R. HLAVEK
Contribution à l'étude théorique et
expérimentale des déversoirs
à variation linéaire
1er Septembre 1959
B. R. G. G. M.
Bureau de Recherches
Géologiques, Géophysiques
ET Minières
Paris (XV), le 1er Septembre 1959
74, Rue de la Fédération
ÉTABLISSEMENT PUBLIC NATIONAL
ADRESSE TELEGR. , BURGEOLOS-PARIS
TÉLÉPHONE : SUF. 9400
R. C. SEINE 64 B .07
NRéf.
CONTRIBUTION A L'ETUDE THÉORIQUE ET EXPERIMENTALE
DES DÉVERSOIRS A VARIATION LINÉAIRE
R, HLAVEK
TABLE DES MATIERES
Page»
** Etudes théoriques ! historique, synthèse et compléments 1
Les déversoirs dits "Su tro-Weirs" 1
Les déversoirs dits en "Tour Eiffel" 3
1°- travaux de P. A. RÜUBINET 3
20- travaux de P. MOKIN 4
3°- travaux de L. HUGUES 6
4°- identité des résultats ô
Comparaison des travaux de G. Di RICCO et L, HUGUES 10
Les déversoirs en "Tour Eiffel" : problème de la section
équivalente 11
1°- section équivalente rectangulaire 12
2°- section équivalente circulaire 14
3°- conclusions - choix de la section équivalente 26
Les déversoirs en "Tour Eiffel" : existence d'un profil-type 27
Etudes expérimentales : exposé des résultats, discussion 26
1»- résultats de P, MORIN 2ô
2°- détail de nos résultats 29
3°- comparaison des résultats 33
o
/ ^
** Conclusions générales38
° Bibliographie40
Les déversoirs dont le débit varie linéairement avec la charge
ont fait l'objet de nombreux travaux. Ces déversoirs présentent en
effet, du fait même de leur définition, les avantages suivants :
- facilité des lectures et de l'enregistrement graphique,
- sensibilité constante à quelque charge que ce soit,
Aotre étude se limite aux écoulements en nappe libre à travers
des déversoirs en mince paroi verticale, la loi de variation du
débit étant linéaire.
Nous commençons par rappeler brièvement et successivement les
divers travaux publiés en la matière, pour en faire aussitôt la
synthèse. Ensuite, continuant en cela ce que nous pourrions appeler
l'école française, c'est à dire en nous appuyant sur les travaux de
P. .".iORIN ot L, HUGUES, nous apportons quelques compléments théoriques
Enfin nous donnons quelques résultats expérimentaux et des coaclu-
sions générales.
o
o o
- 1 -
ETUDES THÈ0RI{;^UES : historique, ayathèae et compléments
Après avoir rappelé l'identité des travaux de E,A. PRATT et G, Di
RICCO portant sur les "Sutro-Weirs" , nous mettons en évidence l'iden¬
tité des résultats obtenus par P. WOHIN et L, HUGUES pour les "déver¬
soirs en Tour Eiffel", En poussant plus loin les comparaisons, nous
démontrons la convergence de toutes ces études dans le cas des déver¬
soirs à profil asymptotique au seuil. Enfin nous étudions particuliè¬
rement le problème de la "section équivalente".
LES DEVERSOIRS DITS "SUTRO-'.VE 1RS" î une étude de H, H. SUTRO, parue en
1906, et dont nous n'avons pas la référence exacte, a été reprise en
1914 par E.A, PRATT C^J , puis en 1936 par E. SOUCEK, n,E. HOWE et
K.T. ilAVIS /~2_7 et en 1943 par E.G. SMITH C^J f*!"» récemment
R.A, LINCOLN /~4__7 ^ décrit trois déversoirs de ce type, adaptés par¬
ticulièrement aux mesures des débits dans de petites canalisations
d'évacuation d'eaux usées.
Ces résultats peuvent se résumer comme suit :
Le profil de 1 ' échancrure ,
symétrique par rapport à
l'axe OV t est défini par
jgg relations suivantes \
s~C°i
^
s
/-- '
_
¿^l
- - N.
0
6: ^
1
H
-iU
- pour ij< a ,>¿>b
- pour y:*' a ,^2. . b
t nou encore X. ,
K^l-aCL
1 - 2. . arcn
£ . arc dgyj-ti. I
les notations étant celles de
la figure ci-contre.
- 2 -
Le débit a pour expression Q= ©.b .\/ 2.g.a . (H - a/5 ) où Q ,
coefficient de débit, varie de 0,61. à 0,63 selon les valeurs de a.
ei de b (abaque à points alignés); il faut naturellement que H ^ o.
Ce débit peut encore s'écrire Q = m.H - n » le couple de
paramètres (i^,»^) étant alors déduit du couple de paramètres (a,b]
par les relations : a= 5.n/m.
b = m / 9.j6.g.n/m' =^ m / Q.JZ.g.cL
Des résultats semblables ont, par ailleurs, été obtenus par
G, Di RICCO /~5__7 qui, étudiant d'une manière très générale le tracé
d'un déversoir en mince paroi réalisant une loi de débit donnée :Q = f(H)
établit l'équation f^ , , \0 Z d / d Q Q A ^.
générale de défi- X=_^^. / SÏLJ.. dh
nition du profil :
Tr.^Z.^ dJ / dh Jy - h
9 étant toujours le coefficient de débit (soit constant, soit fonc¬
tion connue de H ) h étant une variable d'intégration correspondant à
l'intervalle [0,^l|] et les autres notations restant les mêmes.
Dans le cas particulier du déversoir à variation linéaire, la
solution est alors donnée (l) par un profil ainsi défini :
- pour y ^ a. , ^ = b
pour y ^ CL , X ^ b ±i..arc sin'f
Le débit s'écoulant à travers un tel profil ayant les mêmes
expressions que précédemment , soit :Q-9.b.v Z.g.a .[H-a/5] = inH-n.
cet auteur donne pour 0 la valeur moyenne de 0,6163.
(l) Remarquons que, à c6té de ces solutions rigoureuses, l'auteur a
étudié des contours polygonaux /T'^J/ "^ donnant que des solutionsapprochées, mais de construction plus facile; la section d'écoulement
peut alors être considérée comme la somme ou la différence de sec¬
tions élémentaires rectangulaires ou triangulaires. Le fonctionnement
en déversoir noyé a été lui aussi étudié ¿~à_/ par le même auteur.
- 3 -
Il est à peine besoin de souligner l'identité des résultats
obtenus d'abord par H. H. SUTRO et E.A. PRATT , puis par G. Di RICCO.
Nour remarquerons cependant que, si les auteurs américains ont sans
aucun doute donné les premiers ces résultats, les travaux de G. Di
RICCO sont certainement d'une portée théorique beaucoup plus géné¬
rale, sa première étude / 5__/ déjà citée, ayant été d'ailleurs com¬
plétée par une autre / bj dans laquelle l'auteur examine le cas où
@ est une fonction inconnue de H
LES DEVERSOIRS DITS EN " TOUR EIFFEL " : ces déversoirs ont été particu¬
lièrement étudiés d'abord par P. A, ROUBINET /~13_7 , Puis par P. MORIN
/ 9_J7, auquel nous prenons d'ailleurs cette dénomination de déversoirs
en "Tour Eiffel". Alors que ces auteurs se sont limités au cas particu¬
lier du déversoir à variation linéaire, L. HUGUES /~10__7 a étudié le
cas plus général d'une loi de débit quelconque. Naus exposons ci-après
l'essentiel des travaux de ces auteurs, en modifiant parfois les sym¬
boles utilisés dans les notes citées en références, afin de faciliter
leur comparaison.
l») Travaux de P. A. ROUBINET : cet auteur a déterminé un
demi-profil d'équation : x= «i/l.J^
la loi dé débit étant : Q = [m.aL.lëTâ ].H = ^. H
Il n'est pas sans intérêt de rappeler très
brièvement la méthode utilisée pour parvenir à
ce résultat. Cet auteur a considéré la formule
simplifiée du déversoir rectangulaire de largeur
L qui, pour une charge H , débite ;
^x Q- m.U.H. ^TTfîT (1)
1TV étant le coefficient de contraction.
Considérant que, si l'on appelle il la section de la veine à la
sortie du déversoir (P.A. ROUBINET précise d'ailleurs "nous négligeons,
pour simplifier, le léger abaissement de la veine au franchissement du
seuil"), l'équation ci-dessus peut s'écrire Q=: -m. II. \ls^^ (2) ,
l'auteur décide d'appliquer cette relation au cas étudié "par analogie".
