PRÉFET DE LA RÉGION D’ILE-DE-FRANCE 1 er trimestre 2020 Ø Au 1 er trimestre 2020, le nombre de demandeurs d’emploi franciliens augmente par rapport au 4 e trimestre 2019 en catégorie A (+2,1 %) et en catégories A, B, C (+0,5 %). Ø Le taux de chômage diminue de 0,4 point au 4 e trimestre 2019, atteignant 7,1 %. Ø L’emploi salarié augmente de 0,4 % au 4 e trimestre 2019. Ø L’activité partielle augmente massivement au 1 er trimestre 2020. Ø Le nombre de plans de sauvegarde de l’emploi diminue au 1 er trimestre 2020. Variation trimestrielle du nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C par département entre le 4 e trimestre 2019 et le 1 er trimestre 2020 (en %, données CVS-CJO)
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PRÉFETDE LA RÉGION
D’ILE-DE-FRANCE
1ertrimestre2020
Ø Au 1er trimestre 2020, le nombre de demandeursd’emploi franciliens augmente par rapport au4e trimestre 2019 en catégorie A (+2,1 %) et encatégoriesA,B,C(+0,5%).
Ø Le taux de chômage diminue de 0,4 point au4etrimestre2019,atteignant7,1%.
Ø L’emploi salar ié augmente de 0,4 % au4etrimestre2019.
• Ce dossier de conjoncture présente les évolutions de l’emploi, dumarché du travail et desmesuresd’accompagnementdesmutationséconomiquesenÎle-de-France. Ilcomplètesurunchampplus largenotrepublication,communeavecPôleemploietlaDares,surlesdemandeursd’emploi.
• L’ampleurdelacrisesanitaireàlafindupremiertrimestre2020nécessiteuncommentairespécifiquesurlesévolutionsintervenuesaumoisdemars.C’estpourquoinousavonsrepris,pourl’Île-de-France,l e s a n a l y s e s n a t i o n a l e s c ondu i t e s p a r l a D a r e s e t P ô l e emp l o i d an s l e u rFocussurlesdemandeursd’emploiinscritsàPôleemploienmars2020.Débutjuin,nouspublieronsunemise à jour de ces évolutions en intégrant lemois d’avril. La prochainepublication trimestrielle sera,elle,disponibleenaoûtetporterasurledeuxièmetrimestre2020.
• La mise en place de nouvelles procédures de production a affecté la qualité des remontéesd’informationde Pôle emploi sur les variables dumétier et de la qualificationde l’emploi recherché.Dans l’attente d’un correctif, les statistiques consacrées auxmétiers en tensions et aux demandeursd’emploiparcatégoriesocioprofessionnellenesontpluscommentées.
• Lesstatistiquessontprésentéesenmoyennetrimestrielle.Lesévolutionssurletrimestreprésententlesvariations par rapport au trimestre précédent. Les évolutions sur un an présentent les variations parrapportaumêmetrimestredel’annéeprécédente.
• Les données mensuelles sur le marché du travail sont mises à jour chaque mois sur lesiteInternetdelaDares.
SynthèserégionaleDemanded’emploietchômageAu premier trimestre 2020, en Île-de-France, le nombre dedemandeursd’emploiinscritsàPôleemploietimmédiatementdisponibles s’établit, enmoyenne sur le trimestre, à 979 280(catégoriesA,BetC-donnéesCVS).Parmieux,668650n’ontpastravaillédutoutdurantlemoisprécédent(catégorieA).
En baisse depuis le deuxième trimestre 2018, le nombre dedemandeursd’emploiencatégorieAaugmentetrèsnettementau premier trimestre (+2,1 % contre +0,8 % en Francemétropolitaine). Cette progression s’explique par la crisesanitaire intervenueaumoisdemars (+7,2%entre févrieretmars).
La très fortediminutiondunombrededemandeurs ayanteuuneactivitéréduite longue(-8,2%sur letrimestreet -22,6%sur mars en catégorie C) modère la hausse de la demanded’emploiencatégoriesA,B,C(+0,5%surletrimestreet+3,0%surmars).
