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ElectroVision 2016 nr 2 - FR

Date post: 29-Jul-2016
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Le mensuel pour le secteur de l'electro, édition d'avril 2016
36
SMART HOME DES INSTALLATEURS-MEMBRES DE NELECTRA PARLENT AVEC DES SPECIALISTES NIKO ElectroVision Le mensuel pour le secteur de l’ électro Publié par NELECTRA WWW.NELECTRA.BE AVR 16 2 BSH | Home Connect ECLAIRAGE | on a visité Light+Building MESURER | thermographie Nelectra, Fédération pour le secteur de l’electro, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde / Mensuel (6 x an) - Vingt-septième année / Bureau de dépot 8400 Oostende Mail / P2A9571
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Page 1: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

SMART HOMEDES INSTALLATEURS-MEMBRES DE NELECTRAPARLENT AVEC DES SPECIALISTES NIKO

ElectroVisionLe mensuel pour le secteur de l’ électroPublié par NELECTRA WWW.NELECTRA.BE

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• technologie qui fournit une lumière biodynamique

• la luminosité et la température varient au fil de la journée, peuvent être réglées manuellement et être enregistrées dans des scènes statiques

• influence la vitalité, la concentration et la santé

• installation rapide (80% de gain de temps env.), grâce à une installation Plug & Play et connecteur RJ45

• programmable à l'aide d'une télécommande ou par application ESYLUX et Bluetooth

• solution totale incl. réglage de l'éclairage et contrôle HVAC (6 canaux)

• en option avec technologie SymbiLogic pour un éclairage biodyna- mique a part d'un réglage automatique intégré de la lumière du jour

• programmation individuelle par bouton poussoir de la luminosité et la couleur de blanc de la lumière et des scènes

• garantie de 5 ans

Nouveau Nova lumiNaires à moNtage eNcastré au plafoNd á led

http://nova.lighting

performaNce for simplicity

ESYLUX Belgium SA | [email protected] | www.esylux.be

DALI

Entréeboutonpoussoir

230V

esyluX Quadro-set dali dimmable esyluX Quadro-set dali avec technologie symbylogic

En option pour DALI-Switch,contrôle HVAC, et / ou connexion de l'éclairage DALI existant

extensible avec 5 sets par dali extensible avec 2 sets par dali

Master Esclave Master Esclave

RJ-45 CAT 5 / 48V / blanc froid

RJ-45 CAT 5 / 48V / blanc chaud

geïntegreerde aanwezigheidssensor

RJ-45 CAT 5 / 48V 230V

Entréeboutonpoussoir

En option pour DALI-Switch,contrôle HVAC, et / ou connexion de l'éclairageDALI existant

Master Esclave Esclave Esclavecapteur deprésence intégré

plug & play iNstallatioN

ESYLUX – offICIAL pARTnER of ThE DAYLIghT

P_AD_NOVA_BE_nl_Elektrovisie.indd 2 22.03.16 15:05

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avril 2016 - ElectroVision | 3

NELECTRAVISION

• technologie qui fournit une lumière biodynamique

• la luminosité et la température varient au fil de la journée, peuvent être réglées manuellement et être enregistrées dans des scènes statiques

• influence la vitalité, la concentration et la santé

• installation rapide (80% de gain de temps env.), grâce à une installation Plug & Play et connecteur RJ45

• programmable à l'aide d'une télécommande ou par application ESYLUX et Bluetooth

• solution totale incl. réglage de l'éclairage et contrôle HVAC (6 canaux)

• en option avec technologie SymbiLogic pour un éclairage biodyna- mique a part d'un réglage automatique intégré de la lumière du jour

• programmation individuelle par bouton poussoir de la luminosité et la couleur de blanc de la lumière et des scènes

• garantie de 5 ans

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Viviane CamphynAdministratrice déléguée de Nelectra

[email protected]

On souhaite la bienvenue au groupement d’achatROYAL CROWN : nouveau membre de Nelectra !

Les entreprises qui ne connaissent pas Nelectra se demandent probablement ce que cette fédération sectorielle peut signifier pour elles. Via notre revue ÉlectroVision, nous souhaitons toujours

lever le voile sur de petites astuces. Dans ce numéro printanier aussi ! Bien entendu, les informations plus complètes sont exclusivement ré-servées à nos membres, cela va de soi. Ils sont quotidiennement infor-més des nouvelles qui concernent leur secteur, leur installation ou leur magasin. Des courriers électroniques sont également envoyés aux membres à intervalles réguliers. Les nouvelles y sont regroupées, de sorte que les membres reçoivent un bel aperçu et ne manquent aucune information importante pour la gestion de leur entreprise.

Qu’est-ce qui intéresse nos membres ? La responsabilité solidaire, l’enregistrement des présences, les déclarations de chantier ? La nouvelle convention de politique envi-ronnementale pour panneaux PV et le recyclage qui va de pair ? Les nouveaux labels énergétiques pour les appareils ménagers ? Les op-portunités (ou risques) de l’e-commerce ? Ou bien se posent-ils plutôt des questions d’ordre technique ? Le fait que Nelectra suive de près l’évolution technologique dans le secteur tient aussi aux réactions très positives que nous recevons au sujet des articles techniques passionnants publiés dans ÉlectroVision. Merci à vous !

Il va de soi que notre revue constitue aussi un canal de choix pour faire connaître les services de nos organes sectoriels au sein de Volta. La formation, l’innovation, les informations du Fonds pour la sécurité d’existence…

Mais c’est avec grand plaisir que nous donnons la parole aux membres eux-mêmes. Lorsqu’ils ont par exemple une histoire ori-

ginale à raconter ou qu’ils souhaitent évoquer un service offert par Nelectra.

Il n’est pas sans importance, de nos jours, que notre fédération sec-torielle resserre le lien entre les membres, et que se crée un véri-table réseau d’entreprises qui se renforcent mutuellement. Lorsqu’un membre nous quitte, nous le ressentons profondément dans notre

secrétariat. Ce fut récemment le cas des administrateurs honoraires

Frank Huyghebaert et Georges Evers. Les deux fidèles membres de Nelectra ont contribué à la gestion de Nelectra. Georges assistait encore jusqu’au dernier

moment aux réunions du conseil d’administration de Nelectra-Lim-

bourg. Frank a participé pendant des années à notre groupe de travail « Protection ».

Non seulement assister les entreprises sur le plan informatif, mais ne pas non plus perdre de vue l’aspect humain, voilà les objectifs de Nelectra. Interrogez donc les membres !

Qu’est-ce que Nelectra peut

signifier pour vous

QU’EST-CE QUI INTÉRESSE NOS

MEMBRES ? NELECTRA SE

CHARGE DE LES INFORMER !

?

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4 | ElectroVision - avril 2016

CONTENU

Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro ElektroVisie / ElectroVision a un tirage de 10.924 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par:

Organisation professionnelle pour le secteur des électriciensStationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde tél. 02/550.17.11, fax 02/550.17.29www.nelectra.be

Rédacteur-en-chef: Marc Van Hovetél. 02/550.17.21, fax 02/550.17.39, e-mail: [email protected]

comité de rédactionViviane Camphyn, Eric Claus, Roger Coteur, Fallon Declerck, Pieter Feys, Els Heyrman, Ludo Holemans, Christophe Louage, Ronny Lannoo, Wouter Vloebergh, Rudy Van Den Bergh, Danny Hermans, Denise Weyers, Dirk Van Steenlandt

régie publicitaireTREVI, Willem Holemans, Leopold II - laan 53, 1080 Brusseltél. 02/ 428 30 90, fax 02/ 428 37 55 e-mail: [email protected]

traductionMiles Translations Leopoldstraat 39, 2800 Mechelentél. 015/28.62.20, fax 015/28.62.21e-mail: [email protected]

reportagesWouter Vloebergh, Mediadienst UNIZO e-mail: [email protected]

éditeur responsable Viviane CamphynStationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, tél. 02/550.17.11Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs.La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur.Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

imprimerieGoekint Graphics, 8400 Oostende, tél. 059/51.43.43, fax 059/51.44.43e-mail: [email protected]

administrationFrançoise Martens, tel. 02/550.17.16 e-mail: [email protected] Hemeryckx, tel. 02/550 17 18 e-mail: marian.hemeryckx.nelectra.be

x x xNotre expert  : Pieter Feys rendait visite à la foire professionnelle Light+Building à Franc-fort. Il nous informe sur quelques nouveautés qu’il a découvert là-bas. Et sur des exposants belges qui étaient présent en grand nombre.

Pendant leur visite chez le fabricant Niko, nos installateurs étaient informé en avant-première du lancement en juin d’un ‘connec-ted controller’. Il sera le cœur de l’installation Home Control de Niko et permettra de contrô-ler l’installation à distance.

On en parle depuis pas mal d’années : les appa-reils électroménagers connectés. Mais main-tenant : les voilà ! En Belgique, BSH déploie le gamme ‘Home Connect’. On débute avec des machines à laver, des lave-vaisselles, un appa-reil expresso. Fin de cet année s’y ajoutent  : des hottes et des plaques de cuisson.

NELECTRA VISION

Qu’est-ce que Nelectra peut signifier pour vous ? 3

NELECTRA INFO

Allô Nelectra ? 5

Infos socio-économiques 6 + 8 + 9

L’électrobaromètre 7

Une garantie de deux ans ? 10

DISTRIBUTION

Publi : Home Connect de BSH 11

Les nouveaux labels énergétiques 12

Dimitri Peeters : « Voilà venu le temps de la connectivité ! » 13

LE SECTEUR

Capitalisez le talent de votre personnel 14

INSTALLATION

Les tendances en matière de smart home 16 > 18

Les installateurs en visite chez Niko 20 > 23

Les tableaux intelligents de Schneider Electric 24 + 25

EMC (12) Systèmes d’alimentation distribués 26 + 27

Article 104 et choix des canalisations électriques 28

Obligation de reprise des panneaux PV 32

Thermographie 32 + 33

ECLAIRAGE

Publi : Esylux 29

Light+Building 2016 30

LA DERNIERE PAGE

Mot du président régional 34

2013 30

Page 5: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

NELECTRA INFO

avril 2016 - ElectroVision | 5

Chez Nelectra, nous recevons chaque jour, par téléphone ou par e-mail, un grand nombre de questions de chefs d’entreprise du secteur électrique. Des questions relevant du domaine social, de la fiscalité, de la réglementation, des questions techniques, juridiques et autres… Les membres de Nelectra peuvent naturelle-ment déjà trouver une mine d’informations sur le site web www.nelectra.be, dans la partie spéciale réservée aux membres.

Nous vous communiquons donc régulièrement dans ce magazine une petite sélection des grands et des petits problèmes pour lesquels on nous contacte.

Le membre de Nelectra GL de Louvain nous a contactés pour nous poser la question sui-vante :

Deux maisons plus loin, des travaux de trans-formation sont en cours, mais le camion à béton est parqué devant mon magasin. Soit, mais le soir, ce camion à béton est nettoyé au jet d’eau, ce qui salit les vitrines de mon ma-gasin ainsi que le trottoir. Que dois-je faire ? Puis-je récupérer les frais de nettoyage au-près de cet entrepreneur, ou dois-je déposer une plainte auprès de la police ?

Le principe est le suivant : celui qui commet une faute entraînant un dommage est redevable d’une indemnité. Du point de vue purement juridique, vous avez donc droit à un dédommagement : ce-lui qui a commis la faute doit remettre les choses dans l’état qui était le leur avant la faute. Cepen-dant, la difficulté, ici, réside dans la manière de

prouver cette faute, si la partie adverse nie tout et si vous ne disposez d’aucun élément solide prouvant qu’elle a effectivement provoqué le pré-judice. Le mieux serait que vous puissiez résoudre ce problème à l’amiable. La première étape, c’est donc de vous adresser à cet entrepreneur et de voir quel est son point de vue. S’il nie, vous pouvez essayer, à l’aide d’une lettre recommandée, de récupérer par exemple les frais de nettoyage des vitres. Vous ne devez pas pour autant envoyer de facture, car les indemnisations d’actes illégitimes ne sont pas facturées. Si, à l’avenir, quelqu’un sa-lissait à nouveau votre façade, le mieux serait de prendre des photos au moment des faits. Il serait également utile que vous disposiez d’un témoin qui puisse confirmer les faits – un collègue-chef d’entreprise du quartier, par exemple. Vous pou-vez naturellement aussi appeler la police, car ce témoignage constitue assurément une preuve absolue.