- 4 -
Dans ces conditions, et compte tenu de la relation imposée Qm: J«.n ,
nous aurons l'égalité : Q.ii.M = m.rL.jïgJFT (3)
qui peut être satisfaite en posant : il « ot. [FT (4) , ce qui entraîne
J? = mc
- 5 -
Or nous avons : fi = 271(1)). dy =2.5 (2) et u =
xly).dy SO
Si l'on introduit la relation Q^^^.H (4) , il vient finalement }
Q.J^.H= 2.m.5.V2.â-(H-V/S)' (5)
d'où l'on tire , en revenant à ^ , l'équation différentielle :
y^.dS/dy -e.y.S + C.S*= O (6)
avec C -^ Q.Q.vn'IJk^ , et l'on démontre que, compte tenu des conditions
du problème, la relation cherchée est i.Jk^ 'I (71
6A.m^g x^
En fait cette relation elle-même n'est pas exacte, comme le si¬
gnale d'ailleurs P, MORIN, et en écrivant : Q «. w.il . J2.9.(H-H3 ) ,
l'on admet que le débit est le produit de la section contractée i'm.jQ. )
par la vitesse moyenne prise égale à la vitesse au centre de gravité
(v^âi^'y») ) . Or la vitesse moyenne est plus faible que la vi¬
tesse au centre de gravité et l'on pose alors i Q ft.TO.Îl.Jj.^.^H-y^)
Cette remarque étant faite, le raisonnement reste valable et la rela¬
tion y (xj est simplement corrigée du coefficient i3 pour devenir t
.|- 3.it^ ^ (ô]
Par ailleurs, nous devons préciser que dans l'expression du débit
utilisée par P. MORIN, soit Q , to.îI . j Z.^. [H - 3,) , le coefficient m
est appelé par cet auteur coefficient de contraction; en pratique, et
lorsque l'on ne procède qu'aux seules mesures de Q et de H , il
n'est pas possible de mesurer le coefficient de contraction, mais son
produit par le coefficient de vitesse, c'est à dire le coefficient de
débit 0 . Nous pouvons donc écrire Q partout où P. MORIN a écrit
m , ce qui permet de passer de (8) à y ^ ;^-AS- [9]
Il est intéressant maintenant de revenir sur les travaux de
P.A. ROUBINET et de remarquer que la formule (7) ci-dessus , (et la for¬
mule (ô) qui n'en diffère que par le coefficient j% ) est du même type
que celle trouvée par cet auteur et qui était, rappelons-le t
^ ^il.m*.g x^Il est facile de concilier les deux résultats en considérant
les formulés de départ des deux auteurs, à savoir :
Q* -m.il./îpT par P.A. ROUBINET et Q, m.IL. |iq.(H-yj) " par P,MORIK
- 6 -
et en remarquant que, dans le cas d'une courbe de la forme UsA/x^ ,
l'on a la relation » (^-yj ) * ¿H/5 , ce qui revient à dire que
l'on peut passer des valeurs de y trouvées par P. MORIN à celles trou¬
vées par P.A. ROUBINET à l'aide du coefficient ¿{5 et nous avons en
effet :3 L 6ii.n\':q X^ J 3i.Tn*.( TT-Ôit.flflig X^ J Ji.TTl*.^ X*
(Le coefficient Jh peut intervenir de la même manière pour corriger ces
formules) ,
La comparaison des formules de départ nous permet encore de re¬
marquer que, si les résultats de P.A. ROUBINET s'avèrent valables quant
â la forme du profil, ceci ne doit être attribué qu'au fait que, pour
une courbe de la forme y»A|x^ , le rapport (H-y )/ ^ «si cons¬
tant (et égal à Z\5 comme nous l'avons dit ci-dessus); en fait donc,
seule la démonstration de P. MORIN est rigoureuse.
Enfin, nous devons considérer que les essais expérimentaux per¬
mettent de calculer non pas le coefficient de contrattion -m. , mais
plutôt un coefficient -m' tel que l'on ait s V=.it\.|I]T . Dans la
note déjà citée /"l3_7 P»A. ROUBINET donnait la valeur inv « 0,54 comme
résultat de ses essais; n y aurait alors lieu de considérer que nous
avions en fait : i«v « o,5A . JsjT ^ o^66 .
3») Travaux de L. HUGUES : assimilant lui aussi l'écoule¬
ment par le déversoir à l'écoulement par un orifice cet auteur pose,
conformément à la formule dite de TORRICELLI, que la vitesse dans le
filet liquide amenant l'eau à l'élément vertical, dans le plan du dé¬
versoir, et d'aire dil =. 2.x.(iy est
déterminée par la distance (H -y] qui
sépare de la surface libre l'élément
considéré; cetie vitesse ayant alors
pour valeur ^ 2.g.^H- y ) le débit
a pour expression :
^Q^z.{z:^.j\.^ .ài^ (ly
X étant la fonction f(lj) à déter¬
miner.
- 7 -
L'auteur étudie le cas le plus général d'une loi de débit
Q,^(h) qu'il met sous la forme i Q, 2.j^.^ . $(H) [Z]
Hy) sera la solution deDans ces conditions, la relation x«
l'équation intégrale linéaire :
$(H) = Alyl./iT^. dy 13)-'o
L'auteur démontre que cette solution est t rx>« . ru ^n. ,
4(H) « K H , u désignant un nombre positif,
tf.|\_ -n-K-lZ-n-l) ¡^ ^m dhDans le cas où
cette solution s'écrit
et en posant
devient
t-H/y et
i{y), t\.K.(1tv-1) A^ yIL-îli
la solution
15)
L'intégrale eulérienne An est convergente pour 'T\.>0 et,
pour "n y M 2. le profil existe; dans le cas où l'on a $(H)«K.M ,
c'est à dire pour n»-1 , la solution devient x^Ç^y)» Z.K /'n.[n /j\
En tenant compte du fait que l'on peut écrire :
Q » ^.^f¿f . i[W) « 2.J27.[K.H] * A.H
d'où K^y&/2.Jz!^ , cette solution devient finalement
b-Jk'
a.-n^g tS-(6)
En fait, les contractions dues à la traversée du déversoir ne
peuvent pas être négligées, la section passant alors de dil à
4/.dil ( \{/ < 1 , étant le coefficient de contraction); de même, les
frottements n'étant pas négligeables, la vitesse n'est pas ^¿3(H-y]
mais bien to 1 2..q .( H-ij) ( i^
- 6 -
- Si 0 varie avec y , l'équation intégrale linéaire ne
peut être résolue, car nous avons à déterminer deux relations,
0(y) et fiy) à l'aide d'une seule équation.
L, HUGUES
4«) Identité des résultats de P.A, ROUBINET, P. MORIN et
: nous avons déjà vu que les résultats obtenus par P.A.
ROUBINET trouvaient une explication rigoureuse, pour ne pas dire utae
justification, dans les travaux de P. MORIN, aboutissant à l'équation :
3-5.J,»
6i).g.JiVG^ x'
De leur côté, les résultats généraux de L, HUGUES nous permettent
d'écrire i , J^^ '^
Ces deux expressions ne. peuvent être équivalentes que si nous
avons : yi -\-^
Or, nous pouvons retrouver cette valeur en revenant sur la défi¬
nition du coefficient P (l) : soit
un orifice de section H. de lar-
tranche d'aire dn^b(h).dh
sidérant la charge h.
geur variable b , et placé en paroi
latérale verticale. Admettons tout d'a¬
bord, pour simplifier l'exposé, qu'il
s'agisse d'écoulement sans contraction;
le débit sera alors donné par x
Q «^or. dil ^Jèjh'.dil =y b(h). JE.^.h '. dhla vltesseVétant constante dans une
Or l'on peut poser par ailleurs, en con-
sur le centre de gravité G- de l'aire Si :
q^p.si.f^,
(l) Il est certain que, malgré la différence des deux raisonnements,
les deux résultats doivent à priori être identiques. Nous avons cepen¬
dant pensé que le calcul direct de B était une confirmation intéres¬
sante à présenter.
- 9 -
Nous pouvons déduire de ces deux relations :
/blbl.Jh'.dh
(Si l'on considère un écoulement avec contraction, nous aurons :
- q^Q.jlI^.áíl au lieu de 9 = /j2jh.da,
. - Q ^Q.p.ü.{2V^\ au lieu de Q = y5.Îl./2.g.h
ce qui montre que, toutes choses étant égales d'ailleurs, la valeur de
y3> ne change pas, que les écoulements soient avec ou sans contrac¬
tion.)
Dans les conditions qui sont les nôtres, nous avons avec les
notations ci-contre t /H
fi-
or, nous avons
'J"
H
i
» ^^
B
1
r-
hj
/^O
i/
-
A' -
\ ^- ^ J
.
h
y
^ i.^
par ailleurs, il est facile de montrer
que, pour une courbe d'équation y^/\|x^
1 on a
L^X il=2../x.ciy ^A.JÂTT et h^.2.H/3
Dans ces conditions, il vient finalement : B =^a.H H-h
dh
et l'on trouve, tous calculs faits t
^fJiCela suffit à démontrer que les résultats de P. MORIN et de
L. HUGUES sont non seulement de la même forme, mais encore identiques,
et que l'on peut utiliser indifféremment l'une ou l'autre de ces for¬
mes, théoriquement du moins; en pratique, et nous examinerons la ques¬
tion plus loin, l'expression de P, MORIN paraît préférable.
Ce résultat met enfin en évidence une propriété des profils de
la forme y^i^A/x^ puisque, pour de tels profils, le coefficient fi
étant constant, ne dépend ni de la charge h ni même du paramètre A
caractérisant un profil donné. C'est là une propriété remarquable que
nous aurons à utiliser dans la suite de l'étude, et qui paratt devoir
être soulignée.