L’augmentationde lademanded’emploiencatégoriesA,B,Cprovient d’une très forte baisse des sorties de Pôle emploi(-8,3%surletrimestreet-24,5%surmars).
Lereculdelademanded’emploientrefévrieretmarstouchetouteslestranchesd’âge:lesmoinsde25ans,les25-49ansetles50ansetplus.Ilestplusfortchezleshommesquechezlesfemmes : +3,7 % contre +2,4 %. Il concerne l’ensemble desdépartementsd’Île-de-France;ParisetlaSeine-et-Marnesontlesplustouchés.
Auquatrièmetrimestre2019,7,1%delapopulationactiveestauchômageausensduBITen Île-de-France (contre7,9%enFrance métropolitaine). Le taux de chômage baisse de0,4pointparrapportautrimestreprécédent.
EmploiDéjà en baisse sur les deux premiers mois du trimestre, lenombre d’offres d’emploi collectées chute entre février etmars(-22,7%surletrimestre).
Auquatrièmetrimestre,lenombrededéclarationspréalablesà l’embauche (DPAE) augmente de 2,7 % par rapport auquatrième trimestre 2018 mais diminue de 0,6 % pour lescontratsdurables.
MutationséconomiquesLacrisesanitairegénéraliselerecoursàl’activitépartielle.Aupremiertrimestre2020,enÎle-de-France,15750autorisationsd’activitépartielleontétéaccordéespourmotiféconomiqueet 22 000 autorisation pour motifs de « circonstancesexceptionnelles».
Le nombre de plans de sauvegarde de l’emploi et celui desemplois menacés diminuent nettement par rapport autrimestreprécédent.
En baisse depuis le deuxième trimestre 2018, le nombre dedemandeursd’emploiencatégorieAaugmentetrèsnettementau premier trimestre 2020 en Île-de-France (+2,1 %). Laprogression est moins prononcée en France métropolitaine(+0,8%),dufaitd’unediminutionplusmodéréedunombrededemandeurs entre décembre 2019 et février 2020 dans larégion(-0,4%contre-1,3%).
La forte baisse du nombre de demandeurs ayant eu uneactivitéréduite(-2,9%encatégoriesB,C)modèrelahaussedelademanded’emploiencatégoriesA,B,C(+0,5%).
Sur un an, l’évolution de la demande d’emploi est moinsfavorabledanslarégionqu’auniveaunationalencatégorieA,commeencatégoriesA,B,C.
Aprèssixtrimestresdehausse,lenombrededemandeursnontenu de rechercher un emploi, en raison notamment d’uneformation(catégorieD)repartàlabaisse(-2,3%contre+0,2%enFrancemétropolitaine).
Lahaussede lademanded’emploiaucoursdupremiertrimestre 2020 s’explique par les effets de la crisesanitairesurl’activitééconomiqueàpartirdelami-mars.
Avec 46 740 demandeurs d’emploi supplémentairesentre février et mars, le nombre de demandeurs encatégorie A s’établit à 699 420 fin mars 2020. C’est leniveauleplushautobservédanslarégiondepuisjanvier1996, date à laquelle débute le suivi statistique desdemandeursd’emploi.
En baisse de 0,2 % en janvier et en février 2020, lademande d’emploi en catégorie A augmente ainsi de7,2%enmarsenÎle-de-France,contre+7,5%enFrancemétropolitaine. À titre de comparaison, la haussemensuelle intervenue en mars 2009, durant la crisefinancière,étaitde2,9%.
Cette augmentation est portée par les franciliens quirecherchent un métier dans les secteurs des arts etspectacles, de l’hôtellerie/restauration et, dans unemoindremesure, dans les secteurs du commerce et dubâtiment/travauxpublics.
Entre février et mars, le passage des demandeursd’emploi de catégories B ou C vers la catégorie Acontribue pour moitié à l’augmentation du nombre dedemandeursd’emploiencatégorieA.
Le nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite(catégories B, C) baisse de 5,5 % entre février et mars2020.Cereplimasquedesdisparitésimportantesselonlenombre d’heures travaillées au cours du mois. Ainsi,l’effectif de la catégorie B, composé des demandeursd’emploiayanteuuneactivité réduite courtependant lemois (moins de 78 heures), augmente très fortement(+23,0%),alorsqueceluidelacatégorieC(79heuresouplus)baissetrèsnettement(-22,6%).