L’installateur DC de la région de Bruges sou-haite protéger son habitation privée contre des créanciers éventuels

Je veux à tout prix éviter que ma famille soit victime d’une faillite éventuelle de mon en-treprise. Puis-je, comme je l’ai entendu dire, protéger légalement mon habitation privée des créanciers, même s’il s’agit d’une entre-prise individuelle ?

C’est en effet le cas. Cette possibilité existe. Pour mettre votre logement familial à l’abri des créan-ciers, vous devez faire établir formellement une « déclaration d’insaisissabilité » chez le notaire. Mais attention : cette « déclaration » ne peut être

invoquée que pour les dettes contractées après son enregistrement. Il n’est donc pas question de demander in extremis une protection de votre habitation privée contre les créanciers lorsque vous êtes, en fait, déjà virtuellement en faillite. La protection ne vaut pas davantage pour les dettes « à caractère mixte », comme l’impôt sur les personnes physiques. En outre, en cas de fail-lite frauduleuse ou d’un autre délit, la protection est frappée de caducité. Vous pouvez d’ailleurs renoncer à tout moment à cette «  déclaration d’insaisissabilité  ». Faite aussi attention à ceci  : depuis quelques mois, les créanciers ne peu-vent plus vous interdire contractuellement de faire établir une « déclaration d’insaisissabilité ». N’oubliez cependant pas qu’une telle déclaration vous protège, certes, mais qu’elle peut, en même temps, réduire votre solvabilité. Lorsque votre habitation privée est la seule garantie que vous pouvez invoquer pour obtenir le financement in-dispensable à votre entreprise, vous n’avez géné-ralement pas le choix.

Christophe LouageConseiller juridique de [email protected]

Allô NELECTRA?

Page 6: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

ATTENTION À LA RESPONSABILITÉ SOLIDAIRE POUR DETTES SOCIALES ET FISCALES DE VOS COCONTRACTANTS !Savez-vous ce que vous encourez lorsque vous n’effectuez pas la retenue obligatoire en faveur de l’ONSS et/ou du fisc ? Vous êtes solidaire !Lorsqu’un donneur d’ordre-entrepreneur conclut un contrat avec un entrepreneur-sous-traitant, cela doit être signalé à l’ONSS et au fisc. Cette obligation de notification permet à l’ONSS et au fisc d’avoir une vue générale de l’ensemble de la chaîne. Le principe consiste en ce qu’un donneur d’ordre ou entrepreneur qui entreprend certains travaux avec un entre-preneur (sous-traitant) qui a des dettes sociales et/ou fiscales est solidairement responsable du paiement des dettes de son cocontractant. La responsabilité solidaire relative à une obligation signifie que tant vous que votre entrepreneur (sous-traitant) pouvez être sé-parément contraints de remplir l’entièreté de l’obligation, même si cette dette n’a pas été contractée par vous, mais par votre entrepre-neur (sous-traitant). En d’autres termes  : les créanciers (T.V.A., ONSS) peuvent réclamer l’entièreté du montant de la dette sociale et/ou fiscale auprès de chacun d’entre vous deux.Concrètement, le donneur d’ordre/entre-preneur doit, lors du paiement de la mission accomplie à son cocontractant, verser une partie de la somme directement à l’ONSS ou au fisc. On appelle cela l’obligation de retenue. · Pour les dettes sociales  : retenir 35 % du

montant de la facture et les verser à l’ONSS· Pour les dettes fiscales : retenir 15 % du

montant de la facture et les verser au fisc Si le donneur d’ordre a rempli l’obligation de retenue, il n’est plus solidairement respon-sable des dettes sociales/fiscales de son co-contractant. Les donneurs d’ordre peuvent, via une banque de données de l’ONSS (ar-

ticle 30bis) et du fisc (MyMinFin), contrôler s’ils doivent appliquer l’obligation de retenue pour les sous-traitants et les cocontractants.

Pour l’ONSSAvec le service en ligne Obligation de retenue Sécurité sociale, vous contrôlez si l’obligation de retenue s’applique à la facture qu’un entre-preneur vous présente. Si l’entrepreneur a des dettes sociales, vous devez retenir 35 % du mon-tant dont vous lui êtes redevable, et les verser à l'Office national de sécurité sociale (IBAN  : BE76 6790 0001 9295 – BIC : PCHQBEBB). Via le service en ligne, vous pouvez également prépa-rer le versement du montant de la retenue sur facture qui doit être effectuée pour le compte d’un cocontractant. L’entrepreneur concerné reçoit via son e-Box et/ou sur papier une notifi-cation de votre retenue sur facture.

Pour le SPF FinancesAvec le service en ligne Obligation de retenue SPF Finances, vous contrôlez si un entrepre-neur qui vous soumet une facture a des dettes fiscales. Si oui, vous devez retenir 15 % du mon-tant dont vous lui êtes redevable, et les verser au SPF Finances, Administration générale de la Perception et du Recouvrement, Centre de perception (IBAN : BE33 6792 0023 2046 – BIC : PCHQBEBB). Cliquez sur le bouton « Consulter l’Obligation de retenue SPF Finances  » pour examiner l’obligation de retenue. En cas de problèmes ou de questions relatifs à ce ser-vice en ligne, prenez contact avec le centre de contact des Finances, au numéro 0257 257 57. Pour de plus amples informations, contactez Christophe Louage, conseiller Nelectra, e-mail : [email protected] ou 02/550.17.19.

Pour de plus amples informations, contactez Christophe Louage,

conseiller Nelectra, e-mail : [email protected]

ou 02/550.17.19.

QUAND DEVEZ-VOUS ÉTABLIR UNE DÉCLARATION DE CHANTIER ?Une question revient fréquemment chez nos membres : « À partir de quel seuil une décla-ration de chantier doit-elle être établie ? »Nous avons préparé un résumé clair à votre intention. • Travaux pour lesquels il n’est pas fait appel à des sous-traitants  : déclarer à partir d’un montant total de 30 000 € hors T.V.A. • Travaux pour lesquels il est fait appel à un seul sous-traitant  : déclarer à partir d’un montant total de travaux de 5 000 € hors T.V.A.• Travaux avec 2 ou plusieurs sous-traitants : toujours déclarer, quel que soit le montant.  La déclaration doit être faite avant le début des travaux.

Un sous-traitant qui, à son tour, va faire appel à d'autres sous-traitants, doit informer préalable-ment l’entrepreneur qui en fait la déclaration de façon à ce que l’entrepreneur général puisse le déclarer. Les sous-traitants qui ne sont pas en-core connus au moment où les travaux sont dé-clarés et auxquels il est fait appel ultérieurement doivent être ajoutés à la déclaration de chantier par l’entrepreneur qui fait la déclaration. Plus d’informations  ? Vous les trouverez ici  : https://www.socialsecurity.be/site_fr/employer/applics/ddt/general/faq.htm N’oubliez pas non plus que depuis le 1er mars 2016, le montant de l’enregistrement électro-nique des présences a été abaissé à 500 000 € !

ENREGISTREMENT DES PRÉ-SENCES : DEPUIS LE 1ER MARS 2016, SEUIL DE 500 000 EUROSDepuis le 1er avril 2014, l’enregistrement des présences est obligatoire aux en-droits où des travaux immobiliers sont effectués. Depuis le 1er mars 2016, le montant seuil pour l’enregistrement obli-gatoire a été abaissé de 800 000 à 500 000 euros (hors T.V.A.). Grâce à Check In At Work, l’ONSS obtient une vue complète de toutes les personnes présentes sur un chantier déterminé.Mesures transitoires applicables aux chantiers à partir de 500 000 euros :· Les travaux sur des chantiers de

500  000 euros (hors T.V.A.) ou plus, qui ont été commencés après le 29/02/2016, sont soumis à l’enregistre-ment des présences.

· Les travaux sur des chantiers de moins de 800 000 euros (hors T.V.A.), qui ont été commencés avant le 01/03/2016, sont soumis à l’enregistrement des présences dès que le seuil de 800 000 euros est at-teint dans la Déclaration des travaux.

· Les travaux sur des chantiers de moins de 500 000 euros (hors T.V.A.), qui ont été commencés après le 29/02/2016, sont sou-mis à l’enregistrement des présences dès que le seuil de 500 000 euros est atteint.

Période de toléranceCette fois, jusqu’au 30 novembre 2016 inclus, les contrôleurs ne sanctionneront pas les entreprises, mais ils les conseil-leront et les accompagneront lors de l’enregistrement des présences.Mais cette période de tolérance est sou-mise à un certain nombre de conditions et ne s’applique qu’aux entreprises qui :· n’ont encore jamais été confrontées à

l’enregistrement électronique des pré-sences

· n’ont encore jamais travaillé sur des chantiers où l’enregistrement électro-nique des présences est d’application.

Seules les entreprises qui ne sont jamais entrées en ligne de compte pour l’enre-gistrement des présences peuvent béné-ficier de cette période de tolérance.

Attention  : les entreprises qui ne res-pectent pas les règles peuvent recevoir à la fois une amende administrative et une amende pénale !

NELECTRA INFO

6 | ElectroVision - avril 2016

Page 7: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

ÉLECTROBAROMÈTRE – 1ER TRIMESTRE 2016

L’ÉLECTROBAROMÈTRE CONTINUE À BAISSERAprès la légère baisse du trimestre précédent, l’électroba-romètre fait un important plongeon au premier trimestre de 2016. Il baisse de presque un point entier à 98,7 points. Cela signifie que les chefs d’entreprise du secteur électrique estiment que la conjoncture est un peu moins favorable qu’en décembre. La saine limite de 100,0, où optimistes et pessimistes s’équilibrent mutuellement, s’éloigne à nou-veau un peu plus.

Les entreprises du secteur électrique ne font pas exception. Le baromètre global des PME, lui aussi, recule de nouveau après la reprise précédente – de 0,2 point –, mais avec un score de 100,7,

il reste cependant positif. Le secteur de la construction connaît pour sa part une évolution nettement plus défavorable. Le baromètre de la construction recule beaucoup plus fortement au premier trimestre, pour atteindre un maigre 97,3. Nos collègues de la construction sont donc d’humeur encore plus sombre. Et encore, l’enquête a été réalisée au début du mois de mars, avant les attentats terroristes.

La plupart des indices partiels affichent des scores en baisse, mais on note aussi des améliorationsAu trimestre précédent, les entreprises du secteur électrique voyaient leur avenir de manière plus optimiste, mais il apparaît aujourd’hui qu’il s’agissait d’un faux espoir. Cependant, il y a aussi quelques para-mètres qui sont meilleurs qu’à la fin de l’année dernière. Ainsi, les entreprises du secteur électrique se montrent plus pessi-mistes quant au volume de travail actuel (98,53 contre 99,40 au tri-mestre précédent), quant à leur rentabilité (un score de 97,94 pour la situation actuelle et de 99,71 pour le futur), et quant à l’emploi dans le secteur (97,65 aujourd’hui et 99,41 pour les prochains mois). Mais elles sont plus optimistes quant au volume de travail des prochaines semaines et des prochains mois (100,00), et le nombre de paiements tardifs s’est réduit (100,29). L’évaluation de la pression concurrentielle est toujours négative. Avec un score de 95,00, cet indice partiel est toutefois un peu meilleur que la fois précédente. Le secteur électrique est cependant moins optimiste quant à la si-tuation générale de l’économie. Au cours des deux trimestres pré-cédents, nous avons encore noté pour ces paramètres des chiffres nettement supérieurs et nettement inférieurs à 100, mais aujourd’hui, cet indice a baissé à 95,00. La situation générale de l’entreprise est elle aussi jugée un peu moins favorable, mais avec un score de 103,24, elle reste heureusement à un niveau suffisamment élevé.