- 10 -
COMPARAISON DES TRAVAUX DE G. Di RICCO ET L, HUGUES i nous avons, dans
les paragraphes précédents, démontré l'identité des résultats de
H. H, SUTRO et G.Di RICCO dans le domaine des "Sutro-Weirs" , ainsi que
celle des résultats de P, MORIN et L, HUGUES dans le domaine des dé¬
versoirs en "Tour Eiffel",
Si nous revenons à l'équation générale de G,Di RICCO qui, rappe¬
lons-le, donne la largeur X de l'échancrure à la cote y par l'équa¬
tion Z^ d. f^ d(Q/e) 1 , dh et si nous y faisons : Q ^Jk.hn.^[â^ dyy^ dh NÎyTTT ^
en admettant que G soit une constante, hypothèse régulièrement admise
dans tout ce qui a été exposé précédemment, nous avons :
i^2.X = _l^[^ ^ dhK,^ dy Vo e .víyTír
équation très facile à résoudre et d'où nous tirons finalement :
^ Suit u_ ^ -^- ^>< soit y ,
Nous retrouvons là tout simplement la forme déduite des résultats
généraux de L, HUGUES (l).
Les expressions très diverses que nous avons passées en revue
peuvent donc finalement être considérées comme théoriquement équiva¬
lentes, sous réserve des modifications que nous avons apportées à cer¬
taines d'entre elles. Ajoutons toutefois que nous préférons aux formes
en Arc sin Ja(L| les expressions du type A|oc , ne serait-ce que
pour de simples questions de calcul des profils...
Il importe toutefois de préciser qu'il existe une différence théo¬
rique due à ce que :
- les "Sutro-Weirs" ont des profils non asymptotiques à la crête
du déversoir, et leur loi de débit est, nous l'avons vu, du type :
Q a m.H - n
- les déversoirs en "Tour Eiffel" ont des profils asymptotiques
à la crête du déversoir et leur loi de débit est du type : Q^A.H
(l) L'on peut encore remarquer que, en identifiant Q..^.H d'une
part et QcYti H-iî\ d'autre part (expression du débit selon G,Di RICCO) ,
l'on obtient et T[\ = ^ , d'où a=3.'a(m= O et b ^^/Q.Jz^ (x
qui tend vers , ce qui correspond à la branche asymptotique à
Cx de la courbe y A/x^ .
- 11 -
Cette différence disparaît dans la pratique, puisqu'il n'est pas
possible de réaliser la partie asymptotique du profil, La solution pro¬
posée par P.A. ROUBINET dans l'étude déjà citée /~13j7 était de ne
faire partir le profil qu'à partir d'une certaine hauteur h» prise vo¬
lontairement faible (par exemple égale au l/lOO^ de la charge maximum )
la largeur x, de l'échancrure à cette cote étant maintenue constante
pour y compris entre h, et 0 ; les résultats des essais ont montré
qu'alors la loi de débit était de la forme : Qa^.H - cte , Nous
exposons ci-après la méthode proposée par P. MORIN pour tourner cette
difficulté, en y ajoutant quelques compléments que nous avons établis
en la matière.
LES DEVERSOIRS EN "TOUR EIFFEL" ; PROBLEME DE LA SECTION EQUIVALENTE t
dans l'étude déjà citée £^^J ** WORIN propose de remplacer toute la
partie de la courbe située au-dessous d'une cote y*y, par une "sec¬
tion équivalente", c'est à dire fournissant le même débit. L'auteur
considère que, pour obtenir cette équivalence, il suffit que :
- les centres de gravité coïncident,
- les sections d'écoulement soient égales.
En fait, il faudrait, en toute rigueur, compléter ces conditions
par les exigences suivantes i
- égalité des coefficients /^ (ce qui complète la condi¬
tion de coïncidence des centres de gravité),
- égalité des coefficients de débit 3 (ce qui complète
la condition d'égalité des sections d'écoulement).
- 12 -
Ces conditions supplémentaires ne pouvant guère être introduites
dans nos calculs, nous nous en tiendrons, dans la suite de ces lignes,
aux conditions fondamentales de coïncidence des centres de gravité et
d'égalité des aires; les conditions d'égalité des coefficients /3 et 6
seront cependant reprises lors de la discussion des résultats expéri¬
mentaux.
Seul le rectangle avait été étudié par P, MORIN /~9_7 comme sec¬
tion équivalente, le cercle n'étant évoqué que comme une possibilité;
nous avons étudié particulièrement les différents cas d'emploi d'une
section circulaire éijulvalente. L'ensemble de ces résultats se décom¬
pose comme suit :
1**) Section équivalente rectangulaire.asaeei^aaMgaaeagiiii mm ¡ummm^^^BimaamaamtsmmBaamm
Si nous considérons le profil inter¬
rompu en A et B, points définis par
la droite d'équation vj^y , deux cas
sont possibles, selon que ces points A
et B sont sommets de rectangle, ou
seulement sur l'arête supérieure.
11- A et B sur l'arête supérieure du rectangle -(Cas de figure Cl))
Dans ce cas, nous nous imposons deux
conditions, pour deux paramètres à dé¬
terminer; nous devons donc toujours
pouvoir déterminer un rectangle équiva¬
lent, quelle que soit la valeur de y .
L'on montre facilement /~9_J7 que
ce rectangle a pour caractéristiques
ho = 4.y /5 ^c= 5.
- 13 -
Nous pouvcma remarquer à ce propos que l'arête inférieure dn rec¬
tangle se trouve au-dessous de l'axe ûx et que, daas ces conditions,
la loi de débit Q^A.h devient Q,yfe(H~yj,3)
12- A et B sommets du rectangle - (Cas de figure (V) ) : le rectangle
dépend de deux paramètres qui sont sa
largeur Xo et sa hauteur h^ Or,
nous nous Imposons trois conditions,
à savoir :
- coïncidence des centres de gra¬
vité,
- égalité des aires,
- coïncidence des points A et B
avec les sommets du rectangle
(ceci ne constitue en fait qu'une
seule condition).
Nous rendons donc le problème impossible d'une manière quelconque
et nous pouvons tout au plus espérer trouver des valeurs particulières
de u pour lesquelles cette construction est possible.
En fait, ee cas est toujours impossible. En effet, la section
mouillée S\_ entre 0 et q^ est, pour la courbe u - A /x
*- a:
SI. ^ 2
y^ est, pour la courbe
..dy = /jjA.y,' =AA/^,
Or, si A et B sont sommets du rectangle, cela revient à écrire
^.-2.x , donc l'aire SI'' du rectangle serait il'=^, . h. =r 2 x. h,
La condition d'égalité SI . = Si' donne AA/x. -2.x. h.
d'où h, =,2A|tc/ = 2,y^ Le rectangle est donc symétrique par
rapport à Ox et son centre de gravité est sur eet axe| le eeatre
de gravité de l'aire définie par la courbe ty^Ajx^ entre i) ^ O
o^ y**^. étant évidemment au-dessus de cet axe, la coaditlom de
colncldenee des centres de gravité ne peut donc être satisfaite en
même temps que les deux autres t le caa de figure (?) est Inpossibla.
- 14 -
2*) Section équivalente circulaire.
Ici encore nous avons deux cas possibles selon que le c-ercle
passe ou non par les points A et B .
21- Cas où le cercle ne passe pas par A et B : le cercle étant défini
par son rayon R et la cote a de son centre, nous pourrons donc
toujours trouver un cercle équivalent, puisque nous ne nous Imposons
fjue les deux conditions relatives aux aires et aux centres de
gravité. Plusieurs cas de figure sont cependant possibles selon les
valeurs respectives de a et de y^
211- £a£ £Ù_ M>a _-i_(£*8 ¿*_''^iflL"í.®(¿) ) ' ®" adoptant les nota¬
tions de la figure \ZJ et en rappelant
que la distance CG, séparant le centre
C du cercle du centre de gravité G
de la surface 5 limitée par le cer¬
cle et la droite y '^ y. > est :
C&= _2.R^.sin^0 /5.5
les trois inconnues a , f^ et 6
sont liées par les trois équations ci-
dessous :
(1) a + R-.cose = y^
(2) R^[(K-0) 4 sine.cosQ ] = S = 4.jA.y/^/iAK
(3) a - 2.f^'. sin'e/3.5 , yj5
Ce système étant complété par l'inégalité
(4) R.sinô > x
qui caractérise le fait que nous sommes dans le cas de figure (V) .
Cette inégalité (4) peut êltre exploitée de la façon suivante :
l'équation (3) peut s'écrire 5.(3a-yJ - 2.K^.sin^Q
or l'inégalité (4) peut s'écrire R^sin^6 > -xJ" et, en rappelant
que 5=AA|x, , il vient finalement : . 2 A^ 4 x.a >
e.h.xl
- 15 -
Par ailleurs, nous avons : a< y^
permet d'écrire le système d'inégalités t
par définition, ce qui
, et
X^ 6.Ax^
nous donne, par rapprochement des termes extrêmes i
X,
- 16 -
nous pouvons dire que, pour G
de 3/J^ à A/JK^ , et se
présente donc sous l'aspect
ci-contre.
Pour que nous puissions
avoir une solution G^ , Il
faut naturellement que les deux
courbes se coupent, c'est à dire
que nous ayions :
5/J27 > /Âî^x! > l^lj^
ce qui donne {
(6)
variant
i^ii
3//2ir^
Mi?,
)
0
m.o
.i
.0,5
de 0 à
i,.,^Ar
v/a/2
4îliZ * y
3.(05 9[2(x-9)^
x^
11 .
décroît
sin 29j i Isin'e
sin IB]'"-
1 ^^-v
!>r/21 ^.
'itA/9 < X, X, , qui nous avait permis d'écrire x. < ^2A ,
ne caractérise pas vraiment le cas de figure (z) , Nous reviendrons
là-dessus aux §§212 et 214.
