accueil d’une douzaine de jeunes sur quelques mois et vise la remédiation scolaire afin de retrouver les bases nécessaires à un parcours serein.
• 1 internat relais ouvert en janvier 2014 au collège Saint Joseph de Blanquefort en coopération avec la Fondation des Apprentis d’Auteuil accueille des élèves gravement absentéistes ou en risque majeur de rupture avec l’école. L’accompagnement éducatif renforcé par l’internat pour une année scolaire favo-rise la reprise d’une formation diplômante, l’appren-tissage de la responsabilité et l’autonomie.
La définition même des missions de l’école pri-maire la place au cœur de la dynamique de prévention de l’illettrisme.
Cette logique est reprise et développée au sein du Plan Régional de Lutte et de Préven-tion contre l’Illettrisme qui a été signé dans l’académie de Bordeaux.
Des actions spécifiques ont été mises en œuvre sur certains territoires de l’éducation prioritaire. Dans le département de la Gironde, plusieurs dispositifs particuliers ont été initiés et expéri-mentés dans le but de mesurer les effets de pédagogies qui favorisent la personnalisation des parcours d’élèves rencontrant des difficul-tés dans les apprentissages sans pour autant relever de prises en charge spécialisées. Un travail spécifique a été ainsi mis en œuvre en maternelle dans le champ du langage oral. En cycle 2, des modules d’approfondissement des compétences en lecture et en écriture (MACLE) ont été programmés.
Les dispositifs relais La prévention de l’illettrisme
La lutte contre le decrochage dans la voie professionnelle
La mission de lutte contre le décrochage scolaire (MDLS)
FAVORISER LA REUSSITEEDUCATIVE DE TOUS
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FAVORISER L’EGALITE DES CHANCES
Au cœur de la refondation de l’éducation prioritaire, l’exi-gence de justice de notre Ecole a pour but de réduire les inégalités sociales et scolaires afin de favoriser la réussite de chacun. Dans ce cadre, le réseau REP + Georges Lapierre de Lormont a été choisi comme réseau préfigurateur sur l’académie de Bordeaux.
A l’heure actuelle, les élèves de l’éducation prioritaire réus-sissent 30% moins bien que les autres. Les mesures phares du dispositif REP+ visent à supprimer cet écart trop impor-tant en repositionnant la pédagogie au cœur du système.
Parmi ces mesures, la priorité est donnée au « mieux apprendre » à l’école primaire avec l’accueil des moins de 3 ans. Autre point fort, le dispositif « plus de maîtres que de classes » a pour but de renforcer le travail collectif des enseignants.
Pour faciliter l’entrée des élèves en 6ème, le dispositif d’accompagnement continu, appuyé par l’extension du dispositif D’COL, permettra de soutenir en petits groupes les élèves de 6ème tout au long de la journée jusqu’à 16h30.Du côté des enseignants, du temps sera dédié à la formation, à la concertation, au travail en équipe et au suivi des élèves, à raison d’une heure et demie par semaine au collège et de neuf jours par an dans les écoles, ce qui permettra, grâce à une souplesse dans l’organisation, de poursuivre l’effort déjà engagé depuis quelques années.
Autre point acté : la formation. Un plan de formation continue des professeurs sera mis en place dès la rentrée 2014 afin d’accompagner au plus près les équipes et de leur permettre de « mieux enseigner ».
Enfin, le «mieux piloter » est à l’honneur également, chaque réseau construisant son projet, avec sa colo-ration propre, sur la base des meilleures pratiques pédagogiques. L’objectif est ambitieux mais il est à la hauteur des exigences que la Nation place dans son école.
L’articulation entre les dispositifs d’aide et d’accompagnement des élèves
REFONDATION DE L’EDUCATION PRIORAIRE
La première réponse aux besoins des élèves a lieu dans la classe, par la différenciation pédagogique. Si néanmoins des difficultés émergentes sont constatées, les écoles peuvent recourir aux activités pédagogiques complémen-taires (APC) qui permettent la prise en charge des élèves en petits groupes. Les écoles dont les élèves rencontrent davantage encore de difficultés, bénéficient d’un maître supplémentaire dans le cadre du dispositif «plus de maîtres que de classes ». Cet enseignant intervient aux côtés des maîtres, dans la classe, pour aider à répondre aux besoins des élèves.