Les entreprises du secteur électrique jugent la conjoncture moins favorable29 % des entreprises du secteur électrique ont actuellement davan-tage de travail, 35  % en ont moins. Pour les prochaines semaines, 24 % s’attendent à avoir davantage de travail et 20 % à en avoir moins, tandis que les autres entreprises envisagent plutôt un statu quo du nombre de commandes. 18 % indiquent que la rentabilité de l’entreprise s’est améliorée, tandis que 27 % d’entre elles l’estiment moins bonne. Pour l’avenir, davantage de chefs d’entreprise du secteur électrique s’attendent à une dégrada-tion de la rentabilité (25 %) plutôt qu’à une amélioration (23 %).Entre-temps, la concurrence reste très vive. 35  % des entreprises du secteur électrique indiquent que la pression concurrentielle s’est encore accentuée. 6 % constatent une amélioration (la fois dernière, absolument aucune n’en entrevoyait une). 14 % sont confrontées à un nombre plus élevé de mauvais payeurs, tandis que 12 % en déplorent moins maintenant. L’emploi n’a certainement pas augmenté dans la plupart des entre-prises du secteur électrique. 4 % d’entre elles tournent actuellement avec davantage de travailleurs, mais 18  % emploient moins de tra-vailleurs qu’à la fin de l’année passée. Au cours des prochains mois, 14 % pensent engager davantage d’employés, alors que 13 % pensent en avoir moins. La satisfaction quant à la situation de l’entreprise est comme toujours très bonne. Nous notons cependant à nouveau un léger recul pour ce trimestre. Seulement 37 % des entreprises continuent à se déclarer satisfaites. La situation générale de l’économie ne satisfait que 10 % des entreprises, tandis que 39 % en sont insatisfaites.

L’électrobaromètre est établi depuis 2010. Il représente l’indi-cateur conjoncturel par excellence des PME et des chefs d’entreprise indépendants flamands du secteur électrique, qu’il s’agisse d’installateurs ou de commerçants.Le baromètre est estimé chaque trimestre à l’aide d’une en-quête réalisée auprès d’un échantillon fixe, représentatif, de chefs d’entreprise, ce qui permet d’effectuer des comparai-sons d’un trimestre à l’autre. L’électrobaromètre se compose de plusieurs indices partiels. L’électrobaromètre général est calculé à l’aide des différents indices partiels. Les valeurs supérieures à l’indice 100 indiquent que la conjoncture évolue favorablement, les valeurs inférieures à l’indice 100 indiquent que la conjoncture évolue défavorablement. L’électrobaro-mètre actuel a été évalué au début du mois de mars.

NELECTRA INFO

avril 2016 - ElectroVision | 7

Page 8: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

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ROYAL CROWN

Le prélèvement kilométrique ! NOUVEAU À PARTIR DU 1ER AVRIL 2016Le prélèvement kilométrique est entré en vigueur le 1er avril 2016. Nous vous communi-quons ci-dessous les éléments d’information les plus importants afin que, le cas échéant, vous puissiez commander à temps votre «  on board unit » et que vous ne couriez pas le risque de recevoir une amende à partir du 1er avril.

Qu’est-ce que le prélèvement kilométrique ?Le prélèvement kilométrique est un nouvel impôt sur l’utilisation effective d’un certain nombre de routes déterminées par les véhi-cules et camions dont la MMA est supérieure à 3,5 tonnes. Les véhicules et camions visés doivent être destinés au transport de mar-chandises ou utilisés à cette fin. Une MMA de plus de 3,5 tonnes – comment dois-je l’interpréter ? Pour savoir si votre véhicule est soumis au prélèvement kilométrique, seul le véhicule tracteur est pris en considération (donc l’unité de traction pour semi-remorque ou le tracteur routier). Si ce véhicule tracteur a une MMA de plus de 3,5 tonnes, vous serez soumis au prélèvement kilométrique.

Exemple :Si vous possédez une camionnette d’une MMA de 3 tonnes, votre véhicule est exo-néré. Même si votre camionnette est équipée d’un crochet de traction, et que vous pouvez encore tracter 2,5 tonnes supplémentaires. Dans ce cas, vous restez exonéré. Si vous avez une camionnette d’une MMA de 4 tonnes, vous êtes soumis au prélèvement ki-lométrique, que vous rouliez à pleine charge ou entièrement à vide. Si vous avez des questions ou des doutes, vous devez soumettre votre question à un SPOC (single point of contact) : [email protected]. Vous devez joindre vos coordonnées à votre question, ainsi qu’une photo et le numéro de plaque d’imma-triculation du véhicule dont il s’agit. Attention  : faites-le à temps, car à partir du 1er avril 2016, vous risquez une amende s’il apparaît que le véhicule n’est pas exonéré. Vous courez également ce risque si vous devez attendre une réponse du SPOC après le 01/04/2016.

Conséquence  : vous devrez commander un « on board unit » pour chaque véhicule sou-mis au prélèvement. Un OBU (on board unit) est un appareil (un boîtier) que vous devez installer ou faire installer dans votre véhicule.

Cet appareil va enregistrer les routes sur les-quelles votre véhicule roule et le nombre de kilomètres vous parcourez.

Où puis-je me procurer cet OBU ?Vous pouvez le commander via www.satellic.be => Road User Portal (voir la petite case verte en haut à droite de la page web) => cli-quez sur « Enregistrement » => Login (ensuite, cliquez sur « Commander un OBU »). Vous pouvez commander plusieurs OBU simultanément. Vous recevrez les OBU que vous avez commandés par la poste, en prin-cipe dans les 5 jours ouvrables. Il n’y a pas de coûts d’expédition.En outre, il existe des Points de service de Satellic, où se trouvent des distributeurs au-tomatiques. Vous pouvez venir y enlever des OBU, les remettre, effectuer des paiements et même échanger des OBU.

Dois-je acheter ces OBU ? Non, vous n’êtes pas propriétaire des OBU. Vous payez cependant une garantie de 135 euros par OBU. Le paiement est effectué soit via satellic.be avec une carte de crédit, une carte de carburant, soit par virement. Si vous obtenez votre OBU dans le «  distri-buteur automatique  » d’un Point de service, vous pouvez payer la garantie à l'aide d'une carte de crédit, d’une carte de carburant ou en cash.

Quel est le montant exact du prélèvement kilométrique ? Les tarifs dépendent de l’endroit où vous rou-lez, de la MMA-remonte-pente de votre véhi-cule et de la classe d’émission (norme Euro).

Remarque  : en Wallonie, contrairement à la Flandre et à Bruxelles, le prélèvement kilomé-trique est soumis à la T.V.A.

Puis-je être verbalisé ? Oui, vous pouvez être verbalisé si vous rou-lez sans que votre OBU soit branché ou sans qu’il fonctionne, ou bien si vous ne payez pas l’indemnité kilométrique ou si vous avez payé trop peu. L’amende s’élève à 1 000 euros par infraction. Pendant une période de 3 heures, on ne peut pas vous verbaliser une nouvelle fois pour la même infraction, même dans une autre ré-gion. Après 3 heures, vous pouvez être rever-balisé pour la même infraction dans la même région ou dans une autre région. Si l’amende n’est pas payée, votre véhicule peut être confisqué.

Vous souhaitez obtenir davantage d’informa-tions ? Pour les trouverez via les liens ci-dessous : www.viapass.be et http://www.viapass.be/fr www.satellic.be

Pour des avis et des informations, les membres de Nelectra peuvent toujours s’adresser à Christophe Louage, conseiller Nelectra – T 02/550.17.19 – [email protected]

Pas encore membre de Nelectra  ? Appelez Françoise Martens au numéro 02/550.17.16 (e-mail : [email protected]) ou de-mandez votre affiliation via www.nelectra.be

Les tarifs en Wallonie et en Flandre :

Tarifs du prélèvement kilométrique en euros/km pour les régions wallonne et flamande

  3,5 tonnes – 12 tonnes 12 tonnes – 32 tonnes Plus de 32 tonnes

Euro 0 0,146 € 0,196 € 0,200 €

Euro 1 0,146 € 0,196 € 0,200 €

Euro 2 0,146 € 0,196 € 0,200 €

Euro 3 0,126 € 0,176 € 0,180 €

Euro 4 0,095 € 0,146 € 0,149 €

Euro 5 0,074 € 0,124 € 0,128 €

Euro 6 0,074 € 0,124 € 0,128 €

NELECTRA INFO

8 | ElectroVision - avril 2016

Page 9: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

JOIN THE FAMILY !

DEPUIS 20 ANS DÉJÀ, LA SOLUTION À PRESQUE TOUS VOS PROBLÈMES (DE CUISINE)

UNE SEULE ADRESSE POUR UN SOUTIEN GLOBAL !

Royal Crown est le premier groupement d’achat belge destiné aux vendeurs et fabricants de cuisines indépendants. Liberté d’entreprise et identité propre de nos membres sont nos valeurs clés. Des achats groupés sont organisés pour améliorer les marges et mieux répartir les coûts.

Nous proposons également une vaste gamme de services composée de solutions d’achat, de marketing et logicielles. Ainsi, nous pouvons vous offrir une solution rapide et efficace à tous vos problèmes de cuisine. 14 collaborateurs vous déchargent de tous vos soucis, vous permettant de vous focaliser sur ce qui compte vraiment : la vente !

Royal Crown scrl: Lantmeetersweg 4 - 6, 3600 Genk • T +32 (0) 89 500 700 • F +32 (0) 89 500 701

[email protected] • www.royalcrown.be

 

ACHATS MARKETING LOGICIELS

20 YEARS

ROYAL CROWN

VOLTA la nouvelle organisation centrale du secteur de l’électrotechnique!VOLTA est l’organisation centrale au sein de laquelle 3 organismes prestataires de ser-vices dans le secteur de l’électrotechnique unissent leurs forces au sein d’une seule et même structure organisationnelle afin d’of-frir un service optimal.

Formelec: le centre de formation du secteurTecnolec: le centre de connaissances

technologiquesFSE: le Fonds de Sécurité d’Existence Le cœur de notre métier est la prestation de services à plusieurs niveaux.

D’une part, il porte sur l’approfondissement des connaissances et compétences des tra-vailleurs du secteur ainsi que sur le renfor-cement de la compétitivité des entreprises. D’autre part, Volta garantit également le paiement correct et à temps des indemnités complémentaires.

Quelques services de l’offre VOLTA : la pro-position et le soutien de la formation, l’orga-nisation de soirées d’information, d’études stratégiques, l’apport de conseils et services technologiques et le développement de col-laborations avec l’enseignement et les opé-rateurs de formation pour jeunes et adultes, le paiement des indemnités complémen-taires, la gestion des pensions sectorielles ...

En opérant à partir d’une seule et même structure organisationnelle centrale, VOLTA peut mettre en œuvre tous ces moyens de façon optimale et contribuer, au départ d’une offre intégrée, à un secteur électrotechnique fort et performant.

Et comme dans le passé, VOLTA est là pour vous!Nos conseillers régionaux se feront un plaisir de venir vous voir dans votre entreprise ou lors d’une visite de chantier. Ils vous expli-

queront dans les moindres détails l’ensemble des services regroupés de Volta. Contac-tez-les donc sans hésiter avec toutes vos questions relatives aux formations, primes, indemnités complémentaires, embauche … :

Pour le Hainaut et Namur:Severine Wauters gsm 0476 89 15 61 [email protected]

Pour Liège et Luxembourg: Luc Dechanygsm 0479 3235 33 [email protected]

Pour le Brabant wallon et Bruxelles: Salvatrice Tranchina gsm 0477 59 81 [email protected]

NELECTRA INFO

Page 10: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

La loi du 1er septembre 2004 relative à la protection des consommateurs en cas de vente de biens de consom-mation – en abrégé, la loi relative aux achats des consommateurs – prévoit un délai de garantie de deux ans. Le vendeur doit donc accorder une ga-rantie pour le défaut de conformité qui apparaît dans ce délai de deux ans à dater de la livraison du bien.

Relation B2CCette réglementation sur la garantie ne s’ap-plique qu’aux achats des consommateurs, c’est-à-dire aux achats par un consommateur auprès d’un vendeur professionnel qui agit dans le cadre de son activité professionnelle. Il est utile de savoir que seules les per-sonnes physiques sont considérées comme des consommateurs, et ce, pour des achats qui concernent la sphère privée. S’il s’agit d’achats à usage professionnel ou par des personnes morales (telles qu’une S.P.R.L., une S.A., une A.S.B.L., un organisme public, etc.), la loi relative aux achats des consom-mateurs ne s’applique donc pas. Dans le cas d’un achat entre consomma-teurs, cette réglementation légale sur la garantie ne peut pas non plus être invoquée.

Charge de la preuveCe que peu de vendeurs savent aussi, c’est qu’il y a une grande différence en matière de charge de la preuve selon que le produit présente un défaut pendant les six premiers mois qui suivent l’achat ou par la suite.