- 17 -
212- £a¿ £Ù__ j^ _ X.
Etant donné que les équations (3') et (4') sont respectivement
identiques aux équations (3) et (4) nous aurons encore :
2A'-4 xt
Par ailleurs, nous avons
définition.
a> y.
6A.x^
(ou a> A/x^ ) par
Dans ces conditions, deux classements sont à priori possibles, à
savoir t
Z AH xtclassement 1a >
A>
qui
6Ax^
nous donne le même résultat qu'au § 211, soit XI^k ZA (oa y,^jA|/i )
Il semblerait donc que, le cas de figure Çzj étant possible, comme
nous l'avons montré au début du § 211, et le cas de figure (V) étant
aussi possible, comme nous venons de le démontrer, un paradoice doive
être levé. Nous le lèverons au § 214.
classement 2 :
6Ax.^
A f qui
nous donne le résultat opposé au précédent, soit x,>JZA (ou y^
-lo
an raisonnement analogue à celui que nous avons développé au § 211,
trouver l'équation :(51) fm _¿.sin^6 - 5.cos6.[2.6- sinZB]
V2.x ' ~'[2.6-sin2ô]"^
Ici encore la solution
de la droi te
0 (y \ est donnée par l'intersection
y =A
2x!
avec la courbe d'équation y./i.^in'^e-5.cosG.[2.G-sin29]
[2.0 -sin 26] 511
dont nous étudierons ici encore la variation dans le domaine
û < Q < + Ti(2 ; tous calculs faits l'on trouve que cette équation
admet pour dérivée : ' C.^inQ [e.sinZB 4 2.6^ - /i.sin^Q j
^ ' [2.6- s^nZe j^'2-
dont on démontre facilement qu'elle est toujours positive ou nulle
dans l'intervalle étudié : y est donc constamment croissante dans le
même intervalle. Pour 0=0 , y se présente sous la forme indétermi¬
née 0/0 , de même que y . Ces indéterminations peuvent être le¬
vées facilement, en remarquant en particulier pour y , que
A sin'G = 5 sinQ -sin5ô , et en utilisant les développements limités, l'on
trouve finalement : y ^
Au
Ceci permet de dire que, pour 6 = 0 , nous avons y-0 et y _* 4 00 .
La fonction étant continue et définie pour ©4 0 , nous pouvons dire
G variant de 0 à +n/2, y croît de û à ^ />F^ «* se
^ 3(os0.l2(n-9)isin2ejili.sin'e
que pour
présente donc sous l'aspect ci-contre.'* ^'N^i^
Notons ici que, d'après ce que nous '^"' -^^
avons montré plus haut, y peut être
confondue avec la parabole à axe hori¬
zontal 5.>Î3^/lO , l'erreur relative
étant de /i9^/105 ; c'est à dire que
l'erreur relative reste inférieure à
l/lOO tant que e
- 19 -
Pour que nous puissions avoir une solution ô^ il faut naturel¬
lement que les deux courbes se coupent, c'est à dire que nous ayions :
ce qui donne :
(6') n.|2T//, s: 4 oo
Nous pouvons dire dans ces conditions que :
- pour x^ _ Tt.^2.A //» , nous avona Q^+T\jZ ; nous
avons déjà trouvé cette solution au § 211 et nous la détaillerons au
§ 213.
- pour "^0 + '^^ » nous retrouvons 9=0 , ce qui
n'est plus impossible, comme dans le cas de figure \3j , mais corres¬
pond à P^ -.. 4 oo , le cercle devenant alors l'axe Ox .
- pour ^.^¡î^jh < Xj ^ 4- co , 05 étant déterminé , R peut
être calculé à partir de (2') el a à partir de {!?),
213- Ça£ ohMo_j=^_ * la figure peut se déduire des figures
(T) ou Q) indifféremment, en y faisant Q-+Tt/2. ', aux §§211 et 212,
nous avons trouvé ce cas limite, correspondant à x,»ri.>jZA/A .
Il est cependant facile d'établir directement ces résultats :
-en effet, si 9.41112 , nous avons sinô.'l , cos 9,0 ,
et la surface S prend la valeur particulière S«ti R^/2.
- or, nous avons par ailleurs S«A.A/x, d'où R - Ô.A/tt.x,
- enfin, (3) ou (3*) deviennent, puisque sin 0 - -1 et
y,-'^ y»-'^'/^ ^ n"" / [^^^il) = 2.R|tt d'où R=.iT.A/2.x^
avons
- en égalant les deux valeurs de F^ ainsi trouvées, aous
«ti.'^Ta/ A et R^L.^jni^ =-l6.x. j^^
214- £o£cl,us^i£n¿ x dans ces conditions, il devient clair que
la valeur X. «^JTA ne constitue pas une limite significative, c'est
à dire que l'inégalité R . sin Q >- "x, ne permet pas de distinguer
leseas de figure (T) et (T) . Par contre, la valeur x,^ii Jz.A/A
constitue une limite significative et correspond au cas de 0»4-íif¿
(et y««^ ). Cette limite pouvait d'ailleurs être trouvée directement
- 20 -
en utilisant la méthode développée au § 213, et en considérant tout
simplement que le cas y.^*^ constitue évidemment une limite entre
les cas où \i et ceux où y^ _v[5.^J.9 ^ noua avons toujours des solutions ;
a) pour Xo quelconque dans l'intervalle \ -i-oo ,Yt.J2XA j
il existe à chaque fois une solution correspondante (§ 212) et nous
soimnes dans le cas de figure (4y ,
b) pour x^ = "n.jZ.A//( , tout est déterminé ( R^/t.JzT/n
et Cl = y^ ) (§ 213).
c) pour x^ quelconque dans l'intervalle |"n.J2.A //i , Jt^.A/^ j
il existe à chaque fois une solution correspondante (§ 211) et nous
sommes dans le cas de figure (3) .
- pour ^'^o ^^J'^^Jil^ «i.ii_u'JL-.5_£*£««®_£2lîiil2îi*
Remarquons toutefois qu'une certaine imprécision demeure pour
Tf, :jjfc ^7T.A/9 ; nous venons de dire que, pour Xo > 9 < > 0 , mais encore 0c :=- £. ^ Arc tq ïa_' ' ^ ^ y. -a
Cette Inégalité, qui n'est somme toute qu'une autre forme de l'inéga¬
lité R . sin 0 >'X, , ne pouvant pas être introduite dans les rai¬
sonnements développés aux §§211 et 212, il reste donc à choisir des
valeurs de X^ nettement supérieures à ^^.A/S , et à vérifier,
lorsque 9c et Q sont connus, que l'on a bien 0c > Arc tn ^'y -a
- 21 -
22- Cas où le cercle passe par A et B ; en faisant passer le cercle
par les points A et B, nous nous Imposons une condition supplémentaire
et nous pouvons tout au plus espérer trouver des valeurs particulières
de y telles que toutes les conditions puissent être satisfaites.
Nous reprendrons, dans le même ordre, les trois cas possibles
selon les valeurs relatives de y et de a .
221- Cas où yj>_a_ - j[Cjs_d5 XiStuü^^ ' avec les noia-0
tions de la figure ci-contre, nous
avons les relations suivantes t
a 4- R cos 0 .= y-^ o
R. ^in ô - X, ,|Â/i7o
R'.[(-rt-9) 4 sinQ.cosQ ], 5=.4.A/xo »/».«/Â!7.a - 2.RV sin'e/3.5 = y^/3
Les équations (fi) et (10) donnent : a - A. [A.] '^_ .^ ,d'où3.5 \ yJ 5
a, yJ3 4 A/6.y',
Cette dernière relation, combinée avec l'équation (7) donne
R.cos 9 , 2.y./3 -A/6.y^
En remarquant que R.SinQ - >|Ajy^ , il vient ig Q . , "-^ '^'>4A^-xl
et, en posant tg9_t , nous avons t.x^ 4- 6.A.x^ -/i.A^.t = 0 , d'où,
en prenant la racine > 0 (11) xUa[/9±WI1z1tge
Par ailleurs (9) donne (Tt-9 ) 4 sinQ.cosô^ A.^^A.yJ/ R^ et, en rappe-
R . sin 0 . ÎÂ/y^ , nous trouvons :
(12) (lr-9) 4sinQ.cosÔ = A-A.sin^ô/xt
lant que
En reportant la valeur de X de l'équation (U) dans 1 ' équ ati on ( 12
nous avons, tous calculs faits : r ,
l (13) (tt-Q) = sinZG A .^ ^9 4 A.t9^9 '
- 22 -
La solution Q¿ de l'équation (13) correspond donc à l'intersec¬
tion des courbes y^(d] et \ii{^) d'équations :
- 4^(9)- sin 2eIl4^/Â~4lq^
Une étude rapide de ^î[^) montre que pour 0-0 , nous avons y ^=0 ,
mais que pour Q^-^'ull , y^i^) ^e présente sous la forme indéter¬
minée Oxoo . Cette indétermination peut être levée en posant, pour
Q _» +-n/2. (par valeurs inférieures) s/^jh 4 tg^Q ia tg 9 , d'où :
sin 2.9 (/9/ÂTtq^ ) i/i2.sin^9 et finalement ,y^=sin29 4 sinZG. (/^lAvt^) -^ Z
La fonction y^iO) ne nous intéresse que pour 0 < 0
- 23 -
Enfin, compte tenu de l'équation (7) et des valeurs trouvées
ci-dessus pour x^ et R , il vient la relation
(16) Q == 0,6251A .yK
ou loga = (logA)/5 4 ï,79A59
En conclusion, nous pouvons dire que, pour une valeur donnée de A
le cas de figure (^ n'est possible que pour X. = 0,767 95 . ^A
les paramètres définissant le cercle, soient le rayon R et la cote
a (lu centre, étant alors définis par les relations (15)et (16) ci-
dessus .
y_
- 24 -
Ceci permet de conclure rapidement que
- pour 0=0 y y^ = 0 et y¡ 4 1
- pour 0 » 47^/2 .42. et y, = 4 2. (les indétermina
tions, de la forme Oxoo , étant levées comme dans le § précédent).