Dans le cas d’une difficulté scolaire plus durable et plus installée, il sera fait appel aux maîtres spécialisés des RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté).
Enfin, les élèves non-francophones et les enfants du voyage bénéficient aussi de dispositifs ouverts qui permettent de les accompagner sans pour autant les séparer des autres élèves.
Focus sur le réseau REP + du collège Lapierre à Lormont
En Gironde, à la rentrée 2014, la carte de l’éducation prioritaire se dessine autour de réseaux d’éducation prioritaire dont un REP + et un Eclair. Dans le cadre de la refondation de l’éducation prioritaire dont l’entrée en vigueur est prévue pour la rentrée 2015, un collège girondin est effectivement préfigurateur en 2014. Le collège Lapierre à Lormont et les écoles du secteur partagent donc l’ambition des réseaux d’éducation prioritaire : la pédagogie pour une meilleure réussite des élèves.
Deux objectifs sont fixés pour l’année scolaire 2014-2015 : • renforcer le pilotage départemental de l’éducation prioritaire au service d’une meilleure réussite de tous les
élèves.• améliorer l’articulation entre les politiques menées au titre des quartiers prioritaires et de l’éducation prioritaire.
L’éducation prioritaire en Gironde
FAVORISER LA REUSSITEEDUCATIVE DE TOUS
Dossier de rentrée 2014 - 2015
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Dossier de rentrée 2014 - 2015
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Dès septembre 2013, les accompagnants ayant bénéficié de contrats de droit public durant six ans consécu-tifs, arrivant à échéance entre janvier et septembre 2013 se sont vus proposer des CDD dans l’attente des modifications réglementaires nécessaires à leur embauche en CDI.
Le code de l’éducation a été modifié, les décrets et arrêtés relatifs à leur recrutement, leur rémunération et leur suivi sont parus le 27 juin 2014. 32 personnes sont concernées à ce jour en Gironde.
L’effort soutenu de la DSDEN de la Gironde en faveur des élèves en situation de handicap se poursuit en 2014.
Cette rentrée voit l’ouverture de 4 CLIS - classes pour l’inclusion scolaire - (dans les communes de Blaye, Cenon, Le Teich, St Macaire), 7 ULIS - unités loca-lisées pour l’inclusion scolaire - en collège (Carbon Blanc, Floirac, Langon, La Teste de Buch, Latresne, Lormont, Talence), un poste mis à la disposition de la nouvelle unité pour adolescents du centre hospitalier Charles Perrens, un poste en ITEP (Institut thérapeu-tique, éducatif et pédagogique) ainsi que 3 postes d’enseignants référents.
Enfin, dans le cadre du 3ème plan autisme, une unité d’enseignement voit le jour en école maternelle à Ar-cachon, en collaboration avec l’ADAPEI.
Dans le souci d’une école, qui accueille, intègre et permet à chacun de se construire dans le principe des lois de la République, un dispositif a été mis en place dans les collèges Jacques Ellul , Alienor d’Aquitaine et Blanqui à Bordeaux en partenariat avec la mairie de Bordeaux.
Chaque classe compte 12 élèves. Ils sont pris en charge par un professeur des écoles, aidés trois demi-journées par semaine par un animateur de l’AROEVEN.
Les objectifs visés étaient prioritairement l’appren-tissage du français et l’acquisition des compétences sociales nécessaires à une scolarisation réussie.
34 élèves ont bénéficié d’une prise en charge dans un des trois collèges. Ces élèves ont pour la plus grande partie d’entre eux fréquenté avec régularité les établissements scolaires en s’impliquant dans les apprentissages et en respectant les règles. A l’issue de l’année scolaire une proposition d’orien-tation a été faite pour chacun d’eux. Le disposi-tif expérimental a permis à vingt-cinq élèves sur trente-quatre de s’investir dans la scolarité et d’être maintenant inscrits dans un parcours de formation et de qualification.
Le Centre Académique pour la Scolarisation des Nouveaux Arrivants et des Voyageurs (CASNAV) a 3 missions : procéder à leur évaluation diagnos-tique ; former les enseignants qui les reçoivent dans leurs classes ; publier des ressources péda-gogiques (http://carec.ac-bordeaux.fr/enaf-ev/).
Connaître un élève, mieux l’accueillir et le scolari-ser, en favorisant l’inclusion, sont les objectifs du bilan initial et des formations d’enseignants.