Notamment, lorsqu’un défaut de conformité se manifeste dans un délai de six mois à dater de la livraison du bien, la loi relative aux achats des consommateurs prévoit une présomption réfragable que ce défaut existait déjà au moment de la livraison. En d’autres termes, c’est au vendeur de prouver le cas échéant que le défaut n’existait pas encore au moment de la livraison, ce qui, en pratique, ne sera généralement pas facile. Ce renversement de la charge de la preuve à l'avantage du consommateur est une des plus importantes mesures de protection du consommateur.

Après six mois cependant, le consommateur doit apporter lui-même la preuve que le dé-faut de conformité était déjà présent au mo-ment de la livraison et qu’il n’est pas apparu par la suite, par exemple par sa propre faute ou sous l’effet de l’usure.

Session d’information Le jeudi 3 mars 2016, Nelectra a organisé à Hasselt une soirée d’information passion-nante au cours de laquelle Maître Bert Bee-len – avocat et fondateur du bureau d’avocats «  Beelen Advocaten  » à Louvain – est venu parler entre autres des délais de garantie en matière d’achats des consommateurs.

Outre les sujets traités ci-dessus, les ques-tions suivantes ont également été abordées :

- Quelle est la hiérarchie des différentes sanctions ? Dans quels cas peut-on exiger

la réparation ou le remplacement de l’ap-pareil et quand une réduction du prix ou la résiliation de l’achat est-elle de mise ?

- Que se passe-t-il si la réglementation sur la garantie est échue ? En tant que vendeur, vous pouvez en effet, sur la base du droit commun, être mis en cause même après deux ans en raison de vices cachés !

- Quel est le rapport avec la loi sur la res-ponsabilité du fait des produits ?

En plus des réponses à toutes ces questions, les participants ont reçu un grand nombre de conseils utiles et d’exemples pratiques issus de la jurisprudence.

Vu le grand succès rencontré et une éva-luation extrêmement positive, des sessions d’information supplémentaires sur ce thème seront planifiées en automne. Tenez le site web de Nelectra à l’œil !

Fallon Declerckconseillère Nelectra

T 02/[email protected]

GARANTIEDEUX ANS ?

NELECTRA INFO

10 | ElectroVision - avril 2016

Page 11: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

Le Groupe BSH lance sur le mar-ché belge, en collaboration avec les marques Bosch et Siemens, une gamme d’appareils connectés intelli-gents. L’offre pour cette cuisine intel-ligente s’étend des fours et lave-vais-selle, aux lave-linge et sèche-linge, en passant par les réfrigérateurs et les machines à café entièrement automa-tiques. D’ici la fin de l’année, 15 à 20% des appareils électroménagers Bosch et Siemens seront équipés de Home Connect.

Leader de l’innovationBSH dispose désormais d’un concept abouti, porteur de valeur ajoutée pour les consom-mateurs et les détaillants. En collaboration avec les marques Bosch et Siemens, BSH veut devenir le chef de file de l’innovation sur le marché des appareils connectés. BSH prévoit que cette technologie, intégrée dans les appareils électroménagers, sera dans un avenir prochain une exigence standard pour la cuisine et l’ensemble de la branche ménagère.

Le futur commence maintenant!BSH a décidé en Belgique d’équiper de la technologie Home Connect, tous les appa-reils électroménagers Bosch et Siemens se situant à partir d’un niveau de prix donné. Car un consommateur qui en premier lieu pense ne pas avoir besoin d’une telle fonc-tionnalité, pourrait être déçu dans un futur proche que sa cuisine ne réponde pas à ses attentes et à ses besoins changeants.

L’application Home Connect L’app Home Connect est disponible pour Apple et Android. BSH a rejoint la plateforme Home Connect, mais d’autres partenaires peuvent tout aussi librement y adhérer, et ce tout comme pour le réseau “The Internet of Things”, car le consommateur choisit et dispose d’appareils de différentes marques à la maison.

Votre ménage dans une applica-tion La combinaison d’appareils compatibles au wifi, avec un logiciel intelligent et une appli-cation Home Connect intuitive, offre aux consommateurs des possibilités infinies. Une fois que vous associez l’application à l’un de vos appareils Home Connect, ce dernier peut facilement être contrôlé et surveillé à dis-tance. Un smartphone ou une tablette offre l’accès à toutes les informations détaillées sur les divers programmes.

Les plus-values L’app Home Connect offre plus que la pos-sibilité de contrôler à distance, elle offre de nombreuses informations et ressources. Ainsi, la fonction «Easy Start» vous rend la vie beau-coup plus facile grâce aux programmes de lavage, nettoyage et séchage qui conviennent parfaitement à vos besoins. Vous trouverez, pour votre four, un livre de cuisine rempli de recettes délicieuses et de conseils astucieux ainsi que de nombreuses informations sur l’alimentation et la cuisine en général. Après la sélection d’un plat du livre de cuisine Home Connect, il vous suffit d’un simple clic pour envoyer les commandes adéquates pour la cuisson du plat choisi à votre four. Si vous dis-posez d’un réfrigérateur Home Connect, vous pouvez voir ce qui s’y trouve tout en étant au supermarché. L’app Home Connect offre aussi à la machine à espresso, une gamme supplé-mentaire de cafés et de spécialités préparées à base de café originaires du monde entier.

Le service L’application vous offre la possibilité de contacter l’équipe de service lorsque l’un de vos appareils a besoin d’une réparation ou d’un réglage. Vous trouverez un ensemble d’informations à propos de l'entretien et du

nettoyage de vos appareils sous forme de de petits films. Les manuels de vos appareils électroménagers sont également dispo-nibles en version numérique. Bientôt, il sera également possible pour les techniciens de l’équipe de soutien de vérifier le fonctionne-ment de vos appareils à distance.

Promouvoir Home Connect Pour soutenir le concept Home Connect et fournir les explications appropriées au consommateur, BSH offre de nombreuses formations au commerçant.

Dans une trentaine de points de vente, des présentoirs sont mis en place de manière à permettre des démonstrations du fonction-nement de Home Connect avec à disposition un lave-vaisselle, un four et une tablette. Simultanément, une grande campagne de communication est prévue pour attiser la curiosité des consommateurs.

Plus d’info: www.home-connect.com/be/fr

www.siemens-home.be/frwww.bosch-home.be/fr

Home Connect

la connectivité au quotidienBSH LANCE LES APPAREILS CONNECTÉS POUR UNE CUISINE INTELLIGENTE.

avril 2016 - ElectroVision | 11

PUBLITORIAL

Page 12: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

12 | ElectroVision - avril 2016

DISTRIBUTION

Dans le numéro de février d’Électro Vision, nous vous avons déjà informés de la proposition de la Commission eu-ropéenne d’établir un « Règlement en vue de la fixation d’un cadre pour l’éti-quetage de l’efficacité énergétique  » et d’abroger la directive actuelle.

L’intention est notamment de revenir à une échelle d'étiquetage énergétique unique (de A à G) et d’enregistrer tous les pro-

duits mis sur le marché européen dans une nouvelle banque de données numérique.

Mais quelle est en fait la différence entre un règlement, une directive et d’autres actes juridiques que l’Union européenne peut éta-blir ? L’un est contraignant, l’autre pas. Cer-tains s’appliquent à tous les pays de l’UE, d’autres seulement à quelques-uns d’entre eux.

Voici un résumé succinct : - Un «  règlement  » est un acte juridique

contraignant de l’UE qui s’applique immé-diatement à tous les États membres de l’UE.

- Une «  directive  » est un arrêté contrai-gnant de l’UE qui contient certains objec-tifs auxquels tous les pays de l’UE doivent satisfaire. Les États membres sont res-ponsables de la transposition correcte et ponctuelle de la directive dans la légis-lation nationale, mais ils peuvent choisir librement la façon dont ils atteignent cet objectif.

- Un « arrêté » n’est contraignant que pour celui auquel il s’adresse (un pays ou une entreprise de l’UE) et est immédiatement applicable.

Une «  recommandation  » n’est pas contrai-gnante et n’a donc pas de conséquences juridiques. Une recommandation permet aux institutions européennes de faire connaître leur point de vue et de proposer une certaine ligne de conduite, sans que cela crée d’obli-gations juridiques pour les intéressés.Un « avis » n’est pas une déclaration contrai-gnante et ne crée donc pas d’obligations juri-diques pour ceux auxquels l’avis s’adresse. Il est donné par une des grandes institutions européennes (Commission, Conseil ou Parle-ment) ou par le Comité des régions, ou encore par le Comité économique et social européen. Les deux comités émettent des avis au cours du processus législatif pour faire connaître leur point de vue sur les aspects régionaux ou socioéconomiques de la proposition. Les normes et autres publications de standar-disation sont des spécifications techniques non contraignantes relatives aux produits, services et processus. Parfois, la législation se réfère à des normes. Il est alors préférable ou même obligatoire de satisfaire à la législation via ces normes, par exemple en ce qui concerne la sécurité. Une norme devient une « Norme euro-péenne (EN) » si elle est approuvée par un des trois organismes de normalisation européens, à savoir le Comité européen de normalisation (CEN), le Comité européen de normalisation électrotechnique (CENELEC) ou l’Institut euro-péen des normes de télécommunications (ETSI).

Lorsque le nouveau règlement européen re-latif aux labels énergétiques arrivera, il sera donc immédiatement applicable dans toute l’Europe, sans devoir au préalable être trans-posé dans la législation nationale.

Nelectra effectue quoi qu’il en soit un lob-bying intensif et introduit continuellement des amendements en vue de défendre les intérêts de ses membres ! Ainsi, nous deman-dons notamment que la période de transition d’une semaine prévue dans la proposition, au cours de laquelle les commerçants doivent remplacer les anciennes étiquettes par les nouveaux labels énergétiques, soit prolongée d’au moins un mois ou davantage.

Bien entendu, les membres de Nelectra se-ront tenus au courant via les e-mails destinés aux membres.

Informations : Fallon Declerckconseillère Nelectra

02/550.17.14 ou [email protected]

LES NOUVEAUX LABELS ÉNERGÉTIQUES

Page 13: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

avril 2016 - ElectroVision | 13

DISTRIBUTION

Dans la branche des appareils ménagers, on parle déjà depuis de nombreuses an-nées du raccordement intelligent de ces appareils avec l’internet. Et chaque marque a régulièrement proposé l’un ou l’autre système : ou bien un système de bus hyper-compliqué, ou bien un protocole complète-ment propriétaire, ou autre chose encore, avec cependant comme caractéristique commune le fait que le système n’était pas du tout convaincant sur le plan de la sécu-rité de fonctionnement ou de la compatibi-lité avec d’autres systèmes. Conséquence : personne ne voulait de ces appareils, ni le consommateur, ni le distributeur. Personne n’avait envie de perdre son temps avec un système qui, en fin de compte, ne fonction-nait de toute façon pas comme il aurait dû.Mais avec « Home Connect », il devrait en aller autrement… assure-t-on chez Bosch et Siemens.

Lors de l’IFA, le plus important salon de l’électronique grand public et de l’équipe-ment ménager, qui s’est tenu en septembre

dernier à Berlin, le groupe BSH a présenté au grand public l’« app » spéciale de son système «  Home Connect  ». La presse avait déjà fait connaissance avec ce système antérieurement. Le Dr Claudia Häpp de BSH, project leader Smart Grid/Home Connect de BSH Bosch und Siemens Hausgeräte, a mis l’accent sur une caractéris-tique unique de cette initiative, à savoir que ce système ne crée pas seulement de la connec-tivité entre les différents appareils ménagers et le smartphone ou la tablette, mais surtout qu’il s’agit d’un système « ouvert », qui garantit donc la compatibilité entre différentes marques. Une entreprise séparée a d’ailleurs été constituée pour « Home Connect ». Le système est mainte-nant déployé dans notre pays et Dimitri Peeters, directeur du marketing chez BSH Home Ap-pliances Belgium, nous en a parlé plus en détail.