L'on constate que ^,[^) et M/,(^) » admettent toutes deux la
bissectrice comme tangente au départ; si nous prenons 0 coimne in^
finiment petit principal, nous avons
_ sin 2G \A 29
2 9L
'kLA _.
2
A 4l.itg^Ô2. 9
- et finalement y^(9) la 2.9 L.Îa 4 i^^) _ ^ 1 = 9 4 ?^
Dans ces conditions, la courbe
ci-contre .
La seule solution possible
est 0=0 , c'est à dire que
le cas de figure (ó) ne peut se
réaliser que pour R cxd
( R » 'X. /Vin Q ) , le cercle se
confondant alors avec l'axe Ox
Nous sommes ramenés au cas de
la courbe y>A/x^dans sa totalité.
y^{9] se présente sous l'allure
.i,f
,^- V y, . sin 20. [JWSS^^ 7/
y.-^
iJ ,= sin 2d.[fili7t^.l]
iiSls.Q rodioni
223 ^a£ jOÙ__ _y_=^Q;. _ : le système d'équation devient
(7") a.y
(6") R»oc.
(9") S = 7i,RV2 -A.7A7¿;,A.A|x.
(10-) a - 2.RV3.S - y./5
puisque pour y^»a , nous devons avoir 0=: + tt/2-
L'on peut écriret a= yJ5+2.R'/3.5 = yj3 4 2.R'/3.(tT.R^|2)
yj3 + A.R/3.n «y. R = -n.A)2.x K^ = n^.AVA.x;
- 25 -
L'on peut écrire aussi Tt.R^/Z - A.A /x _ R"" . a.A|ïï.x.
En égalant les deux valeurs de ñ l'on trouve : x
Par contre en écrivant par exemple :
R". Ti^.AyA.xt , xt -* T^^'fJJz
Ces deux valeurs de x, étant différentes, le cas de y^-a est
donc impossible.
224- Coiiclusion£ : en résumé, lorsque nous imposons au cercle
de passer par les points A et B, il n'existe qu'une seule solution pour
chaque valeur du paramètre A ; c'est alors le cas de figure (s) qui
est valable, soit y > a ,
Notons ici que, si nous considérons la famille des courbes d'é¬
quation y=.A/x^, et que nous donnions
au paramètre A les valeurs A, ,A^,A2...
...Ap , les points A et B correspon¬
dants s'aligneront sur deux droites
passant par l'origine et de pente
m= i 1, 69565 /o,7679S
puisque ces points sont tels que nous
ayions : - x. - i 0,76795. ^Â"
_ y. - 4 ^,69565 .'jV
Par ailleurs, nous pouvons remarquer que, la courbe y - A j tc
ayant pour dérivée y'. -2.A |x' , la tangente à y.AJx^ en B
est caractérisée par une pente constante égale à
y^- _2 / (0,76795)' , -A,A^62 .de
ce qui entraîne : P* 65,623 erodes . cte
Enfin, pour ce qui est du cercle, nous avons, au signe près, et
en appelant m^ la pente de la tangente en B
mo= tg (ii|2.-c
- 26 -
d'où m. = lM^21ll!___-.0,7160= cte1 -(0,65514). (0,7è79S)^
dL4 60, kM erodes -etc
Nous pouvons donc dire que la solution trouvée présente les
caractéristiques remarquables suivantes t
- Si Ao est une valeur donnée du paramètre A
le point de rencontre du cercle avec la courbe y»A/x ,
le centre du cercle correspondant et
si nous considérons d'autres valeurs
A^,Ai, Ap du paramètre ,
auxquelles correspondent autant de
points ( B^,C.,), ( B2,Ct)
( Bp,Cp) , nous pouvons dire que
les triangles OBoC, , OB.,Ci ,
0 B ,, sont sembla-
bles.
- Aux points 5,
A >.A,
Bq étant
étant
...Dp..,, (et aux points A
Apqui leur sont associés) , les tangentes au cercle d'une
part, et à la courbe y.A/x^ , font entre elles un angle i^ cons¬
tant, tel que (^#1^5,756 Grades (puisque oi# 60, JjM ûrûdts et j5=)^65,825 ôrodts ]
3*) Conclusions - choix de l.a.section égulvaje^^.
Nous pouvons donc, pour une valeur donnée du paramètre A , con¬
sidérer deux cas t
a) si nous admettons que le profil de la section équivalente se rac¬
corde aux points A et B par des tronçons de droite parallèles à la
crête du déversoir, nous avons toujours une solution, pour une valeur
de X, quelconque :
- quelle que soit cette valeur, dans le cas d'une section
rectangulaire (voir § 11);
- à condition que cette valeur soit supérieure à uae cer¬
taine limite, dans le cas d'une section circulaire; trois cas de fi¬
gure sont alors possibles (§§ 211,212 et 213),
- 27 -
b) si nous Imposons au profil de passer par les points A et B, sans
tronçons de raccord, la section équivalente ne peut être rectangu¬
laire, et, pour une section circulaire, nous n'avons qu'une seule
solution possible pour chaque valeur de A. (voir §§ 221 et 224).
Compte tenu des propriétés géométriques qui en facilitent la
construction, les profils de cette dernière catégorie semblent devoir
être préférés. De plus, le remplacement d'un rectangle par un cercle
doit avoir d'heureux effets sur le coefficient de débit de l'ensemble;
il ne nous a malheureusement pas été possible de faire les essais coii>-
paratifs des deux sections équivalentes.
LES aÈVLRSOIRS L\ "TOUR EIFFEL" : EXISTENCE D'UN PUOFIL TYPE î nous avons
démontré que le profil pouvait être exprimé sous les deux formes théo¬
riquement identiques î
x''.y 3.^^ _ A^
Il y a toutefois lieu de considérer que, dans le cas où la par¬
tie asymptotique est remplacée par une section équivalente, le coeffi¬
cient A n'est plus égal à IL. iàT , mais est inférieur à cette
valeuri nous ne pouvons plus alors écrire : x.y»u A'l.^.T\\Q'
mais seulement : '3c*:y ^ Sh6A.9.j3»-.0^
Nous remarquons donc que l'expression de P. MORIN présente l'avan¬
tage d'être applicable à l'interprétation des résultats expérimentaux;
alors que l'expression de L. HUGUES ne l'est pas.
En principe le paramètre significatif sera le rapport Á.Jp.Q ,
puisque -x^U ="S.M^ peut s'écrire :
Ceci nous permet de remarquer que tous les profils ^(y) s®
déduisent les uns des autres grâce à une simple affinité par rapport
à l 'axe 0"^
Valeurs de log /^^coj
il
yom
2,0
2,2
2,42,6
2,8
3,0
3,2 i
3,4
3,6
3,8
i 4,0
4,2
4,4
4,6
4,8
5,0
5,2
5,45,6
5,86,0
6,2
6,4S,6
6,8
7,0 ,
7,2
7,47,6
7,88,0
8,2
8,48,6
8,8
9,0
9,2
9,49,6
9,8
10,0
10,2
10,410,6
10,8
11,0
11,2
J
1,.
1,68.91266.842
64.95363.215
61.6051,60.107
58 . 706
57.38956.148
_ 54.9741,53.860
52.801
51.79150.82549.901
1,49.015
48.16347.344
46.55445.792 ii
1,45.056 i
44.344 !
43.654 142.986 {
42.338 I1,41.708 1
41.097 140.502 139.923 i
_ 39.359 11,38.809 i
38.273. 137-749 î37.238 i
36.739 11,36.251
35.774
35.307
34.850
34.402
1,33.963
33.533
33.112
32.698
32.292
1,31.89431.502
1
_om
y
11,411,6
11,8
12,0
i 12,2
12.412,6 i
12,8
13,0
13,2
13,413,6
13,8
14,0
: 14,2
14,414,6
: 14,8
15,0
15,2
15,415,6
15,816,0
16,2
16,416,6
16,8
17,0
17,2
17,417,6
! 17,8
18,0
18,2
18,418,6
18,8
19,0
19,2
19,4i 19,6
19,8
20,0
20,2
20,420,6
!
loeí^.o.)