Leur réussite passe par la prise en compte de ces élèves à besoins éducatifs particuliers. En Gironde, ils rejoignent 26 Unités Pédagogiques pour Elèves Allophones Arrivants (UPE2A) dont une pour élèves non scolarisés antérieurement. Un dispositif expérimental sur 3 sites pour les élèves peu scolarisés antérieurement a été ou-vert en 2013 et est reconduit en 2014-2015.
Il y a 579 élèves allophones en Gironde, en UPE2A ou dans les classes ordinaires avec du soutien.
Une ULIS TED (troubles envahissants du développe-ment) accueille dès cette rentrée des élèves porteurs de troubles autistiques ne pouvant pas fréquenter une ULIS « ordinaire ».
Implantée au collège Georges RAYET à Floirac, elle a fait l’objet d’un important travail de parte-nariat entre l’équipe de direction du collège, les parents de ces élèves, les établissements médico-sociaux, les équipes ASH et le rectorat. Les élèves seront dotés de tablettes numériques comportant l’outil « collège+ », élaboré par l’équipe Phoenix de l’INRIA de Bordeaux. Il s’agit d’un programme des-tiné à renforcer et soutenir l’insertion scolaire des personnes avec autisme pour des enseignements fondamentaux en classe ordinaire.
Les auxiliaire de vie scolaire (AVS) en voie de professionnalisation
Les chiffres de l’ASH en Gironde Création d’une ULIS TED
La scolarisation des élèves en situation de handicap (ASH)
La scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés en FranceLe CASNAV : Instance d’évalua-tion et de formation
Un dispositif expérimental pour les élèves peu scolarisés antérieurement
MIEUX ACCOMPAGNER LES ELEVES A BESOINS EDUCATIFS PARTICULIERS
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La lutte contre le harcèlement à l’école
CREER UN ENVIRONNEMENT BIENVEILLANT
Comment diminuer les incivilités et améliorer les relations entre les élèves ? Exemple au collège Champ d’Eymet à Pellegrue.
Depuis 3 ans, un travail est engagé au collège de Pellegrue. Comment s’exprimer devant la classe, comment affirmer son désaccord avec un cama-rade devant le groupe classe sur des sujets person-nels, comment libérer sa parole ?
Des ateliers « philo » et des ateliers « psycho » ont été mis en place dans les classes de 6ème et de 5ème afin de travailler sur la libération de la pensée et de la parole.
Les objectifs sont multiples :
Concernant les ateliers « philo », il s’agissait de pro-poser un espace de réflexion afin de faire prendre conscience aux élèves que la pensée individuelle se construit avec la réflexion des autres. Lors des ateliers, les échanges d’idées sont nom-breux. Les élèves s’expriment « je ne suis pas d’ac-cord avec toi », ils apprennent à entendre ce que les autres pensent, à écouter et à être écoutés.
Les ateliers « psycho » ont pour objectif de travailler sur les émotions et les sentiments : « que ressent l’autre quand je l’insulte », « que ressent l’autre quand il est exclu ». Le groupe classe fonctionne et les échanges sont pertinents.
Dans le cadre de la continuité école-collège, ces ateliers sont également mis en place dans les écoles primaires du secteur autour de différents thèmes : le bonheur, grandir, la vérité, la peur, la différence...
Le bilan est très positif. Les élèves apprécient ce temps où «l’on peut réfléchir». 86 élèves bénéficient des ateliers (6ème et 5ème). Le collège constate une diminution des conflits en lien avec des incivili-tés telles les moqueries et les insultes.
Ces ateliers seront poursuivis en 2014-2015 avec l’appui et l’expertise de l’infirmier scolaire et du conseiller principal d’éducation. D’autres actions sont prévues et notamment un projet autour de la médiation par les pairs.
10 à 15 % des enfants ou des adolescents en âge scolaire sont concernés par le harcèlement à l’école.Il peut s’exercer sous diverses formes : verbale, morale, physique, cyber-harcèlement.
Une politique volontariste est menée par le Ministre de l’Education Nationale depuis janvier 2012 pour la lutte contre le harcèlement à l’école à travers des campagnes nationales, la création d’une délégation chargée de la lutte et de la prévention des violences en milieu scolaire, la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République (8 Juillet 2013).