En quoi consiste Home Connect sur le plan technique ?Dimitri Peeters  : «  Home Connect utilise la connexion wi-fi standard qui est d’ores et déjà

disponible chez 80 % des ménages. Et au-delà de la portée du wi-fi, on peut se connecter via la 3G aux serveurs Home Connect qui se trouvent dans les nuages afin d’établir une liai-son à distance avec ses appareils ménagers.Que permet l’« app » ? À vrai dire, à peu près tout ce qu’on peut normalement demander à un appareil ménager. La commande devient également plus confortable grâce à un grand écran de la taille de celui d’une tablette  ! Tout est bien lisible, on reçoit des informa-tions supplémentaires sur le programme de lavage ou sur le produit de lessive (dans le cas d’un lave-linge). Des recettes peuvent être envoyées au four, qui est ainsi auto-matiquement programmé. Via des caméras, vous pouvez également regarder dans le réfrigérateur, et une commande peut être automatiquement envoyée au magasin d’ali-mentation. Cette commande est déjà livrée lorsque vous revenez à votre domicile. Tout cela ressemble peut-être un peu à de la science fiction, mais en fait, ce scénario est dès aujourd’hui très réaliste. Et en ce qui concerne la sécurité, il s’agit évidemment de la première priorité : la transmission des don-nées est codée et l’app Home Connect a été testée de manière approfondie et certifiée. »

D’autres équipements, comme l’éclairage ou le chauffage, peuvent-ils être intégrés dans le système Home Connect ?Dimitri Peeters : « Pour l’instant, ce n’est pas le but, parce que nous souhaitons nous concen-trer exclusivement sur l’intégration des appa-reils ménagers de toutes marques avec une seule app. Nous sommes cependant ouverts aux nouvelles possibilités, ce qui signifie que notre matériel et l’ensemble du système Home Connect peuvent être intégrés dans d’autres systèmes domotiques. L’intégration de ther-mostats et de détecteurs de fumée est le premier pas dans la bonne direction. En outre, chez Home Connect, nous travaillons aussi au développement d’un Software Development Kit (SDK) afin que les partenaires puissent se raccorder facilement à notre système. »

1er avantage pour le distributeurComme toujours avec les innovations, la connectivité offre des opportunités supplé-mentaires au commerce spécialisé. Pensez par exemple au succès, il y a quelques années, du sèche-linge avec pompe à chaleur. Cette inno-vation, qui offrait un grand avantage (à savoir une sérieuse économie d'énergie), a consti-

tué un stimulant important pour les ventes. À condition cependant que le commerçant soit en mesure de donner quelques explications techniques et de mettre clairement les atouts du produit en valeur. La situation ne semble pas si mauvaise à cet égard, car au cours des dernières années, le commerce a beaucoup appris, en matière de « connectivité », du sec-teur de l’électronique grand public. Les télévi-seurs sont en effet « smart » depuis quelques années déjà, donc connectés à l’internet, et ils sont également connectés au smartphone et à la tablette. Vous avez donc accès à beaucoup plus de fonctionnalités que celle qui consiste à regarder une émission de télévision. Le com-merçant a tiré des enseignements de l’expé-rience qu’il a acquise avec ces produits CE et il est donc sans aucun doute à même de vendre ces appareils haut de gamme et d’expliquer au client les avantages de la connectivité. 1er avantage : une opportunité d’« upselling » !

2e avantage pour le distributeurLa connectivité offre l’immense avantage – peut-être le plus important – de permettre une surveillance à distance. L’appareil fonctionne-t-il comme il le devrait  ? Ou bien y a-t-il un défaut et peut-on éventuellement y remédier à distance, ou le technicien (du commerçant) doit-il être envoyé  ? Les opportunités sont ici nombreuses sur le plan du service (et de la fidé-lisation de la clientèle !). Le commerçant peut offrir un service que les fournisseurs en ligne ne peuvent peut-être pas se permettre. À condi-tion, bien entendu, que le commerçant reçoive de son fabricant la formation et l’assistance nécessaires. Mais celui-ci est évidemment conscient de leur nécessité. Second avantage, donc : une meilleure fidélisation de la clientèle !

L’intérêt pour le consommateur ?Au fond, le consommateur moyen est-il inté-ressé par cette connectivité  ? Vous pouvez être assuré que oui  ! L’expérience acquise avec des projets tels que Linear, le projet d’en-quête énergétique du gouvernement flamand, qu’Électro Vision a exposé antérieurement (n° 5/octobre 2013), enseigne que le consom-mateur est clairement intéressé par des appa-reils ménagers intelligents, interconnectés, et par les avantages qu’ils peuvent apporter sur le plan du confort et des économies.

Lors de l’IFA, l’app iOS a été présentée – donc pour l’iPhone et l’iPad. Depuis ce printemps, la version Android est également disponible.

mvh

La connectivité dans les appareils ménagers« LE TEMPS EST VENU POUR ELLE ! » (DIMITRI PEETERS – BSH)

Dimitri Peeters

Page 14: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

Concernant Volta VOLTA est l’organisation centrale au sein de laquelle 3 organismes prestataires de services dans le secteur de l’électrotechnique unissent leurs forces au sein d’une seule et même structure organisationnelle afin d’offrir un service optimal. Formelec, Tecnolec et FSE sont dirigés par les partenaires sociaux du secteur de l’électrotechnique. Tant les fédérations patronales du secteur de l’électrotechnique (Eloya, Fedelec, FEE & Nelectra) que les organisations syndicales (ABVV-metaal, ACV-CSC Metea & MWB-FGTB) y sont représentées. Plus d’informations sur www.volta-org.be

(logo Formelec powered by)

Capitalisez le talent de votre personnel !

Utilisez-vous déjà le CV formation ? Ce système d'enregistrement électronique permet à votre entreprise de répondre de manière simple aux dispositions d’une CCT et permet de conserver un CV formation de chaque travailleur appartenant à la SCP 149.01. Développé par Formelec, cet outil est gratuitement mis à votre disposition.

Aperçu bien pratique des investissements de votre entreprise consacrés aux formations, le CV formation est un outil pratique destiné à soutenir l'ensemble de la politique de formation et RH. Entrée en vigueur le 1er janvier 2015, la CCT « CV formation/banque de données formations sectorielles » vous impose de conserver un CV formation dans l'intérêt de la formation permanente et de l'expérience professionnelle acquise pour la suite de la carrière. Cet outil est destiné aux ouvriers, aux employés, aux intérimaires,… . Afin que les entreprises du secteur n’aient pas à mettre en place chacune son propre système, Formelec a développé un outil gratuit.

Qu'entend-on par CV formation ?

Il s'agit non seulement d'un inventaire de toutes les formations suivies par les ouvriers, mais il comprend également un inventaire de tous les certificats, reconnaissances, diplômes et permis obtenus. Il vous est donc dorénavant inutile de garder votre propre aperçu des certificats ou diplômes obtenus. Sachez que près de 3000 certificats ont déjà été encodés dans la base de données. Quant aux formations, près de 400 ont déjà été répertoriées ! Les certificats de vos travailleurs arrivent à échéance ? Dès 2016, vous en serez informé automatiquement afin que votre travailleur mette au plus vite ses connaissances à jour. Notez que cet inventaire est validé par l'employeur et le travailleur dans un document conjoint dont l’ouvrier reçoit un exemplaire lorsqu'il quitte l'entreprise. En tant qu’employeur, vous pouvez y inclure les fonctions, métiers et activités exercés par vos travailleurs.

Pourquoi utiliser le CV formation ?

Grâce à cette application, il vous est possible, en un rapide coup d’œil, d’avoir un aperçu complet des formations suivies et des connaissances et compétences disponibles au sein de votre entreprise. Vous n’avez donc plus à conserver et à compiler des données individuelles. Toutes les informations sur les formations sont en effet disponibles dans un outil gratuit, facile à utiliser et à consulter.

Avantage non négligeable du CV formation est que la base est la banque de données de Formelec dans laquelle bien des informations concernant vos travailleurs et les formations qu'ils suivent sont déjà présentes. Ceci vous facilitant ainsi l’encodage des formations et certificats obtenus ! Sachez que pour vous faire gagner du temps, Formelec peut également mettre à jour le CV formation de vos travailleurs. Il vous suffit pour cela de prendre contact avec votre conseiller régional.

14 | ElectroVision - avril 2016

LE SECTEUR 149.01

Page 15: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

Concernant Volta VOLTA est l’organisation centrale au sein de laquelle 3 organismes prestataires de services dans le secteur de l’électrotechnique unissent leurs forces au sein d’une seule et même structure organisationnelle afin d’offrir un service optimal. Formelec, Tecnolec et FSE sont dirigés par les partenaires sociaux du secteur de l’électrotechnique. Tant les fédérations patronales du secteur de l’électrotechnique (Eloya, Fedelec, FEE & Nelectra) que les organisations syndicales (ABVV-metaal, ACV-CSC Metea & MWB-FGTB) y sont représentées. Plus d’informations sur www.volta-org.be

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Capitalisez le talent de votre personnel !

Utilisez-vous déjà le CV formation ? Ce système d'enregistrement électronique permet à votre entreprise de répondre de manière simple aux dispositions d’une CCT et permet de conserver un CV formation de chaque travailleur appartenant à la SCP 149.01. Développé par Formelec, cet outil est gratuitement mis à votre disposition.

Aperçu bien pratique des investissements de votre entreprise consacrés aux formations, le CV formation est un outil pratique destiné à soutenir l'ensemble de la politique de formation et RH. Entrée en vigueur le 1er janvier 2015, la CCT « CV formation/banque de données formations sectorielles » vous impose de conserver un CV formation dans l'intérêt de la formation permanente et de l'expérience professionnelle acquise pour la suite de la carrière. Cet outil est destiné aux ouvriers, aux employés, aux intérimaires,… . Afin que les entreprises du secteur n’aient pas à mettre en place chacune son propre système, Formelec a développé un outil gratuit.

Qu'entend-on par CV formation ?

Il s'agit non seulement d'un inventaire de toutes les formations suivies par les ouvriers, mais il comprend également un inventaire de tous les certificats, reconnaissances, diplômes et permis obtenus. Il vous est donc dorénavant inutile de garder votre propre aperçu des certificats ou diplômes obtenus. Sachez que près de 3000 certificats ont déjà été encodés dans la base de données. Quant aux formations, près de 400 ont déjà été répertoriées ! Les certificats de vos travailleurs arrivent à échéance ? Dès 2016, vous en serez informé automatiquement afin que votre travailleur mette au plus vite ses connaissances à jour. Notez que cet inventaire est validé par l'employeur et le travailleur dans un document conjoint dont l’ouvrier reçoit un exemplaire lorsqu'il quitte l'entreprise. En tant qu’employeur, vous pouvez y inclure les fonctions, métiers et activités exercés par vos travailleurs.

Pourquoi utiliser le CV formation ?

Grâce à cette application, il vous est possible, en un rapide coup d’œil, d’avoir un aperçu complet des formations suivies et des connaissances et compétences disponibles au sein de votre entreprise. Vous n’avez donc plus à conserver et à compiler des données individuelles. Toutes les informations sur les formations sont en effet disponibles dans un outil gratuit, facile à utiliser et à consulter.

Avantage non négligeable du CV formation est que la base est la banque de données de Formelec dans laquelle bien des informations concernant vos travailleurs et les formations qu'ils suivent sont déjà présentes. Ceci vous facilitant ainsi l’encodage des formations et certificats obtenus ! Sachez que pour vous faire gagner du temps, Formelec peut également mettre à jour le CV formation de vos travailleurs. Il vous suffit pour cela de prendre contact avec votre conseiller régional.

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16 | ElectroVision - avril 2016

INSTALLATION

Cet article synoptique fait une nou-velle fois le point sur les tendances relatives aux maisons intelligentes, aux réseaux électriques intelligents et aux appareils intelligents, tendan-ces que nous avons connues au cours des années écoulées.

Smart« Smart » était et est encore un terme très à la mode : il y a les compteurs intelligents, les réseaux électriques intelligents, les appa-reils intelligents, les maisons intelligentes, les horloges intelligentes, les chauffe-eau intelligents, les télévisions intelligentes, et encore beaucoup d’autres objets intel-ligents. «  Smart  » est devenu un terme de marketing pour indiquer que votre produit offre davantage de possibilités que celui des concurrents. Mais ces appareils sont-ils vraiment intelligents  ? Dans la plupart des cas, intelligent signifie que l’appareil peut être connecté à un réseau – le plus souvent à l’internet. Ces appareils possèdent géné-ralement quelques fonctionnalités supplé-mentaires, mais ils n’en sont pas pour autant

vraiment intelligents. Certains fabricants estiment que le terme «  smart  » est déjà «  surutilisé  » ou abusif et utilisent un autre terme pour se distinguer de la multitude de produits. Ainsi, Google/Nest ne parle plus de « smart home » mais bien de « conscious home » (la maison consciente). La maison (le thermostat, le détecteur de fumée, la camé-ra…) connaît les utilisateurs, apprend leurs habitudes et s’adapte continuellement aux conditions changeantes. Vous rencontrerez ainsi les termes suivants pour désigner la smart home : 1. Automated home 2. Connected home 3. Conscious home 4. Smart home.