1,31.118
30.740
30.3691,30.004
29.64529.292
28.94528,603
1,28.266
27.93527.608
27.286
26.969
1,26.65726.34926.04525.746
25.450
1,25.15924.87124.58724.307
24.030
1,23.757
23.48723.221
22.958_ 22.698
1,22.441
22,18721.93621.688
_ 21.442
1,21.200
20.960
20.722
20.488
20.2551,20.026
19.798
19.573
19.350
_ 19.130
1,18,912
18.696
18.482
18,270
om
y
20,8
21,0
21,2
21,421,6
21,8
22,0
22,2
22,422,6
22,8
23,0
23,2
23,423,6
23,824,0
24,2
24,424,6
24,8
25,0
25,2
25,425,6
25,826,0
26,2
26,426,6
26,8
27,0
27,2
27,4
27,6
27,8
28,0
28,2
1 28,428,6
28,8
29,0
29,2
29,4
29,6
29,8
30,0
l
- 2Ô -
Finalement, si nous appelons (cj^oo le "profil type", tel que la
valeur correspondante da paraaibtre soit ^/ft.6=i00 , et {^) p 1^
profil tel que nous ayions {Al ¡ Pi.Q)^ p , noui aurons, pour une lalnie
valeur de y , la relation : oc ^ | x^^^ = p j AOO>\oo
Le tableau ci-contre donne les valeurs de log Íx^oq] pour
toutes les valeurs de y allant, de 2 en 2 mai, depuis 2 cm jusqu'à
30 cm.
o L, TU D L S ii X P L UI ..iL-.MT A LES î exposé des résultats, discussion.
Aires un bref rappel des résultats obtenus par f. ..lük'l.., nous
développons les résultats de nos propres essais et analysons ensuite
les raisons qui permettent d'expliquer les écarts observés entre ces
diverses experiences.
1") résultats de P. LiU:;iu : dans la note déjà citée ¿^7
l'axiteur décrit les expériences faites avec deux plaques déversoirs
ayant respectiveiuent conuae valeurs du p.iraiactre A
A^ = i,A75 A2,=0,a66
Ces plaques rectangulaires (25 X 20 cm) étaient en duralumin de
2 latn d'épaisseur ; les essais ont pcr.ds 'c calculer le coefficient
dit de contraction m dont les valeurs étaient :
- plaque A (paramètre A-, ) (débit capable : 6 à 125 l/m)
-m =0,76
- plaque B (paramètre Aj, ) (débit capable : 3 à 30 l/m)
-m =0,73
P. .\iO;£lN en déduit un coefficient ex!>ériraental moyen ^m -j^ 0,75.
Vue détr.ilîce de 1 • ccoul
B
1
:
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64
68
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76
jI
tIm
a
t«
*
Profil 1
U,66
13,93
13.39
1^,00
1^.39
llf97
11.59
11, -^5
1C,93
IC , 'S
10,37
1C,1P
9t^9
9.67
9,46
9.^7
9,09
C,76
9,61
ô,47
8,20
7.95
7,73
7,52
i Profil £
8
i 19.55
î 13,64
1 17,85j 17,15
i 16,52
i 15,96
1 15.46
i 11,99
j 14,57
i 14, IB
1 13, 8r^
i 13,49
1 13.18
j l-^ïSo
1 1-^,6?
j 1^.37
1 1-^.13
j 11,00
1 11. -'3j 11.48
j 11.291 10,93
1 10,60
i 10,30
i 10,03
: Profil 3 I
*
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«
1
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*
29.33 i
27.96 i
26,77 j
-^5,7-^ j
24.79 j
23,95 j
23,19 i
22,49 i
21,36 i
?1,?3 1
-^0,74 î
20,24 i
19.77 i
19.34 118,93 i
18,55 i
18,19 1
17,35 1
17.53 1
17,22 j
16,93 1
16,39 1
15,91 j15,46 î
*
15,04 j*
.rnn
iprofin ÎProfilS. iprofilS î
80
86
92
SQ
104
110
120
130
140
150
I''ou
170
lOo
190
?0C
210
?'50
230
240
250
260
270
I 2S0
î 290
i 7,33
I 7,07
I 6,84
I 6,62
j 6,43
\ 6,25
I 5,99
\ 5.75r: r ^
5.35
5,18
5.03
4.39
4.76
: 300
^ I '4,i,.q.
\ 4,52
I 4,42*
I 4,32
i 4,23
\ 4.15I 4,07I 3,99
j 3,92
I 3.85
i 3.79
9,78
9.43
9,1-^
8,33
8,57
8,34
7.9s
7,67
7,39
7,14
6,91
6,71
6,34
6,13
^3,23
5,39
3,77
5.64
5,53
X
A
X
X
i 14,66*
i 1;.14
î 13,67
I 13,-^5
i 12, 3o
I 1:^50
i 11,97
i 11,5^'
: 11,0c
I 10,71
i 1C,37 _1 1G,06 i
I 9,70j 9,51
I 9.^7j 9.2;
I 8,34I '^ , '-' 5
I S, ;6«
j 8,29
I 8,13
I 7.9s
I 7,84
7,70
7,57
- 29 -
2") détail de nos résultats : nous avons fait cons-
t ru i re trois plaques déversoirs de parambtres :
A, . h,5Q0h A,-7,bi*52 A,=17,Z01b
(correspondant à des valeurs Á ¡ ¡^.Q , respectivement égales à 300,
100 et 600)^
Les prof ils ont été réalisés dans des plaques de laiton de 2 lam
d'épaisseur, el de forue rectangulaire (30 x 40 cm pour les profils
1 et 3, 30 X 33 cm pour le profil 2).
Les sections équivalentes ont été choisies rectangulaires. Pour
les trois profils nous avons pris y^ ~ 2 cm, d*où la hauteur
du rectangle ; ha = ¿i.L)J3 =. 2 , ô66 cnj la largeur Z^ du rectangle di-
fère selon les profils puisque, rappelons-le, nous avons ;
/?.o = 5 Xo ^ ^ yA.y^ , et les différentes valeurs de -Ç«
sont respectivement :
(i/^ =. 4.4 cm , [i,]^= 5,805 cm , (^^3= 6,8 cm
Les essais ont été faits au Laboratoire d'Hydraulique de l'tcole
Nationale du Génie Rural, dont nous n'avons utilisé que le canal vitré
à inclinaison variable (pentes pouvant varier de - 3 >. à + 15 %) »
La photographie la donne une vue d'ensemble de ce canal d*une
longueur totale de 8 m, 50, dont ó m, 75 sont vitrés (en 5 panneaux),
d'une largeur intérieure de 0 m, 30 et d'une profondeur de ü m, 50. Lea
photographies 2a, 2b et 2d nous montrent les feuillures à blocage
d'écran per'^iettant la fixation des diverses plaques dont on veut faire
l'essai (l)* Ce canal, pourvu de dispositifs d'uniformisation à l'a¬
mont (photographie Ib) et à l'aval (photos le et ld),peut être alimen¬
té à un débit compris entre 0 et 300. l/sec<
(1) l'on remarquera, sur les photos, la présence d'un châssis de bois
destiné à permettre l'essai de nos plaques, d'une largeur de Om,30
dans un canal de rnSme largeur. Cette dimension nous était Imposée
pour des raisotss matérielles particulières.
Photographies la, Ib, le - Id
r
la : Vrue générale d'un essai Ib : Panneau de contrôle des niveaux
r
le : !)é*versoir en place dans lecanal
ld : dispositif de mesure du débit
Photographies 2a, 2b, 2c & 2d
2a i Vue aval de l'écoulement 2 b : Vue amont de 1 • 6 cou le nient
2c : Vue latérale de l'écoulement 2d : Vue de dessus de 1 * écoïil eraent
Des prises de pression établies dans le fvjnd du canal (photo le
et vue détaillée de l'écoulement) penne tten t , soi t de lire directement
les niveaux sur un panneau de contrôle P , soit de renvoyer ces
niveaux sur une pointe de mesure M donnant le 1/10° de mra .
(photo 1 b) .
Le débit peut être mesuré, soit par empotement dans un bac de
110 litres (photo Id) pour les petits débits ( < 7 l/sec) , soit
par un Venturi placé sur la conduite d'alimentation du canal (et dont
le dispositif de lecture V est visible sur la photo Ib) pour les
débits supérieurs à 7 l/sec.
.\os trois séries d'essais ont été faites avec pente nulle du
canal, lecture directe des niveaux au 1/2 mra près, mesure de débits
soit par empotement avec erreur de 0,2 litre (entre 100 et 110 litres)
et 2/10° de seconde, soit par Venturi (avec emploi de la courbe d'éta¬
lonnage du Laboratoire). Les profils étaient placés à l'extrémité
aval du troisième paaneau vitré, soit 4,05 mètres après la sortie du
dispositif amont d'uniformisation.
Les essais ont été faits :
- pour le profil 2, (qui fut en fait le premier expéri¬
menté) à charge décroissante et par couples de mesures correspondant
à deux états très voisins .
- pour les profils 1 et 3, à charges croissante, puis
décroissante, et avec étalement des mesures.
Les résultats sont consignés dans le tableau c- 1 les graphi ¿ues
RÉSULTATS DES ESSAIS
1*»- Tableau
-31a -
1 PROHL
Charge
(en cm.)
27,70
23,20
20,30
16,25
12,38
9,22
5,94
2,66
6,33
6,43
12,96
13,28
16,85
17,05
21,90
27,65
29,35
Débitq
(en ils.)
4,86
4,12
3,62
2,90
2,24
1,64
1,05
0,45
1,15
1,52
2,38
2,42
3,09
3,09
3,94
4,93
5,21
n i^/^.o=
Volume
empotell.j
105,0
103,5
105,2
102.7
104,8
104,2
105,4
103,5
105,0
101,8
102,8
103,0
102,0
102,5
103,7
109,0
102,0
Temps
,500)
de
remplissage (s.)