Ces campagnes reposent sur 4 axes prioritaires, sensibiliser, former, prévenir et prendre en charge. Elles sont relayées dans les territoires :
• au niveau académique avec la création en septembre 2013 d’une cellule de veille, d’aide et d’appui dédiée au climat et au bien-être scolaire (CLIMSCO).
• au niveau départemental avec la création en mars 2012 d’un groupe pluridisciplinaire chargé du traitement des situations portées à la connaissance du Directeur académique par les parents, de la politique de sensibilisation des élèves et des personnels.
• au niveau des zones d’animations pédagogiques grâce à des actions de sensibilisation à destination des équipes.
Un prix « Mobilisons-nous contre le harcèlement » ouvert aux jeunes scolarisés de 8 à 18 ans a été créé pour récompenser les actions de prévention.En Gironde plusieurs établissements ont été nominés pour le jury National pour la réalisation de vidéos ou d’affiches :• Les collèges de Pauillac et de Lussac• Le Lycée Professionnel Elie Faure de Lormont• Le collège de Peujard a reçu le « Prix coup de cœur académique ».
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FAVORISER LA REUSSITEEDUCATIVE DE TOUS
Ce projet départemental participe à l’améliora-tion du climat scolaire en prévenant les com-portements à risques et les violences sexistes. Il s’inscrit dans le cadre de la convention inter-ministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, signée par cinq ministères, le 7 février 2013 pour la période 2013-2018.
Il fait partie intégrante du projet d’établisse-ment et les actions menées sont fédérées au sein des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) avec 3 objectifs priori-taires : • Acquérir et transmettre une culture de
l’égalité entre les sexes • Renforcer l’éducation au respect mutuel et
à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes
• S’engager pour une plus grande mixité des filières de formation et à tous les niveaux d’étude
36 personnels ont été formés sur le départe-ment afin de décliner les actions dans le 1er comme dans le second degré.
L’éducation à la santé et à la citoyenneté contri-bue au bien-être de l’élève et lui permet de s’épa-nouir à l’école, d’y développer ses potentialités, d’y être écouté et reconnu et de développer ses compétences psychosociales. L’éducation à la santé et à la citoyenneté doit être cohérente et pour cela s’inscrire dans la continuité du parcours scolaire, de la maternelle au lycée, mais aussi dans un projet global qui mobilise tous les adultes de la communauté scolaire.
Elle est développée en établissement par une instance fédératrice pilotée par le Proviseur ou le Principal : le CESC, comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté.
La politique départementale encourage depuis 2006 la mutualisation des projets et des moyens au travers des CESC inter établissements ou CESC des Zones d’Animations Pédagogiques.
Depuis plus de 50 ans, le Concours National de la Résistance et de la Déportation donne rendez-vous aux jeunes des collèges et des lycées pour travailler sur un thème retenu au niveau national, qui s’inscrit parfaitement dans les programmes du secondaire.
Chaque année plusieurs centaines de jeunes girondins s’engagent volontairement dans cette démarche citoyenne sous différentes formes (devoirs individuels, dossiers collectifs, dossiers audio-visuels, productions innovantes). Le concours peut aussi devenir la base d’un tra-vail pluridisciplinaire, voire même une excellente piste de réflexion dans le cadre de l’histoire des arts.
Outre le travail de mémoire réalisé, le CNRD est un formidable moment de transmission entre gé-nérations. Chaque élève participant se souvient incontestablement du témoignage du résistant ou du déporté. Car outre le vécu du témoin en question, les valeurs transmises à ce moment là participent incontestablement à la formation du futur citoyen.
Matière obligatoire (3h/semaine), l’EPS est mise en œuvre dans toutes les classes primaires, à travers de nombreuses activités menées par les enseignants.
Le plan d’action départemental EPS impose un parcours varié et équilibré d’activités phy-siques dans toutes les écoles de Gironde. De nombreuses rencontres qui finalisent le travail en classe, sont organisées par les conseillers pédagogiques EPS en partenariat avec l’USEP. Des opérations nationales sont déclinées dans le département (journée du sport scolaire, po-ney école….).
Cette année, la journée du sport scolaire, inté-grée à l’opération « Sentez-vous sport » se dé-roule pour le 1er degré sur 13 sites différents, le 17 septembre 2014.
22 conventions avec les comités départemen-taux, traduisent la relation de confiance qui existe entre la DSDEN 33 et le mouvement sportif Girondin.