Lamiseenplaceduconfinementexpliquecesévolutionscontrastées : les demandeurs d’emploi qui auraient dûtravaillertoutlemoisdemarsqui,enraisonducontexte,n’ont finalement travaillé que durant la premièremoitiédumois,seretrouventmécaniquementenactivitéréduitecourte (catégorie B), alors qu’en l’absence deconfinement, ils auraient exercé une activité réduitelongue(catégorieC).
Au total, l’effectif des catégories A, B, C augmente de29 330 personnes (+3,0 % contre +3,3 % en Francemétropolitaine). Il s’agit de la hausse mensuelle la plusfortejamaisenregistréedepuis1996.Ainsi, lenombrededemandeurs d’emploi en catégories A, B, C retrouve enmars2020sonniveaud’octobre2018.
Aupremier trimestre2020, lademanded’emploi francilienneest en croissance dans l’ensemble des départements de larégion. Les Hauts-de-Seine affichent l’évolution la plusfavorable(+1,5%encatégorieAet0,0%encatégoriesA,B,C),tandisquel’Essonneconnaîtlesplusforteshausses(+3,0%encatégorieAet+1,1%encatégoriesA,B,C).
Surunan, lenombrededemandeursd’emploiencatégorieAnebaissequ’enSeine-Saint-Denis(-0,5%)etdanslesHauts-de-Seine (-0,1 %). En revanche, il recule dans l’ensemble desdépartementsd’Île-de-FranceencatégoriesA,B,C (de -2,7%dansleVal-d’Oiseà-0,2%enEssonne).
L’augmentationde lademanded’emploiaupremiertrimestre2020s’expliqueparlatrèsnettehaussedumoisdemarsdansl’ensemble des départements d’Île-de-France, que ce soit encatégorieAouencatégoriesA,B,C.
La hausse entre février et mars en catégorie A est partoutsupérieure à celle observée en catégories A, B, C. Paris, quiregroupeuncinquièmedesdemandeursd’emploidelarégion,pâtit de la plus forte progression avec +8,7 % (+10 970).Viennent ensuite, la Seine-et-Marne (+7,7 %, soit +5 080),l’Essonne (+6,8%, soit +3960)et lesHauts-de-Seine (+6,8%,soit+5380).
Surlepremiertrimestre2020,encatégoriesA,B,C, lademanded’emploifranciliennedeshommesaugmenteplusfortementquecelledesfemmes(+0,6%contre+0,3%).Lesconséquencesdelacrise sanitaire sur la demande d’emploi sont plus défavorablespour les hommes (+3,7 % entre février et mars, contre +2,4 %pour les femmes). L’écart est plus important en Francemétropolitaine(+4,5%enmarspourleshommes,contre+2,2%pourlesfemmes).
Surletrimestre,lademanded’emploiévolueplusfavorablementpour les hommes uniquement en Seine-et-Marne et dans lesHauts-de-Seine. Entre février et mars, la progression estsupérieurepour leshommesdans l’ensembledesdépartementsdelarégion,enparticulierenSeine-et-MarneetenEssonne.
La demande d’emploi des jeunes franciliens, en hausse de 1,2%surletrimestre(catégoriesA,B,C),estlaplusaffectéeparlacrisesanitaire en catégories A, B, C (+4,1 % sur mars), tandis qu’encatégorieA,cesontles25-49ansquisontleplustouchés(+8,0%sur mars). Sur un an, l’évolution de la demande d’emploi desjeunes est nettement plus favorable en France métropolitaine(-4,4%contre-1,3%enÎle-de-France).
Après un recul sur les deux trimestres précédents, la demanded’emploi des séniors repart légèrement à la hausse au premiertrimestre(+0,2%encatégoriesA,B,C),dufaitdelacrisesanitaire(+1,6% entre février etmars, commeen Francemétropolitaine).Sur un an, la demande d’emploi des seniors bénéficie d’unediminutionde0,5%.
Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée(inscrits depuis un an ou plus) reste en recul au premiertrimestre 2020 (-0,5 % contre -1,2 % en Francemétropolitaine),malgré une augmentation de 1,6% sur lemois de mars. Au sein de la région, le Val-d’Oise sesingulariseparunefortebaissesurunan(-6,6%).
Auquatrièmetrimestre2019,silaconjonctureéconomiquese maintenait, un demandeur d’emploi resterait, enmoyenne, inscrit341 joursàPôleemploi.C’est12 joursdeplusqu’autrimestreprécédent*.
En hausse de 0,1 point sur un an, la part des demandeursd’emploi ayant des droits ouverts au RSA en Île-de-Franceatteint 13,3 % au premier trimestre 2020. Elle varie de11,0%enEssonneà16,8%enSeine-Saint-Denis.
Si,enÎle-de-France,lenombred’inscriptionsàPôleemploirepart à la hausse au premier trimestre 2020 (+3,0%), lacrise sanitaire n’a pas engendré une augmentation desentréescommeauniveaunational (-0,3%entrefévrieretmars,contre+6,5%enFrancemétropolitaine).
Les inscriptions liées à des fins de mission d’intérim(+5 050, soit +103,9 %) et à des fins de contrats courts(+3650,soit+19,8%)progressentnettemententrefévrieretmars. Lamise en place du confinement a, sans doute,conduit à des non-renouvellements demissions d’intérimoudecontratscourts,ainsiqu’àunebaissedesembauchesencontratsdecourtedurée.
Enrevanche,lespremièresentréessurlemarchédutravail(-2180,soit-31,9%)etlesretoursd’inactivité(-2200,soit-18,6 %) diminuent fortement sur le mois de mars.Certainespersonnesontprobablementpréférédifférerleurentréesurlemarchédutravail.
Le fort recul des « autres cas », qui représentent un tiersdesmotifsd’inscription,contribueégalementàdiminuerlenombre total des entrées à Pôle emploi entre février etmars.
La forte hausse des effectifs inscrits à Pôle emploi encatégoriesA,B,C, liéeà la crise sanitaireprovient,en Île-de-France, d’une baisse très nette du nombre de sorties(-8,3%surletrimestreet-24,5%entrefévrieretmars).
Ce repli s’explique essentiellement par la baisse descessations d’inscription pour défauts d’actualisation(-10230,soit-21,4%),attribuableàplusieursfacteurs.
Tout d’abord, la moitié des sorties pour défautd’actualisation correspondent àdes reprisesd’emploi nondéclarées*. Or, ces dernières sont nécessairementmoindrescomptetenudelasituationéconomique.
Ensuite, face à cette situation inédite, Pôle emploi abeaucoup communiqué auprès des demandeurs d’emploipourqu’ilsactualisentleursituationmensuelle.
Enfin, certaines personnes arrivant en fin de droit àl’indemnisation sont demeurées inscrites, suite auxmesuresdeprolongementsdesdroitsquiontétéprises.
Troisautresmotifscontribuentégalementaunetreculdessorties de catégories A, B, C : les sorties pour reprisesd’emploidéclarées(-5690)enlienavecdecoupd’arrêtdel’activité, les radiations administratives (-3 400)interrompues à la mi-mars et les entrées en stage ou enformation(-2470).
Auquatrièmetrimestre2019,letauxdechômagefranciliens’établità7,1%delapopulationactive(valeurmoyennesurl’ensembledutrimestre,donnéesCVS)selonlesestimationsdel’Insee.Ilestmoinsélevéqueceluidutroisièmetrimestre2019. Le tauxde chômageenFrancemétropolitainebaisseégalementà7,9%auquatrièmetrimestre2019.
Sur un an, le taux de chômage poursuit sa décrue de0,5 point en Île-de-France et de 0,6 point en Francemétropolitaine.
Après avoir atteint 9,0 % au quatrième trimestre 2014, letauxdechômagefranciliensuitunetendanceà labaisse. Ilreste cependant supérieur de 0,8 point à sa valeur dupremiertrimestre2008(6,3%).
Structurellement le plus élevé de la région, le taux dechômage en Seine-Saint-Denis enregistre un recul de0,6 point par rapport au trimestre précédent, et se situe à10,4%. LeVal-d’Oise enregistre également un fort tauxdechômage (8,2 %). Les Yvelines (6,2 %), Paris (6,2 %) et lesHauts-de-Seine(6,3%)connaissentlestauxlesplusfaibles.