Le smartphone (et la tablette) sont devenus l’interface ultime avec l’utilisateurLe smartphone et la tablette, et les APPs qui les accompagnent, sont présents partout et sont devenus le point de connexion le plus important avec l’internet et les médias sociaux. Ce sont également les principales interfaces utilisateur pour l’automatisation du logement et les appareils intelligents. Le thermostat est un bon exemple, qui montre l’impact de cette tendance sur les appareils domestiques. Initialement, un thermostat ne possédait qu’un seul bouton rotatif pour régler la température souhaitée. Un système simple que tout le monde comprenait. Ensuite, les fonctionnalités se sont multipliées avec l’arrivée du thermostat programmable qui per-mettait à l’utilisateur de régler un programme à l’échelle hebdomadaire. Malheureusement, l’interface utilisateur était la plupart du temps de qualité médiocre, si bien que beaucoup de thermostats n’étaient pas réglés – ou seule-ment lors de l’installation –, sans être adaptés lorsque la situation changeait. La tendance actuelle est de revenir à des thermostats pré-sentant une interface utilisateur minimaliste, avec, à nouveau, un seul bouton rotatif ou une touche +/- pour régler la température sur l’ap-pareil. En outre, il est possible de programmer le thermostat ou de consulter son état à l'aide

d'une APP beaucoup plus conviviale sur le smartphone ou la tablette. Un autre exemple, ce sont les affichages caractéristiques des systèmes d’automatisation domestiques haut de gamme, dont les fonctionnalités sont main-tenant partiellement reprises par le smart-phone ou la tablette. Ce qui reste cependant une constante, c’est une commande de base via l’une ou l’autre forme de bouton/de com-mutateur pour établir une interaction rapide et simple avec l’habitation. Une tendance émergente est l’assistant numérique person-nel, utilisé pour communiquer avec la maison intelligente via une interface vocale (voir plus loin). Au milieu de l’année 2014, près de la moi-tié des Belges possédaient un smartphone1  ; les utilisateurs s’accoutument donc dans une mesure croissante aux applications logicielles et intelligentes. Cette tendance peut donc abaisser le seuil qui conduit à la domotique et développer le marché en volume. Thinka en est un exemple  : KNX est intégré aux smart-phones d’Apple afin d’utiliser la commande vocale, touchID et la localisation, en vue d’ac-complir des tâches dans l’habitation.

La politiqueLa politique locale est fortement influencée par les directives et la réglementation au ni-veau européen. Ainsi, les directives suivantes, notamment, s’appliquent dans le domaine de l’énergie  : la troisième directive sur l’électri-cité, la troisième directive sur le gaz naturel, la directive sur les sources d’énergie renou-velables, la directive sur l’efficacité énergé-tique. Via ces directives, et la réglementation nationale qui en découle, on essaie de réduire la consommation énergétique des appareils et des bâtiments, et de stimuler la production et l’utilisation de l’énergie durable verte. Au niveau local, on a connu au cours des 4 der-nières années la suppression des subsides en faveur des panneaux solaires, l’introduction

1 http://blog.mediaspecs.be/fr/dossier/cinqui%C3%A8me-vague-multi-screen-mobile-sur-vey-46-des-belges-poss%C3%A8dent-un-smartphone

en matière deLes tendances

smart home

Thinka

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INSTALLATION

de la redevance pour l’utilisation du réseau, par kW crête, sur les panneaux solaires ins-tallés, la baisse de la T.V.A. sur l’électricité à 6  %, et l’absence d’une décision, qui se fait attendre, au sujet des compteurs intelligents. Il faut s’attendre à ce qu’après 2015, le prix total de l’électricité augmente fortement pour les familles belges (T.V.A. à nouveau à 21 %, imputation des déficits et excédents d’exploi-tation historiques des certificats d’électricité verte et impôt des sociétés), et ce, alors que les prix du gaz et du mazout diminuent. Cette évolution pourrait réinciter l’utilisateur final à consommer des combustibles fossiles, mais en raison de considérations climatiques, et pour assurer l’approvisionnement en énergie (les relations politiques avec la Russie), l’Eu-rope continuera à stimuler l’efficacité énergé-tique et les sources d’énergie renouvelables.

Les systèmes qui apprennentAlors que beaucoup d’appareils intelligents cités ci-dessus ne le sont pas vraiment, il existe aussi sur le marché des appareils qui contiennent des algorithmes d’appren-tissage. Cette évolution est surtout facilitée par le fait que nous mettons beaucoup de nos informations personnelles à disposi-tion sur l’internet ou sur un réseau local. En voici un exemple  : le thermostat intelligent qui apprend le modèle de régulation ther-mique de la maison, évalue les habitudes des occupants et réagit en appliquant lui-même un réglage adaptatif.

L’« Internet of Things »L’«  Internet of Things  » ou, en abrégé, l’IoT, désigne l’ensemble des appareils qui éta-blissent via l’internet une connexion avec d’autres appareils, des serveurs web, des services dans les nuages ou des personnes. En 2015, la technologie IoT est au sommet de la mode, selon Gartner (voir l’illustration de la hype par Gartner). « Au sommet du cycle de la hype » signifie que les personnes concernées par cette technologie expriment des attentes (irréalistes) fortes vis-à-vis de cette techno-logie. Il s’ensuit qu’un plus grand réalisme se fait jour lorsque des revers surviennent, comme des effractions dans les réseaux TIC domestiques via le réfrigérateur intelli-gent, ou la constatation que ces appareils ne fonctionnent pas très bien ensemble. Seuls se maintiendront les appareils pour lesquels « l’état connecté » apporte une valeur ajoutée. On essaie de «  connecter  » le réfrigérateur depuis des années déjà, mais aucun fabricant n’a pu jusqu’à présent convaincre le client qu’il en découle une valeur ajoutée. Mais les fabricants subissent eux-mêmes un pro-cessus d’apprentissage, et en fin de compte,

beaucoup d’appareils IoT apparaîtront, qui apporteront une valeur ajoutée au client. L’IoT ne se limite cependant pas seulement au sec-teur de la consommation. Le chiffre d’affaires estimé de l’IoT industriel, par exemple, est en-core plus important. Les appareils de terrain seront interconnectés et accroîtront l’effica-cité du processus de travail.

Une évolution des produits vers davantage de servicesL’idée sous-jacente à ces « services », c’est qu’au lieu de vendre uniquement des mar-chandises, les entreprises offriront des services qui utilisent ces marchandises. Il s’ensuit un flux constant de revenus. Sou-vent, les marchandises restent la propriété du fournisseur. Siemens, par exemple, pro-pose aux hôpitaux un service de scans du corps humain, au lieu de vendre des scan-ners IRM. Philips vend un service d’éclairage aux villes et aux grandes entreprises, pas les ampoules. Ces modèles d’entreprise incitent les fournisseurs à développer leurs produits et systèmes de façon à minimiser les pertur-bations et les réparations et à augmenter la durée de vie de l’appareil, car dans ce mo-dèle d’entreprise, le fournisseur d’un service va encourir des frais si un système est défail-lant ou doit être remplacé prématurément. Il est également plus intéressant d’héberger le plus de fonctionnalités possible dans le logiciel des appareils, de façon à pouvoir réaliser les mises à jour ou les adaptations sans remplacer des éléments physiques ou sans devoir envoyer quelqu’un sur place. Cela devient possible grâce au fait que tous les appareils sont connectés, échangent des données et peuvent être suivis et gérés à partir d'un autre endroit. Le flux de données

est utilisé pour analyser les fonctionnalités, la consommation de courant et l’utilisation de ces appareils, mais il peut également être exploité pour prévoir les perturbations, effectuer une maintenance proactive, etc.

Software, software, software...Il s’ensuit qu’on va héberger le plus de fonc-tionnalités possible dans le logiciel. Là où, autrefois, certaines fonctionnalités ont été réalisées dans le hardware pour des rai-sons de performances, il devient de plus en plus possible de réaliser ces fonctionnalités dans le logiciel. Par exemple, les « software defined radio’s » (SDR) pour la communica-tion, où la partie réalisée dans un hardware spécifique diminue sans cesse par rap-port à la partie réalisée dans le logiciel. Un bel exemple à citer à cet égard est Tesla  : l’efficacité et la performance d’un véhicule électrique sont améliorées ou des fonctions supplémentaires sont ajoutées à distance via une mise à jour logicielle, sans devoir pour autant se rendre au garage.

La communication sans fil et par ligne de puissance («  power line  ») dans les bâti-ments existantsConnecter tous ces appareils intelligents dans la maison, c’est bien, mais on ne dispose pas partout de câbles pour communiquer. Lorsque ces appareils sont alimentés par le réseau électrique, ce réseau peut être utilisé pour communiquer à l'aide de la « Power Line Com-munication » (PLC). La PLC doit cependant en-core faire face aux sources de perturbations dans les bâtiments, qui peuvent gêner sensi-blement le trafic de communication. De plus, la consommation de ces appareils est assez forte, comparée à celle de la communication

la hype selon Gartner

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INSTALLATION

sans fil. En outre, une grande partie des appa-reils qu’on souhaite connecter ne disposeront pas d’une alimentation en 230 V. La commu-nication sans fil à faible consommation s’im-pose donc de plus en plus. En voici quelques exemples bien connus  : Enocean, ZigBee, Z-Wave, Thread et Bluetooth Low Energy (Bluetooth Smart). On n’utilise pas le wi-fi dans les appareils alimentés par batterie, principalement en raison de la forte consom-mation du wi-fi En 2016, cependant, un wi-fi basse consommation arrivera sur le marché ; non seulement il consommera moins, mais il offrira aussi un débit de données plus faible. Les réseaux maillés (mesh) tels que ZigBee et Z-Wave permettent d’offrir une portée et une couverture importantes dans les bâtiments à condition qu'il y ait suffisamment de nœuds dans le réseau. C’est aussi la raison pour laquelle le groupe Bluetooth arrivera l’an pro-chain avec un nouveau standard Bluetooth, qui proposera aussi des réseaux maillés sur la base de Bluetooth. Ce nouveau standard est considéré comme un acteur important en matière de communication sans fil dans les bâtiments intelligents. Ce qui est également intéressant à suivre, c’est le développement du « li-fi » – un réseau sans fil basé sur l’utili-sation de la lumière.Le fait que différentes technologies de communication populaires coexistent va entraîner l’apparition sur le marché de com-bo-chips qui offriront des combinaisons de ZigBee, Thread, Bluetooth et/ou wi-fi. La « Software Defined Radio » soutiendra cette tendance.

L’architecture dans les nuagesLes appareils IoT sans fil et mobiles ont en général une puissance de calcul et une mémoire limitées. Une des raisons tient à leur consommation. Plus on demande de

puissance de calcul, plus la batterie s’épuise rapidement. La solution consiste à déplacer une partie des fonctionnalités – celles pour lesquelles une grande puissance de calcul est nécessaire – vers des systèmes qui dis-posent d’une grande puissance de calcul (et de beaucoup d’énergie). Par exemple, des fonctions telles que la reconnaissance de la parole et de l’image sur un smartphone, qui exigent une grande puissance de calcul et sont généralement exécutées dans les nuages. Le GPS est encore une fonction né-cessitant une grande puissance de calcul, et qui peut épuiser la batterie d’un appareil. La puissance de calcul n’est pas la seule raison de communiquer avec les nuages. En effet, les fabricants ne gagnent pas seulement de l’argent avec la vente de produits, mais essaient aussi de monnayer les données recueillies. Par exemple, il y a une station météorologique près de votre domicile qui ne peut être consultée que via les nuages (le web). Pour l’utilisateur, cela n’apporte qu’une faible plus-value. L’utilisateur peut voir à dis-tance s’il fait chaud, froid ou humide à l’exté-rieur de la maison, mais l’utilité en est très limitée. Les données de milliers de stations météorologiques peuvent cependant être vendues à des services météorologiques pour rendre leurs modèles plus précis. L’ar-chitecture dans les nuages présente encore beaucoup d’autres avantages pour l’utilisa-teur : moins de hardware à domicile signifie aussi moins de consommation d’énergie, moins de maintenance, une plus grande fiabilité (moins de défaillances), ou des mo-dules (logiciels) qui peuvent analyser et utili-ser de grandes quantités de données pour la fonction demandée, un couplage plus simple avec d’autres services web, la consultation de données à distance, etc. L’architecture dans les nuages assure aussi une fidélisation

de la clientèle et un flux continu de revenus.Cependant, la connexion Internet ne peut pas faire défaut.