« Filles, garçons, ensemble construisons nos relations ! »
Le devoir de mémoire
Les parcours de santé
Le sport scolaire
TRANSMETTRE DES VALEURS
CONSTRUIRE UNE ECOLE OUVERTEET INNOVANTE
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L’accueil des familles à l’école est un enjeu majeur pour la réussite de la scolarité des élèves à l’école (école maternelle, école élémentaire, collège, lycée). De la qualité de cet accueil dépend la confiance des familles en le service public de d’éducation.Il s’agit d’installer une confiance mutuelle dès les premiers jours de l’année scolaire et de parvenir à la pérenniser afin de donner toute leur place aux parents.
Ainsi le législateur réaffirme l’importance de la qualité de cette relation dans la nouvelle loi sur la refonda-tion de l’école en y accordant une place prépondérante. En effet, un des objectifs de la loi est d’ « améliorer le climat scolaire pour refonder une école sereine et citoyenne ». Pour ce faire une délégation ministérielle de lutte contre les violences scolaires dirigée par Eric Debarbieux a été installée dès 2012, des guides pour « Agir sur le climat scolaire à l’école et au collège » sont parus au cours de l’année 2013/2014 permettant aux équipes pédagogiques de réfléchir sur la qualité des relations avec les familles au sein des établisse-ments scolaires.
En Gironde, un groupe de travail inter catégoriel a travaillé sur cette thématique afin de proposer à l’en-semble des personnels de la maternelle au lycée un outil pragmatique pour installer des relations privilé-giées sur le registre de la coéducation avec les familles. Cet outil sera mis en ligne dans le courant du pre-mier trimestre 2014-2015. Il se présentera sous forme de « fiches qualité » et proposera des témoignages illustrant des problématiques. Une des premières fiches sera consacrée à l’accueil à la parentalité proposé à l’école maternelle.
L’Education artistique et culturelle : la territorialisation à l’échelle de l’intercommunalité
DEVELOPPER LES PARTENARIATS
S’appuyant sur le plan départemen-tal « Chemins de cultures » signé entre la Drac Aquitaine, le Conseil général de la Gironde et la DSDEN, des expérimentations sont menées sur des territoires et sont l’occasion d’une mise en synergie des compé-tences des acteurs politiques, ins-titutionnels, associatifs pour propo-ser à l’enfant un parcours singulier.
Le partenariat avec les structures culturelles de proximité et les col-lectivités territoriales permet aux écoles et aux familles d’acquérir une connaissance approfondie des richesses culturelles et patrimo-niales et de mettre en oeuvre une exploitation pédagogique accom-pagnée.
Ces expérimentations ont pour am-bition, dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, d’élargir la notion de parcours au périscolaire
et au hors temps scolaire, et d’in-tégrer les 6ème dans le cadre du nouveau cycle 3.
La communauté d’aggloméra-tion du Libournais (Cali) pro-posent à 40 classes de CM1 et CM2 trois parcours au choix : «De la littérature à la scène mu-sicale» en partenariat avec l’asso-ciation Les permanences de la littérature, l’Accordeur, scène de musiques actuelles.«Musique et patrimoine» en par-tenariat avec MKP- MusiK à Pile et l’association « Tutti ». «Théâtre et marionnettes» en partenariat avec le Théâtre Libur-nia et la compagnie « Atelier de mécanique générale ».
Dans le projet « De la littérature à la scène musicale », les élèves, en participant à une œuvre mêlant la poésie contemporaine et vocale de
Charles Pennequin et la musique expérimentale de Mathieu Baudoin membre du groupe Artús, croisent écriture poétique musicale et sonore.
Les communautés de commune du Vallon de d’Artolie et du Réo-lais en Sud Gironde s’associent pour proposer aux écoles de leur territoire deux parcours intitulés «Au fil de l’eau» sur la thématique de la Garonne : «Musique et architecture» autour d’une œuvre du spectacle vivant et d’un lieu patrimonial.« Photographie et patrimoine natu-rel» autour de l’île de Raymond.
Les élèves découvrent l’ïle de Ray-mond avec le regard du naturaliste mais aussi celui de l’artiste photo-graphe/plasticien et construisent à la fois des compétences et des connaissances scientifiques mais aussi artistiques et culturelles.