Sur un an, le taux de chômage diminue de 0,9 point enSeine-Saint-Denisetde0,7pointdansleVal-d’Oise.Danslesautres départements, l’évolution varie de -0,3 point dansl’Essonneà-0,5pointàParisetleVal-de-Marne.
Aupremier trimestre2020,35440offresd’emploiontétécollectées en moyenne par Pôle emploi en Île-de-France(données CVS-CJO), dont 25 430 concernent des emploisdurables(CDIouCDDdeplusdesixmois).
Déjà en baisse sur les deux premiersmois du trimestre, lenombre d’offres d’emploi collectées chute entre février etmars(-44,6%).Surletrimestre,lesoffresd’emploidurablesreculent ainsi de 24,0 %. Elles représentent 72 % del’ensembledesoffresd’Île-de-France, contre50% il ya10ans. Les offres d’emploi temporaires et occasionnellesreculent,quantàelles,de19,2% sur le trimestre (-41,5%surleseulmoisdemars).
Les conséquences de la crise sanitaire sur les offrescollectéesparPôleemploienFrancemétropolitainesontdumêmeordre.
Auseindelarégion,surletrimestre,Parisaffichelabaisselaplusimportantedesoffresd’emploicollectées(-27,0%pourl’ensemble des offres et -30,4% pour les offres durables),tandisquel’Essonneenregistrelabaisselamoinsprononcée(respectivement-14,6%et-10,6%).
Pôle emploi n’enregistre qu’une partie des offres d’emploidisponibles, plus ou moins importante selon le métierconcerné. L’évolution du nombre de ces offres est doncaffectée par la concurrence entre Pôle emploi et les autresacteurs de diffusion de l’emploi, en particulier à l’échelondépartemental.
*EnsembledesoffresdirectementdéposéesàPôleemploi.
Emploi
Plusde2,1millionsdedéclarationspréalablesàl’embauche(DPAE)tous contrats (hors contrats intérimaires) ont été conclues au4etrimestre2019enÎle-de-France,dont425600DPAEenCDDdeplusde6moisetCDI.
Le nombre de DPAE au 4e trimestre 2019 (par rapport au4e trimestre 2018) a progressé tous contrats confondus en Île-de-France(+2,7%)maisl’évolutiondescontratsdurables(CDIetCDDdeplusdesixmois)estnégative,soit-0,6%.
Tous contrats confondus, le Val-de-Marne et le Val-d’Oise ontconnuunehausseannuelle importante (respectivement+7,9%et+7,6%)alorsquelesYvelinesontconnuunediminution(-3,6%).
Pour lesCDIetCDDdeplusdesixmois, laSeine-Saint-Deniset leVal-de-Marne progressent le plus fortement (respectivement+3,5%et+3,0%).
Lesecteurdelaproduction,distributiond’électricitéetdestravauxde construction spécialisés ont connu une augmentation descontratsdurables(respectivement+13,9%et+10,6%).
Lessecteursdesactivitésdeposteetdecourrieret les transportsaériensontconnulabaisselaplusimportante(baissesupérieureà15,0%).
Prèsde1041000contratsd’intérimontétésignésaucoursdu4e trimestre 2019 en Île-de-France (données corrigées desvariations saisonnières), ce qui représente, en moyennejournalière,132600emploisenéquivalenttempsplein(EETP,donnéesCVS).
Par rapport au trimestre précèdent, le nombre de contratssignésadiminué,alorsque lenombred’intérimairesenEETPesten légèrehausse (+0,9%)aprèsuneannée2017en forteprogression, une année 2018 assez stable et un deuxièmetrimestre 2019 en légère hausse. Au niveau national, ladiminutionestplusmesurée(+0,3%).Enrevanche,surunan,l’activité intérimaire reste en légère baisse : respectivement-1,4 % pour l’Île-de-France et -2,2 % pour la Francemétropolitaine.