Interopérabilité / standardisationPour faire travailler ensemble tous ces appa-reils, et, en premier lieu, les faire communi-quer entre eux, ils doivent utiliser la même technologie de communication et le même langage ou recourir à des traductions, si-non ils ne se comprennent pas. Idéalement, ils utilisent tous la même technologie et le même langage, mais ce n’est pas près d’être réalisé. Obliger tout le monde à utiliser la même technologie peut entraver l’innova-tion. Et tous les fabricants ne croient pas à la même technologie. C’est la raison pour la-quelle, lors des efforts de standardisation, on essaie de réaliser le concept de traductions vers 1 langage en tant que diviseur commun. Il est cependant clair que dans le domaine de la communication à travers différents réseaux, IP/IPv6 domine en tant que proto-cole de réseau. Ceci ne veut pas dire que chaque réseau va recourir à IP. IP présente en effet aussi quelques caractéristiques qui le rendent moins approprié aux réseaux sans fil avec des appareils alimentés par batterie.

Dans le numéro suivant, vous recevrez la partie 2 de cet article, avec une attention spéciale portée aux véhicules électriques, aux batteries, aux réseaux CC et aux acteurs du marché de la smart home. Nous parlerons aussi de l’IoT, de la protection de toutes ces données et de l’apparition de nouvelles in-terfaces utilisateur.

Auteur : Dominic Ectors (VITO/Energyville)Pour Tecnolec

Rédaction complémentaire : Pieter Feys (Domica) pour Nelectra

des applications dans le ‘cloud’

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Cette année, ÉlectroVision consacre une attention particulière à la « maison intelligente », la « Smart Home ». Non sans raison : nous sommes convaincus qu’il s’agit d’une des tendances les plus importantes dans notre secteur. Il s’agit donc également d’une opportu-nité pour nos installateurs et nos com-merçants d’associer et de coordonner techniques et applications grâce à leur savoir-faire professionnel.Dans le précédent numéro, nous vous présentions en guise d’introduction une première approche générale et un coup d’œil sur les « maisons intel-ligentes  » présentes sur les salons tels que Light +Building et LivingIn-teriors. Nous faisions également connaissance avec des systèmes tels que Somfy et [email protected] ce numéro, nous avons rencon-tré le fabricant belge Niko, une visite au cours de laquelle quelques instal-lateurs de Nelectra ont pu discuter avec les spécialistes de Niko.

Quelle est votre vision de l’auto-matisation des bâtiments ?Stijn Melis, Product Manager Niko  : «  Chez Niko, nous pensons que tout le monde a le droit de disposer d’une installation électrique mo-

derne, offrant confort et efficacité de manière agréable. Niko Home Control concrétise cette vision de Niko pour la construction neuve et la rénovation en profondeur. Niko Home Control n’est pas réservé aux riches, ni à la construc-tion neuve. Nous pensons que cette installation électrique doit être et rester contemporaine. Elle doit pouvoir être mise à jour et adaptée tout au long des différentes phases de la vie. À un mo-ment donné, nos installations se connecteront à l’Internet of Things et aux réseaux intelligents. Il va de soi que cette installation doit apporter du confort et permettre des économies de temps et d’énergie. Elle doit être simple à utiliser, mais aussi simple à mettre en place. Pour nous, l’ins-tallateur est un maillon très important. Nous fai-sons donc tout pour lui faciliter la tâche. »

Comment vendre cette automati-sation au client ?Eric Claus, président national de Nelectra  : «  L’automatisation du logement est souvent difficile à vendre ; on se heurte à une grande résistance de la part du client. »

Dirk Van Steenlandt, patron d’A.E.M. Dirk Van Steenlandt (Saint-Nicolas) et vice-pré-sident national de Nelectra  : « Il est parfois difficile d’expliquer clairement au client ce que représente précisément ce confort, cette efficacité. De quoi faudrait-il parler  ? De consommations réelles, de spécifications techniques… ? »

Katrijn Van Nieuwenhuyse, Segment Mana-ger Niko : « De nombreux clients trouvent la flexibilité de l’installation très importante  : le fait de pouvoir adapter les choses sans devoir faire de saignées ou de démolitions est un gros avantage. Nous avons à nouveau pu le constater récemment à Batibouw lors de nos conversations avec les utilisateurs finaux. En Belgique, nous construisons des maisons qui durent longtemps. Mais les ha-bitudes de vie changent. En outre, lors d’un projet de construction ou de rénovation, les gens doivent prendre de très nombreuses décisions à l’avance, en situation de stress, alors qu’ils ne savent pas encore toujours précisément ce qu’ils désirent. »

Eric Claus  : «  En tant qu’installateur, il faut alors être bien informé pour savoir ce qui peut être modifié ou étendu. »

Sven Vanduren, patron d’Electro Coteur (Al-ken) : « Les clients prêts à investir dans l’auto-matisation de leur logement sont souvent ceux pour lesquels un architecte est impliqué dans le projet. Et ce dernier est rarement ouvert à cette possibilité. Certains architectes pro-posent même souvent le contraire, par exemple en prévoyant très peu de prises de courant. Et les clients qui s’adressent directement à nous veulent rarement mettre l’argent nécessaire dans un tel système. J’ai récemment travaillé sur un projet pour lequel l’architecte voulait centraliser les boutons. Il ne souhaitait cepen-dant pas de Home Control, nous avons donc installé des permutateurs et des va-et-vient. »

Dany Sturtewagen, directeur Corporate Affairs du Groupe Niko : « Nous approchons aussi les architectes et nous travaillons sur ce point. La résistance vient souvent d’un manque de connaissances. »

Dirk Van Steenlandt  : «  En réalité, le client ou l’architecte ne doivent pas savoir comment cela fonctionne précisément d’un point de vue tech-nique. Si le prix est le même ou si la différence est faible, on parvient facilement à les convaincre. Nous veillons à ce que tout soit techniquement en ordre. Mais nous voyons bien que les clients doivent s’habituer à ne pas entendre de clic lorsqu’ils appuient sur un bouton. »

Stijn Melis : « Notre installation de base est constituée d’un noyau intelligent auquel on peut ajouter des modules. »

TABLE RONDE SUR L’AUTOMATISATION DES BÂTIMENTSLes installateurs de Nelectra et les spécialistes de Niko discutent de Niko Home Control

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INSTALLATION

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Stijn Melis : « C’est précisément pour cela que nous plaçons les boutons en oblique, comme dans une installation classique. Chez Niko, nous accordons une très grande importance à la facilité d’utilisation ; tout doit être évident. »

Que considère Niko comme étant le confort de base ?Katrijn Van Nieuwenhuyse  : «  Pour nous, le module de base de Niko Home Control représente le confort de base. Nous avons ensuite des modules complémentaires pour le confort, la sécurité et l’efficacité éner-gétique. Pour nous, le module de base se compose d’une fonction all-out, de touches panique, d’une simulation de présence, de commandes par minuterie et de la commu-tation des prises de courant. S’ajoutent à cela les adaptations flexibles. Nous présen-tons ce module de base en le comparant à l’installation électrique classique. C’est sur-tout l’adaptabilité de cette installation qui attire le client. Et c’est souvent assez rapi-dement nécessaire, il ne faut pas attendre 20 ans. »

Dirk Van Steenlandt  : «  Les adaptations sont intéressantes, mais ne sont envisageables que si elles sont aussi physiquement possibles  ; même avec un tel système, il faut que les prises de courant soient présentes et que le câblage soit adapté. Il faut déjà une configuration uni-verselle. Il faut en tenir compte dès le départ pour permettre les adaptations en pratique. »

Sven Vanduren  : «  Pour la commande, on peut opter pour un système sans fil, mais c’est encore plus cher. »

Stijn Melis  : « Un système sans fil coûte la même chose à la base. Les touches sont un peu moins chères, le récepteur un peu plus cher. Si on part du principe qu’il y a une prise de courant prête dans chaque coin de la chambre à coucher, on peut déjà réaliser de nombreuses adaptations. »

Comment est construite l’instal-lation de base d’un point de vue technique ?Stijn Melis : « L’installation de base est consti-tuée d’un noyau intelligent auquel on peut ajouter des modules. Ces modules ont des fonctionnalités spécifiques, en fonction de la demande du client. Citons par exemple la commande du chauffage, la commande de l’éclairage… Du côté de la commande, tout se trouve sur deux fils flexibles et la topologie est libre : étoile, boucle… En outre, un seul boîtier encastré est nécessaire pour chaque poste de commande, quel que soit le nombre de fonctions. La rapidité et la robustesse de l’ins-tallation sont aussi importantes. Nous veillons à ce qu’aucune erreur ne puisse se produire. Par exemple, tout se clipse dans les boîtiers, sans câblage supplémentaire, ce qui permet de terminer l’installation plus rapidement. »

Sven Vanduren : « On reconnaît en effet plus facilement les différents composants de l’installation  : alimentation, ports IP, contrô-leur avec bouton test… »

Stijn Melis : « Notre outil de programmation est en outre très visuel et intuitif ; il a été réa-lisé par un concepteur de jeux vidéo. Il est donc très facile à utiliser et n’est pas réservé aux profils très techniques. Chaque installa-teur doit pouvoir l’utiliser. Même les travaux complexes comme la communication de porte via IP sont possibles via plug & play, grâce auquel le système trouve lui-même au-tomatiquement le poste de la porte. Fini donc la configuration des ports, les problèmes de CIP… La programmation fait en outre partie de l’installation, elle ne se trouve plus seule-ment dans le PC de l’installateur. »

Un scoop !Stijn Melis : « Nous pouvons déjà vous dévoiler une nouveauté en avant-première. À partir du 1er juillet, le cœur de l’installation sera entière-ment remis à jour. Celui-ci devient un connec-ted controller ; nous collons ainsi à la tendance de la connexion partout et à tout moment, à la demande de contrôle sur votre maison où que vous vous trouviez… À partir du 1er juillet, les alarmes et autres communications pourront être pushées vers l’appareil que vous avez à portée de main, comme un smartphone ou une tablette.

Le client pourra ainsi recevoir à l’extérieur un signal de son détecteur de fumée, savoir que sont bouton all-out est activé, que son portail est ouvert… Le couplage avec le système d’alarme est également possible. Le nouveau connected controller ne comportera d’ailleurs plus qu’un seul module pour tout programmer, remplaçant quatre modules. Il permettra d’économiser de l’espace dans le coffret et fonctionnera plus facilement. Il permettra aussi de consulter une page de diagnostic qui enregistre les anomalies. De plus, il comprendra un routeur qui dispense-ra l’installateur d’une connaissance spécialisée des protocoles IP pour connecter les appareils Niko Home Control. »

Quelles sont les possibilités d’extension ?Eric Claus  : « Quelles sont les possibilités précises  ? Le chauffage ne fait-il donc pas partie du module de base ? »

Stijn Melis  : «  Sous l’appellation «confort», on retrouve le raccordement de variateurs, des détecteurs de mouvement, un écran tactile et des ambiances. Les possibilités de commande via smartphone ou tablette en font également partie. La communication de porte se retrouve dans le thème «sécurité». Et le thème «énergie» comprend la com-mande des volets et des protections solaires ainsi que le raccordement HVAC. Cela inclut des fonctions très spécifiques, pour les pompes à chaleur par exemple. »

Eric Claus  : «  Quelles sont les possibilités en matière de commande du chauffage  ? Et qu’en est-il dans le cas d’installations innovantes comme un appareil hybride – chaudière à condensation au gaz et pompe à chaleur – associé à une installation pho-tovoltaïque ? S’agit-il véritablement de com-mande ou uniquement de mesure ? »

Eric Claus : « Il faut une grande connaissance et un grand pouvoir de persuasion pour pouvoir vendre l’automatisation d’un logement. »

Dirk Van Steenlandt : « Le client ou l’architecte ne doivent pas savoir comment tout fonctionne précisément, nous veillons à ce que tout soit techniquement en ordre. »

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Stijn Melis : « Nous ne reprenons pas les choses réalisées correctement par l’industrie du chauf-fage. Nous n’allons pas jusqu’à permettre, par exemple, l’arrêt de courbes de chauffe – nous laissons cela aux spécialistes du chauffage. Le couplage permet de programmer des scénarios très importants comme la baisse du chauffage d’un degré en cas d’absence, ou à certains moments, par jour et par local.