21"
25"
29"
35"
46"
63"»
100"
230"
91"
66"
43"
42"
33"
33
26"
22"
19"
5/l0«»
1/10»
1/40"
4/10»
9/10*
5/10»
5/10»
-
2/10»
8/10»
I/IO»»
6/10'»
2/10»
S/IO»
1/10»
6/10*
PRon'L a (Ji/yS.Q
Charge
(en cm.)
23,45
23,55
19,30
19,40
17,05
17,00
12,90
12,85
9,55
9,45
5,60
5,60
2,90
2,90
2,60
2,60
ÛéÔLt Q i^olume Temp
fen l.js.j empctéfl.) remplà
5,57
5,56
4,68
4,70
4,13
4,14
3,16
3,18
2,28
2,27
1,49
1,49
0,66
0,66
0,603
0,606
103,6
103,95
103,5
103,4
104,0
103,9
103,3
103,8
103,6
103,9
103,5
103,0
106,0
106,1
103,9
104,3
18"
18"<
22"
22"
25"
25"
32"
33"
45"
45"
69"
69"
160"
161"
172"
172"
= 400j
s de
sage (s. }
6/10»
Í5/100»
1/10»
-
2/10*
I/IO»
9/10»
1/10»
4/10»
7/10»
4/10»
-
2/10»
2/10»
4/10»
-
PROFÍL 5 (J^/^.0^600)
Charge
(en cm.)
4,01
8,96
13,78
17,32
25,36
30,0
24,82
20,30
17,32
11,84
7,08
4,70
3,02
Débit Q
(en L/s.)
1,35
3,18
4,91
6,0
8,9(1)
10,6(1)
8,9(1)
7,5(1)
6,05
4,26
2,45
1,63
1,05
Volume Temps de
empote (L) remplissage (s.)
103
103,3
107,5
101,5
(1)
(1)
(1)
(1)
104,0
101,8
103,0
102,5
105,5
77" 6/10»
32" 6/10»
21" 9/10»
16" 9/10»
(1)
(1)
(1)
(1)
17" 2/10»
23" 8/10»
42" -
62" 9/10»
103" -
1) Ces débits ont été mesurés
directement au Venturi*
-31 b -
RESULTANTS DES ESSAIS
2»- Graphiques
Lm_;__,_4.
.9.
smm^smw^W^ms'^'^^^^^'
mU'sec.rtrrrr
"I"-':;;'"
p£S\ MAi^EÎMSWi^ñsmasl,, Z^^ Prûf// ^
\c> série (^s obsermfipos à chaf^ i^ssàniiem- '^---km'-' SS
-^S..S .. .\ - -i-"-'--;-; ' ;" 'i-^ . ._-,:-''\.i.ii 'of^cmjÁsmfemS:-^i^m''-S^^
/['iwdicejY presse quiete débit a «le raesufé ou Venturi ^^¡ti;,[^;- ]: :
5i
7
-+- \ i-
t
.... ' \ '
-.Sr--:;
r "'
. -.;; 'i' ;!,;
^::::r$9|2":
W9''-'
.
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^r
. . .^ i . ^. ... .
-...^:1..S
':Pf^ffr%:
.A-
^.~Ui
i r t^-f- -
"--+-
_-..p.
1- . -
y.'S;-: t__.--__
i ' : :-4"- -r^ ^ -;-
' - 1 ' " - ' '
-'-^-"^:|=[
mmx
;ij:i-:ti-i
:irH!!-
"-imi-
2^ :3b^: en cm^
- 32 -
Il semble que les couples de mesures (Q,ti ) obtenus à charge
décroissante soient léjoreraent mieux alignés que les couples obtenus
à charge croissante, ceci sans doute à cause de la stabilisation plus
rapide, dans le premier cas que dans le second. Le défaut d'alignement
des points obtenus avec le profil 2, pourtant essayé uniquement à char¬
ge décroissante, peut être attribué aux imperfections qui se sont atta¬
chées à ce premier essai , et dont nous avons tenu compte pour amé¬
liorer les conditions d'essais des profils l et 3.
Il ressort de ces essais que :
1°- les relations ^[W] sont bien linéaires et de la for'-ie générale :
2® les valeurs du coefficient de débit 0 peuvent être calculées
comme suit :
- des graphiques nous pouvons déduire les valeurs réelles
de /fe. , soient :
profil 1 Q= 4,45 l/s pour H = 25 cm > Ài = 1 7Ô cro^/s
profil 2 Q= 0,05 l/s pour H = 25 cm _^ J?5,= 242 cra^/s
profil 3 Q= 6,83 l/s pour H = 25 cm _^ Á,- 353 cm-/s
- or, les profils 1,2,3 étaient caractérisés par les va¬
leurs suivantes :
(j.//i.9)^= 300 , (^//iO)^= 400 , (i.//i0)^= 600
- nous pouvons donc calculer le produit /3.Q , et nous
trouvons :
(;3.el^ = 0,593 , (p,8)^= 0,605 , (^ô)^- U,5ô6
- il nous reste cependant à séparer l'un de l'autre les
coefficients /!> et Q . Ceci n'est guère possible, du moins dans le
cadre des essais très rapides que nous avo.is réalisés. Nous pouvons
cependant penser que le remplacement de la partie asymptotique à la
crête par un rectangle a pour effet un accroissement du coefficient
f!) de l'ensemble par rapport à la valeur /3 = ît. /5/32 # 0,962
- 33 -
correspondant au profil complet; en effet si, selon .îLiiTi^X (l), nous
considérons un orifice rectangulaire de hauteur H , h étant la charge
sur le centre de gravité, nous avons :
- pour h /H = 0,5 _» ]^ = 0,944
- pour h/ H = 0,588 __^ ¡^ = 0,964
- pour h/H > 1,11 _» /^ > 0,99
et, avec nos notations, soient y la charge et ho la hauteur du rec¬
tangle ( h = A.ü /3 ), nous avons " ^ 3 . y - l| . ^j. ¿ou^gg nos
plaques étaient telles que y = 2 cm, d'où nous concluons :
- h/H = 0,5 pour y = 2 cm (= yj_^ jb = 0,944
- h| H = 0,5ôô pour y = 2,235 cm _^ /3 = 0,964
-h/H>l,ll pour Lj> 3,626 cm _» jî > 0,99
Ceci nous permet de constater que, pour tous nos essais, l'orifice
rectangulaire étant toujours noyé, nous avions sans doute, pour le rec¬
tangle, ft > 0,964 ; cette valeur étant elle-même supérieure à
y5 =7\ /5|32. , nous sommes fondés à affirmer que la valeur du coeffi¬
cient ft de l'ensemble est, dans les conditions de nos essais, toujours
supérieure à 0,96.
tn tenant compte de ces remarques, le coefficient de débit est
compris entre deux limites, correspondant l'une à ft = 1 , et l'autre
a. ft = 0,96. Dans ces conditions nos résultats se présentent sous la
forme suivante :
-0,593 < Ô^ < 0,6ia ; 0,605 < 9;^< 0,630 ; C, 505 < Ô3< 0,612
- soit en moyenne 0,595 < 0 < 0,620
3**) Comparaison des résultats : les résultats de P.
MOlilX et les nôtres diffèrent donc très sensiblement puisque :
- selon les résultats de P. iiORIX 0=.m^O,75
- selon nos résultats 0,595 < 0 < 0,620
(1) d'après L.J. TISON, "Cours d ' liydrauli (jue " Tome I, page 108
- 34 -
Les divor;:; causes po.siLîo.;, pcraettaat d'expliquer c t écart iiupor
t£;;t , süi.t álüdif'es ci-après î
A- '"arac t .''ris t i-jues (ie I :i paroi ei -.Uî orofil : les déversoirs étaient
dans les deux cas en paroi r.!ince : plaques de 2 ni.; d'.'paisseur avec
profils à bord droit. Les écov;le;ients .'taieai de plus non noyés.
- .;ins nos essais la faca av-ûl seule était polie, la face
aï"Oit étant resiée brute (ou du i^ioins dans l'étal naturel du laiton).
¡)an=; lo3 essais de i'. ^iU.li:: la f.^cs a.îoît n'était c . r taineiaent pas
d'une rîHjOiîité particnli bremcnt élevéa (cannelures, grains de (¡uart2
collés, etc..) et nous pouvous lonc penser '.¡uo la surface du duralUí'.iiü
ét..;it fiûit jOlie, soit plus probable ont brute. Ltant donné tjue la rv-
yositc de l;i f.nce .TTiOnt accroît le uo.bi î , nous pouvons admettre que
nos résultats s ¿at au cioins coi.iparables à ceux de i'. .¡C.-il.'J dans la
première hypothèse (faces ainoat brutes dans le-i deux cas) sinon supé¬
rieures dans la deuxièrae hypothèse (face ai.iont brute dans nos essais
et polie dans ceux de ;'. o:!I.\).
- El l'on cürj£idere le rapport ç de l'aire Sic du rectanoîe
(équivalent) à l'aire totale -^(y) » et coiiîpte tenu de la relation :
ç^ = ilo /-^ = 2c/-x y/y , nciiE pcuv cr.2 observer que ces rapports
sont plus élevés dans nos expériences -ue daus celles de i'. . L.îI' .