L’utilisation de l’intérim dans l’industrie enregistre un recul :-0,9%pourlenombred’EETPparrapportau3etrimestre2019,enparticulier,lafabricationdematérielsdetransport(-9,4%)et,dansunemoindremesure,lamétallurgie(-1,6%).
L’activité intérimaire dans la construction repart à la hausse,après un 3e trimestre en forte baisse : +0,7 % ce trimestre,contre-5,0%letrimestreprécèdent.
L’intérim dans le tertiaire progresse (+1,5 % par rapport au3etrimestre2019),avecdesdifférencessuivant lesprincipauxsecteurs d’activités. Ainsi, on observe des hausses dans letransport / entreposage (+10,1 %) et dans les activitésjuridiques,deconseiletd’ingénierie(+1,5%).Enrevanche,lesactivités financières et d’assurances, l’hébergement /restauration et les activités de services administratifsenregistrentunfortreculdunombred’EETP:respectivement-9,6%,-5,9%et-3,1%cetrimestreparrapportauprécèdent.
Auquatrième trimestre 2019, l’ensemblede l’emploi salariéfrancilienprogressede0,4%,soit+20900emplois(donnéesCVS) par rapport au trimestre précédent. L’emploi dans lesecteur privé progresse de 0,4 % (+18 500) dans le secteurprivéetde0,2%(+2400)danslafonctionpublique.
Dans le même temps, en France métropolitaine, l’emploisalariéaugmenteégalement(+0,3%,soit+86900emplois).
Sur un an, l’emploi salarié francilien est en forteaugmentation (+1,6%, soit +91 700 emplois). Il reste stabledans la fonction publique et s’accroît de +1,8 % (+85 600)dans le privé. Ces évolutions attestent du dynamisme del’emploifrancilienquireprésente34%del’évolutionannuelledel’emploisalariédelaFrancemétropolitaine.
Au quatrième trimestre 2019, les départements franciliensquiontvul’emploisalariéprogresserleplusfortementsontlaSeine-Saint-Denisetl’Essonne.Acontrario,Paris,lesYvelines,les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne enregistrent lesévolutionslesplusfaibles,comprisesentre0,0%et+0,3%.
À partir de la validité du T1 2018, le champ des estimations trimestriellesd'emploi(ETE)aétémodifiéetétenduauxniveauxsectorieletgéographique.Ont ainsi été ajoutés l'emploi des salariés du secteur de l'agriculture, de lafonction publique et des particuliers employeurs. Au niveau géographique lechampdesETEaétéétenduauxdépartementsd'outre-mer(horsMayotte).
L’évolution trimestrielle de l’emploi salarié est stable dans letertiaire non marchand (+0,2 %) mais s’accroît dans laconstruction avec une augmentation soutenue (+1,0 %, soit+2 940 emplois), ainsi que dans les services marchands horsintérim(+0,5%,soit +13500emplois)etlecommerce(+0,4%,soit + 3 200 emplois). Par rapport à l’année précédente, lenombre d’emplois salariés progresse dans les servicesmarchands hors intérim (+2,0 %, soit +55 700 emplois) et laconstruction (+6,5 %, soit +17 970 emplois), tandis qu’ilaugmente légèrement dans l’industrie (+0,8 %) et dans letertiairenonmarchand(+0,6%).
Enunan, les secteurs industrielsquiperdent leplusd’emploissont la fabrication de matériels de transport (-0,5 %, soit-360 emplois), la fabrication d’autres produits industriels (-0,3%, soit -445 emplois) et les équipements électriques etélectroniques (-0,1%,soit-50emplois).Ledynamismedelaconstruction(+6,5%,soit+17970emplois)etde la fabricationde denrées alimentaires et de boissons (+4,5 %, soit 2 300emplois)compensecetaffaiblissement.
La plupart des secteurs des servicesmarchands ont enregistrédes hausses. Les secteurs de l’hôtellerie, restauration (+3,1%,soit +9 600 emplois), ainsi que les services spécialisés auxentreprises(+2,9%,soit+28000emplois)etdel’informationetcommunication(+2,2%,soit+9300emplois)ontconnulesplusfortescroissances.Laugmentationaétémoinsimportantedansle secteur des services à la personne (+1,0 %, soit+3 650 emplois) et dans celui des transports et entreposage(+1,5%,soit+5480emplois).