L’accueil des familles à l’Ecole
En offrant aux élèves la possibilité de vivre des expériences artistiques, rencontres d’œuvres, d’artistes, de lieux culturels, elle leur permet d’exprimer et de valoriser leurs talents, et d’acquérir ainsi la confiance et l’estime de soi nécessaires à la réussite scolaire. Par une approche pluri et transdisciplinaire, ces projets favo-risent le processus d’acquisition des apprentissages fondamentaux notamment pour les élèves en difficultés.
CONSTRUIRE UNE ECOLE OUVERTEET INNOVANTE
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La finalité de l’éducation au développement durable est de donner au futur citoyen les moyens de faire des choix en conduisant des raisonnements intégrant les questions complexes du développement durable. Ces compétences lui permettront de prendre des décisions, d’agir de manière lucide et responsable, tant dans sa vie personnelle que dans la sphère publique.
Depuis 2011, la troisième phase de généralisation de l’EDD à l’école approfondit trois objectifs : pleine prise en compte des enjeux de société se rapportant au développement durable, multiplication des démarches globales dans les écoles, formation des enseignants et des personnels.L’éducation au développement durable dans les programmes de l’école élémentaire s’envisage à travers deux disciplines : sciences et histoire-géographie.
La DSDEN de la Gironde et l’association départementale des Pupilles de l’Enseignement Public s’engagent dans l’opération des « Juniors du Développement Durable », portée par la Communauté Urbaine de Bor-deaux (CUB). Cette opération impliquera cette année plus de 10 000 élèves des écoles du territoire com-munautaire. Des parcours de formation sont proposés dès la rentrée à tous les enseignants de la CUB concernés. Différents axes de l’EDD sont concernés : eau ; biodiversité ; consommation et déchets ; éner-gies et déplacements ; art, culture et EDD ; philosophie et solidarité.
Les travaux engagés dans les classes tout le long de l’année scolaire donneront lieu à une valorisation au parc Palmer de Cenon en juin 2015, en présence des élèves et des associations partenaires du dispositif.
Sous l’autorité directe du recteur, la délégation académique aux relations européennes et internationales (DAREIC) et à la coopération remplit diverses fonctions : • rôle de conseil dans la conception et la conduite de
tous projets de coopération internationale, • information et communication relatives à l’ouverture
internationale des établissements, • représentation rectorale, • coordination des acteurs impliqués dans la réalisation
de l’ouverture internationale de l’académie, • évaluation des actions d’ouverture européenne et
internationale.
Pour cela, la DAREIC organise des réunions d’information sur les dispositifs européens et internationaux, propose et met en place des actions de formation. À la demande des établissements, elle anime des réunions de sensibili-sation, d’information et d’aide à l’écriture de projets indivi-duels et collectifs. Elle met également en relation les établissements scolaires dans le but de développer des partenariats internationaux.
Délégué académique : Johan DELORYMél [email protected] tél. 05 57 57 35 37
http://www.ac-bordeaux.fr/europe-et-international.html
Europe et international : la DAREIC
CONSTRUIRE UNE ÉCOLE OUVERTE SUR LE MONDE QUI L’ENTOUREEducation au développement durable
Pendant deux ans, le projet Come-nius « When words fail, music speaks » a rassemblé l’école Jules Miche-let avec deux écoles suédoise et néerlandaise.
Il est venu se conjuguer avec le Projet Musical d’Expérimentation et d’Inno-vation des Classes Musique, mené en partenariat avec l’Ecole Munici-pale de Musique.
La mise en synergie des deux projets a permis à tous les élèves d’utiliser et d’élargir leurs connaissances musi-cales, linguistiques et culturelles. Les travaux se sont articulés autour d’un patrimoine culturel commun, du partage d’activités traditionnelles et enfin de l’écriture d’un « Chant Come-nius », paroles et musique.
La fête de clôture a réuni au Dôme de Talence les partenaires des trois pays et les familles pour le concert des élèves et l’exposition retraçant les étapes du projet européen.
Projet Comenius de l’école élémentaire Jules Michelet de Talence
Dossier de Rentrée 2014/2015
A la MGEN, nous protégeonschaque jour 3,5 millions de personnes. Pour nous, la solidarité est essentielle.
Ainsi, quand les dépenses de santédes uns sont peu élevées, tous ceux
qui en ont le plus besoin peuvent bénéficierd’une meilleure prise en charge.