Nous dvioas en effet :
- dans les essais de P. .;0;î,' ( profil .;
( profil 3
( profils î '; 3
( profil 2
- dans nos essais
e
e
ç
e
= o,irjCi
= C,174
_ A > ^ 7V^ J £- -.î f
= C,315
Or, lorsque ç«s-ilo/il aug;nente, îe r i >port h/H défini précé-
de:^:;:ent diminue, et, par voie de conséquence le coefficient ft de
l'enseuible diminue de mène. Donc, le coeff ici ent ji) étant plus faible
pour nos essais que pour ceux de P. -'iU.;i.''J , les valeurs de Q sont,
toutes choses étant égales d'ailleurs, plus élevées dans nos essais
que dans ceux cie P. MORIN,
- 35 -
B- Caractéristiques des dispositifs d'^^ssai : la comparaison des
deux dispositifs e.st en fait particulièrement délicate car ceux-ci
sont fondamentalement différents ;
- les mesures de P. MORIN ont été faites sur des plaques
fixées en paroi latérale d'un bac alimenté par un dispositif tranquil-
lisateur (compartiment d'arrivée de l'eau avec vanne de fond alimen¬
tant le bac du déversoir).
- nos essais ont été faits en canal à fond plat avec
4 m, 05 d'approche, et dispositif d 'uniform! l on (guideau métalli¬
que ) .
Si nous reprenons en détail ces dispositifs, nous constatons que
a) en ce qui concerne le champ des vitesses ;
- Dans les essais de P. AiOHIN, l'alimentation du bac de
mesure se faisant par le fond, les vit esses peuven t conseiver une com¬
posante verticale non négligeable et nous en voyons la preuve dans les
remous superficiels qui apparaissent sur une photographie faisant par¬
tie de l'étude citée [_ 9_7. Ce pliénomène entraîne un accroissement des
vitesses suj'S rf icie i les qui se traduit lui-!:¡eme par un accroissement
du débit.
- l/'ans nos essais le dispositif se rapproche énormément
d'un déversoir liLHlîOCK,
- En fait de nombreuses études, et en particulier celles
de REHBOCK, ont permis de constater que, si les résultats de B.\ZIN
pouvaient être considérés comme généralement trop élevés, de 1 à 5 ^1
selon les auteurs et les conditions, l'écart devait être attribué aux
grandes vitesses superficielles réalisées dans les déversoirs BAZIN,
en canal long (23 raètres); au contraire les autres auteurs, dont
RLUBOCK, travaillaient plus généralement avec des canaux courts (moins
de 7 m) et utilisaient des dispositifs d'uniformisation des vitesses.
Dans ces conditions, et considérant que le dispositif de P. MORIN fa¬
vorise particulièrement les vitesses superficielles, nous verrons dans
la différence de répartition des vitesses à l'amont du déversoir une
explication des écarts enregistrés.
- 36 -
b) en ce qui concerne la hauteur de pelle :
- Dans les essais de P. .UORIN la hauteur de pelle p
était certainenent supérieure à la charge h la plus forte; dans ces
conditions nous pouvons dire que le rapport h / ( h + p) était com¬
pris entre 0 et 0,5 au maximum»
- Dans nos essais nous avions p = 42 à 47 imn, et fina¬
lement le rapport h /ih + p) était compris
entre 0 et 0,83 pour le profil 2
entre 0 et 0,88 pour les profils l et 3.
- Or toutes les expériences montrent que le coefficient
de débit augmente avec h / ih+p] .11 ressort de ceci que nos es¬
sais devaient, toutes choses étant égales d'ailleurs, nous donner des
résultats plus élevés que ceux de P, .MORIN, c'est à dire que, si les
conditions avaient été les mêmes quant à la hauteur de pelle, l'écart
aurait été encore plus grand entre les valeurs du coefficient de débit,
c) en ce qui concerne les dimensions latérales respectives de l'é
chancrure et du dispositif d'essai ;
- Il a été démontré que, pour un déversoir rectangulaire
de largeur .Z , placé dans un canal de largeur L , le coefficient de
débit augmentait avec le rapport ^ / L .
- Par analogie, nous pouvons penser que nos essais ayant
été faits avec des valeurs de 1/L nettement supérieures à celles de
P, .UORIN (l) , l'écart observé entre les valeurs du coefficient de
débit aurait été encore plus grand si les conditions avaient été les
mêmes quant au rapport S/L »
C- Considérations de similitude : dans la théorie des écoulements à
surface libre (orifices et déversoirs), et en particulier d'après les
lois de la similitude, l'on démontre qu'il est possible d'obtenir des
courbes d'érjal coefficient de débit 0 en fonction du nombre de
REYNOLDS J^e et du raiiport 1) / H ''^ , où t) est la viscosité ciné¬
matique et H la charge.
(l) dans nos essais nous avions L - largeur de la i)laque, alors quedans ceux de P. .'.lORIN, la largeur L était: L^^i, (largeur de laplaque.)
- 37 -
- Dans le nombre de REYNOLDS ^^='^-°- , nous pouvons pren-
dre, au lieu de la vitesse réelle V dans la section contractée, vi¬
tesse difficilement mesurable, la valeur >/2.9..H , puisque, dans de
tels systèmes, la loi de REECH-FROUDE doit être aussi vérifiée, ce qui
revient à poser '^/J9.-!~t = cte .
- Les deux séries d'essais ayant été faites avec de l'eau ,
et à la température ambiante, les variations de "v) sont pratiquement
négligeables, d'un essai à l'autre.
- Par contre, et pour toutes les raisons exposées précé¬
demment, les essais ont été faits dans des conditions tellement diffé¬
rentes que nous ne pouvons guère envisager d'utiliser l'ensemble des
résultats en vue de tracer les courbes d'égale valeur de 9 ; de plus
il y a lieu de remarquer que, pour une étude de ce ge^re, lu précision
des mesures doit être maximum, ce qui n'était pas absolument nécessai¬
re pour nous, compte tenu du but recherché (démonstration de la linéa¬
rité de Q(H) et recherche de la valeur moyenne de G ).
- Nous pouvons toutefois remarquer que la plus forte va¬
leur de 0 observée l'a été avec le profil 2, alors même que c'est ce
profil qui a été essayé avec la charge maximum la plus faible. Ce fait
pourrait correspondre à la loi bien établie selon laquelle le coeffi¬
cient de débit varie en sens inverse de la charge. 11 ne faut cepen¬
dant pas négliger le fait que le rapport c^.H./íl vaut 0,315 pour le
profil 2, et seulement 0,257 pour les profils l et 3 , ce qui entraîne
un coefficient ft plus faible, donc un coefficient de débit 9 plus
élevé; nous ne pouvons donc pas savoir si cet accroissement de 9 pour
le profil 2 est du soit à la faible charge H , soit à la forte valeur
du rapport ç , l'hypothèse la plus probable étant que ces deux phé¬
nomènes jouent simultanément.
D- Conclusions t nous pouvons affirmer que l'écart entre les résul¬
tats de P. -MORIN et les nôtres est certainement supérieur à celui qui
existe entre les valeurs 0 = 0,75 et 6= 0»62,
- d'une part en raison de ce que, dans les essais de P.
MORIN, ce n'est pas en fait G qui est déterminé, mais bien le pro¬
duit ft .Q ; comme nous avons ft^i nous pouvons écrire :
0 = 0,75 / ]5 > 0,75
- 38 -
- d'autre part, et pour toutes les raisons développées aux
§§ A et B, nous pouvons affirmer que nos essais ont été faits dans
des conditions propres à accroître le coefficient de débit 0 : si
nous nous mettions dans les conditions des essais de P. MORIN, nous ne
pourrions trouver que des valeurs inférieures de et nous pouvons
donc écrire G < 0,62 .
- Nous pouvons donc conclure que l'écart entre les résultats
est certainement supérieur à 21 jS ( = 0,75 - 0,62 ) et plus vraisera-
0,62
blablement de l'ordre de 25 >. De tels écarts sont signalés comme
possibles par L.J. TISON qui les attribue aux accroissements des vi¬
tesses superficielles, explication que nou? retiendrons, et qui attire
une fois de plus l'attention sur l'importance bien connue des condi-
ti ons d ' essais .
CONCLUSIONS GENERALES i sur le plan théorique le plus général, nous avons
démontré que toutes les formules, parfois très différentes d'expres¬
sion, étaient en fait strictement identiques, sous réserve de modifi¬
cations généralement peu importantes, ou du moins non fondamentales
à apporter à chacune d'elles afin de tenir corapte des différences
existant entre les hypothèse de base. Cette unité ne doit pas nous
étonner mais elle nous autorise à préférer, le fond étant le même, la
forme des expressions de P. MORIN et L. HUGUES, en raison même de leur
simplicité; pour les mêmes raisons nous préconisons le remplacement
de la partie asymptotique de y = A/x par un orifice circulaire. Aux
travaux citées, il convient d'ajouter pour être complet, ceux de Von
ROTHER /"ll^./, ir^^J
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à la réalisation, pour le modèle, de la même loi hauteur-débit qae
dans la nature*
- Sur le plan expérimental, et plus particulièrement ea
ce qui concerne la détermination du coefficient de débit 6 , nous
avons démontré que les déversoirs en "Tour Eiffel** qui, si l*oa en
Jugeait par les résultats de P» UORIN ( Q 4^ 0,75 ) , se distinguaient
nettement des Sutro-Weirs ( 6^0,62 ) , ne 8*écartent de eeux
- 40 -
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