Par contre, le secteur des activités financières et d'assuranceenregistre une évolution légèrement négative (-0,1 %, soit-260emplois). 23
Le taux de tension sur le marché du travail franciliens’établit à 0,36 point en moyenne au premier trimestre2020, soit 36 nouvelles offres d’emploi enregistrées aucours de cette période pour 100 nouvelles demandesd’emploi (données brutes, non corrigées des variationssaisonnières).
Sous l’effet de la crise sanitaire, ce ratio « offres surdemandes»diminuede0,14pointparrapportaupremiertrimestre 2019. Cette évolution est la conséquence d’unefortebaissedesoffresd’emploicollectées (-25,6%surunan)etd’uneaugmentationdesdemandesenregistréesparPôleemploi(+4,3%surunan).
De son côté, la légère progression du nombre dedemandeursd’emploisurunanencatégoriesA,B(+0,6%endonnéesbrutes)vadans le sensd’unecontractiondestensionssurlemarchédutravail.
Le taux d’écoulement diminue de 1,0 point sur letrimestre : 59,5%des chômeurs inscrits depuis plus d’unan,ouentrésaucoursdes12derniersmois,sontsortisdesfichiersdePôleemploiaupremiertrimestre2020.Cetauxest supérieur à son niveau du premier trimestre 2019(59,1%).
Le taux d’offres d’emploi de plus de six mois, indicateur dequalité de l’emploi, est de 71,4 %. Il recule de 3,8 points parrapportàl’annéepassée.
Le tauxde satisfactiondesoffres (79,3%)estplus faiblequ’autrimestre précédent (86,5 %) mais plus élevé qu’au premiertrimestre2019(61,7%).
Les statistiques sur la demande d’emploi parmétier demandé etsur les métiers en tension ne sont plus diffusées car la mise enplace de nouvelles procédures de production à Pôle emploi aaffectéleurqualité.
Elles correspondent à 9,9 millions d’heures autorisées à êtrechômées en Île-de-France. Les demandes d’heures autoriséesontprincipalementaugmentéaumoisdemarsenraisondelacrisesanitaire.
Parisconcentre37%desheuresd’activitépartielleautoriséesdans la région ce trimestre. Plus de la moitié concerne desdemandesdanslesecteurdel’hôtellerie-restauration.
LesHauts-de-Seineestledeuxièmedépartementleplustouchéavec20%du total desheures régionales. Lamoitié concerneunedemandedusecteurdelasécurité.
Avecprèsde2millionsd’heuresautorisées, lesYvelinesest letroisième département le plus affecté. Près des deux tiersconcernentlesecteurdel’ingénierieetétudestechniques.
Trois secteurs concentrent 53 % des heures autorisées cetrimestre : l’hôtellerie-restauration, la construction et lesactivitésdeserviceetdesoutien.
NB:plusde22000demandesontétédéposéespourmotifsde« circonstances exceptionnelles ». C’est finalement114,2 millions d’heures d’activité partielle qui ont ainsi étéaccordéesenconséquencedelacrisesanitaire.Parisconcentre35%decesheuresautorisées.Viennentensuite lesHauts-de-Seine(12%),laSeine-et-Marne(11%)etlesYvelines(10%).
Au premier trimestre 2020, les services de la Direccte ont étéinformés de l’initiation de 41 plans de sauvegarde de l’emploi(PSE). Ilyaeu1782postesmenacésdanslecadredesPSEcetrimestre.C’estinférieuràlamoyenneconstatéesur12mois.
Parisregroupe40%desemploismenacésenÎle-de-France.Lesemploismenacés dans ce département le sont principalementdansunétablissementspécialisédanslecommercedegros.
En un an, le nombre d’emplois menacés diminue dansl’ensemble des départements d’Île-de-France, à l’exception delaSeine-et-Marne(-4%).
Parmi les secteurs qui emploient le plus de personnes dans larégion, les activités du commerce et du transport etentreposagesontceuxquimenacentleplusdesalariés.
Les secteurs qui concentrent le plus d’emplois menacés enproportion de leur emploi local sont ceux de la fabrication dedenréesalimentairesetdutravaildubois.