C’est cela, être la référence solidaire !
mge
n.fr
MUTUELLE SANTÉ • PRÉVOYANCE • DÉPENDANCE • RETRAITE
MGEN, Mutuelle Générale de l’Education nationale, n°775 685 399, MGEN Vie, n°441 922 002, MGEN Filia, n°440 363 588, mutuelles soumises aux dispositions du livre II du code de la Mutualité - MGEN Action sanitaire et sociale, n°441 921 913, MGEN Centres de santé, n°477 901 714, mutuelles soumises aux dispositions du livre III du code de la Mutualité.
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«L’essentiel pour nous ? Etre bien protégés tout en concourant à la santé des autres. Bien plus qu’unemutuellela référencesolidaire !
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Remerciements pour leur contribution rédactionnelle à :Mme BARIS, Chargée de mission action culturelle Mme BATY, Conseillère technique, responsable du service social en faveur des élèves Mme BEAUPUY, Conseillère pédagogique sur la circonscription de Bordeaux-NordM BELIS, Professeur d’histoire-géographie au collège Alain Fournier à BordeauxM BOIREAU, Principal du collège de Lège Cap FerretM BOUZIGNAC, Principal adjoint du collège Dupaty à BlanquefortMme CALIAROS, Déléguée académique, conseillère TICE du recteurMme CAPOT, Principale du collège Dupaty à BlanquefortM CARCALY, Professeur, coordonnateur du partenariat «Sciences Po Bordeaux, je le peux parce que je le veux» au lycée Elie Faure à LormontM CIRET, principal du collège Lapierre à LormontMme CHARRAZAC, Proviseur vie scolaireMme COLLY, conseillère technique, inspectrice de l’éducation nationale, chargée des enseignements techniques et pro-fessionnelsMDUCOUSSO-InfirmierscolaireaucollègeChampd’EymetdePellegrueM DURET, Directeur académique adjointMme DOUMEINS, chargée de mission de lutte contre le décrochage scolaireMme ESNAULT, directrice académique adjointeM FALCO, IA-IPR Education physique et sportive, Vice-DoyenMme FERRANDIÈRE, Principale du collège Emile Durkheim à PeujardM FOTI, directeur du CIO de CenonM FOURNET, IA-IPR établissements et vie scolaireMme GABARROCHE, Inspectrice de l’éducation nationale de la RéoleM GAUTIER, Inspecteur de l’Education Nationale chargé de l’Information et de l’OrientationM GILLARD, Inspecteur de l’Éducation Nationale AdjointMme GREGOIRE, Chef de bureau statistiquesM. KESSAS, Inspecteur de l’éducation nationale de BlayeMme LAFARGUE, Administratrice APAE, Examens, Évaluations, Indicateurs à la direction des études et de la prospectiveM LERY, Chef de bureau à la division de l’organisation scolaireMmeMAINIER-Infirmièrechargéedemissionàl’éducationàlasantéMme MEJEAN - IA-IPR d’histoire-géographieMme MOULLET, Inspectrice de l’Education Nationale ASH EstMme MUSSET, Directrice de l’école Jules Michelet à TalenceMmeNEDELEC-InfirmièreconseillèretechniqueMme PACCALIN, Déléguée adjointe à la DAREICMme PALY, Inspectrice de l’éducation nationale pré-élémentaireMme PREVOST, Coordinatrice au CASNAVM RASTIER, Directeur de l’école du MoulonMme REBESCHINI, Inspectrice de l’Education Nationale de Libourne 2Mme ROBIN, Principale du collège Blanqui à BordeauxM RUCHTI, Proviseur du lycée Elie Faure à LormontM SEGOUIN, Inspecteur de l’éducation nationale pré-élémentaireM SOYER, Conseiller pédagogique départemental éducation physique et sportiveMme TOULET, Chef de division de l’organisation scolaire
Directeur de publication : Francois COUXRédactrice en chef : Guylène ESNAULTCoordination, rédaction, conception graphique : Carole LOCTEAUMise en ligne : Daniel BONVOISIN Patrick CEZARO
Cartographie : Emilie GREGOIRE
Crédit photographique : © Caroline LUCAS/MEN © Philippe DEVERNAY/MEN © Laurence Mouton PhotoAlto © Alix Minde PhotoAlto © Odilon Dimier PhotoAlto
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