Actuellement, le module énergétique permet une mesure énergétique, pas une commande. Mais la prise de conscience relative à la consommation énergétique peut déjà mener à des économies d’énergie de 10 à 20  %. Cette fonctionnalité est déjà présente pour l’électricité, mais aussi pour l’eau et le gaz. L’Eco-Display montre la consommation de votre logement, mais comprend aussi le bou-ton permettant de commander le all-out. Vous voyez ainsi immédiatement l’effet de la mise hors tension des appareils qui consomment inutilement de l’énergie. Plus le nombre d’ap-plications dans votre maison est grand, plus l’effet est important, cela va de soi. Lorsque vous quittez votre maison, il vous suffit d’ap-puyer sur le bouton Eco de l’affichage pour voir la consommation chuter tout d’un coup.

Nous ne travaillons pas sur l’audio et la vidéo. Le monde de l’audiovisuel se renouvelle en profondeur tous les deux ans, alors que Niko souhaite rester longtemps sur le marché et offrir une certaine stabilité. Des enquêtes me-nées auprès des utilisateurs finaux montrent également que ce besoin n’est pas si impor-tant. Les personnes intéressées possèdent souvent déjà une installation connectée

qu’elles peuvent commander via une appli, en passant simplement par d’autres boutons. »

ProgrammationStijn Melis : « Le client peut lui-même modifier de petites choses, comme le planning d’une action, les fonctions de calendrier… Il ne peut rien modifier sur l’installation elle-même, nous ne voulons pas contourner l’installateur. »

Dirk Van Steenlandt  : « L’installateur peut-il aussi se connecter chez le client, ou seul le service clientèle de Niko peut-il le faire ? En tant qu’installateur, ce serait utile de ne pas devoir se déplacer pour modifier quelque chose, tout en permettant à Niko de garder le contrôle. Et comment fonctionne la program-mation via smartphone ? »

Stijn Melis : « Nous envisageons de permettre à l’avenir des adaptations à la programmation à distance, mais nous devons aussi penser à certains aspects tels que le respect de la vie privée. À partir du mois de juin, notre service clientèle pourra effectivement aider l’installa-teur à distance lorsque celui-ci se trouve sur place. L’appli pour smartphone est facile à pro-grammer. En tant qu’installateur, vous chargez le plan, vous entrez le nom des pièces et de leur commande. Une fois cette configuration réalisée, l’installateur ou le client peut faci-lement la modifier. Vous pouvez ensuite faci-lement demander un récapitulatif des pièces ou des fonctions. En termes de commande, nous suivons la logique IOS ou Android  : en appuyant longtemps, vous pouvez apporter des modifications au texte, aux pictogrammes, aux circuits d’éclairage… Et la configuration est automatiquement envoyée vers l’appli. En tant qu’installateur, vous pouvez aussi programmer certaines choses que le client ne peut pas mo-difier, afin d’éviter d’éventuelles erreurs. »

Longévité de l’installationStijn Melis : « On dit qu’il existe, en matière d’électronique grand public, une tendance à concevoir ces appareils pour qu’ils durent cinq à six ans. Chez Niko, nous souhaitons que nos installations durent plus de trente ans. Nous existons depuis bientôt cent ans, et nous resterons présents encore long-temps. Nous pouvons donc proposer de lon-gues durées de garantie ! »

Dirk Van Steenlandt : « La plupart du temps, il faut malgré tout remplacer une alimentation quelque part dans les dix ans. »

Dany Sturtewagen  : «  C’est possible. Les clients s’attendent, à juste titre, à ce qu’une telle installation dure aussi longtemps qu’une

installation simple. Grâce à la commande RF, notre système peut aussi facilement être étendu sans saignée ni démolition. »

Stijn Melis  : «  Nous avons délibérément choisi de lier notre marque à notre solu-tion et de ne pas travailler avec KNX, par exemple. Nous souhaitons pouvoir toujours répondre aux besoins des consommateurs et des installateurs : face aux questions et aux remarques, nous savons que nous maîtrisons tout et que nous pouvons prendre notre res-ponsabilité. Si un installateur arrête son acti-vité dans 10 ans, le service clientèle de Niko sera toujours là. »

Comment procéder dans le cas d’une installation classique existante ?Stijn Melis : « Niko Home Control peut facile-ment être intégré dans une installation exis-tante avec télérupteurs. Il n’y a en effet aucun problème en termes de câblage puisque vous avez justement besoin de moins de câbles. Vous pouvez aussi réutiliser les commandes, inutile donc de changer les boutons. Tout rentre dans le coffret et peut être adapté der-rière les interrupteurs à l’aide d’interfaces bus, sans saignée ni démolition. La seule limitation est la longueur des câbles, en raison de leur section. Mais vous pouvez déjà aller jusqu’à 150 mètres du coffret, ce qui est déjà loin.En revanche, il n’est pas possible de connec-ter une installation de vidéophonie existante à un nouveau Niko Home Control. Dans ce cas, il faut également remplacer le poste extérieur. »

L’automatisation des bâtiments, un secteur aux multiples vi-sages ?Stijn Melis  : «  Le nombre d’acteurs sur le marché des «maisons intelligentes» ne cesse d’augmenter. Mais ils ne proposent souvent qu’un «one-trick-pony», un produit

Katrijn Van Nieuwenhuyse : « L’adaptabilité et les possibilités d’extension de l’installation at-tirent beaucoup le client. »

Sven Vanduren : « Lorsqu’une automatisation du bâtiment est prévue au sein d’un projet, les autres installateurs doivent en tenir compte. »

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INSTALLATION

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qui n’a qu’une seule fonction. C’est agréable comme gadget, mais cela n’apporte rien de plus. Et pour faire fonctionner quelque chose intelligemment, un professionnel sera tou-jours nécessaire. Une lampe intelligente ou un thermostat intelligent installé par le client ne fonctionnera souvent pas de façon intelli-gente. C’est pourquoi l’installateur doit jouer un rôle important sur tous les marchés, et donc aussi sur le marché de la rénovation. Sans professionnels, l’Internet of Things ou la Smart Home ne trouveront pas le chemin de nos maisons. »

Eric Claus : « Les installateurs de chauffage et les fabricants de l’industrie du chauffage vont souvent promouvoir des produits tels que NEST au lieu d’un système de Home Control, parce qu’ils ne connaissent pas ces systèmes. Approchez-vous aussi les fabricants et les installateurs d’appareils de chauffage pour résoudre ce problème ? »

Dany Sturtewagen  : «  Nous observons en effet ce problème, mais nous n’avons encore actuellement aucune solution. »

Sven Vanduren  : «  J’ai encore récemment travaillé dans une maison où l’installateur avait installé des valves pour chauffage cen-

tral qui ne pouvaient pas être commandées. Il savait pourtant qu’une automatisation du bâtiment était prévue. Les autres installa-teurs doivent aussi avoir les connaissances nécessaires. Souvent, les autres techniciens nous tombent dessus lorsque quelque chose ne fonctionne pas, mais ils ne doivent sou-vent gérer qu’une seule facette. »

Dirk Van Steenlandt  : «  C’est aussi le cas pour les volets, les protections solaires… Mais la communication entre les différents techniciens est de plus en plus mauvaise, alors qu’il faut justement une plus grande harmonisation. D’autres installateurs ou en-trepreneurs ne veulent souvent pas se frot-ter à l’automatisation sur un autre système et choisissent alors le système avec lequel ils sont familiarisés. C’est surtout le consom-mateur qui doit veiller à ce que les produits soient compatibles. Peut-être faudrait-il aus-si aborder ce point dans la communication envers le client. »

Sven Vanduren  : «  Je conseille à d’autres entrepreneurs de placer par exemple des volets traditionnels. Nous nous chargeons alors de leur automatisation. »

Dany Sturtewagen  : «  L’électricien a une grande longueur d’avance sur les autres, qu’il s’agisse des systèmes Somfy, Velux, Honeywell… L’installateur électricien est le point central. »

Stijn Melis : « Nous voulons abaisser autant que possible le seuil pour les autres techni-ciens. C’est pourquoi notre automatisation se limite au niveau «haut, bas», «allumé, éteint»… sans plus. »

Dirk Van Steenlandt  : «  Niko devrait se concerter avec d’autres fabricants, comme les fabricants de volets, de systèmes HVAC, de portes…Lorsque 25 volets sont mal réa-lisés avec une commande RF, vous avez

un gros problème. L’harmonisation est très importante. La communication entre instal-lateurs semble ne pas fonctionner et n’est pas simple. Comment un entrepreneur peut-il, par exemple, tester des volets en cas de problème sans avoir les connaissances né-cessaires relatives au Home Control ? Com-ment peut-il savoir comment fonctionnent les raccordements, comment il doit tester le système… ? Cela signifie également qu’il faut avoir deux installateurs sur place dans le cas de réparations.

L’architecte pourrait jouer un rôle important dans la collaboration entre les différentes parties. Mais actuellement, on constate sou-vent un manque de respect entre les diffé-rents installateurs et entrepreneurs. Alors que nous devons justement harmoniser de plus en plus notre travail avec les évolutions actuelles dans le secteur de la construction. »

Entretien : Marc Van Hove et Mieke Bonnarens (texte)

Photos : Dann

Mandat européen pour Dany SturtewagenLe CECAPI, le Comité européen des constructeurs d’appareillage élec-trique d’installation, a désigné Dany Sturtewagen, Director Corporate Communication & PR de Niko (Saint-Nicolas) comme nouveau président pour les trois prochaines années. Dany souhaite avant tout mettre l’accent sur une meilleure communication entre les différentes organisations sectorielles. Objectif : peser sur le processus déci-sionnel européen afin d’offrir à chaque logement en Europe une installation électrique la plus sûre, la plus écono-mique et la plus novatrice possible.

Dany Sturtewagen : « L’installateur électricien est toujours le point central de tout le processus d’automatisation. »

avril 2016 - ElectroVision | 23

INSTALLATION

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24 | ElectroVision - avril 2016

INSTALLATION

Réaliser des économies, alors que la continuité de votre approvision-nement en énergie reste assurée et que la productivité reste élevée, c’est l’idéal. C’est le fil conducteur qui gui-de Schneider Electric, leader mondial de la gestion de l’énergie, lorsqu’elle lance un nouveau concept de fabrica-tion de tableaux : les Smart Panels, ou tableaux intelligents. Electro Vision a demandé à Gary Van Haudenhove et à Ivan Lemaître de Schneider Electric de nous expliquer en quoi consiste ce nouveau concept énergétique.

Les problèmes sont là pour être résolus : une logique qui va de soi pour tout ins-tallateur électricien. Une autre certitude,

c’est  que tout peut être amélioré. Dès lors, demandons-nous d’abord  : quel est, au fond, le problème ? Et en deuxième lieu : comment l’aborder ?

« Économiser et optimiser la consommation »Gary Van Haudenhove, Senior Sales Mana-ger Diffuse Market (les commerces de gros, notamment)  : «  Les fabricants de tableaux ou les installateurs ne vivent pas sur une île déserte, mais opèrent comme tout un chacun dans une société qui s’internationalise sans cesse. Comme ne pas évoluer revient à faire

du surplace et même à reculer, il faut travail-ler en étant tourné vers l’avenir. Le contexte actuel et surtout futur est un contexte de numérisation et d’urbanisation croissantes, et la conscience de l’épuisement progressif des matières premières fossiles est essen-tielle pour l’approvisionnement en énergie. La contradiction ou le paradoxe suivant est crucial  : l’approvisionnement en énergie électrique doit doubler au niveau mondial d’ici 2030, tandis que les émissions de CO2 doivent être drastiquement réduites. Com-ment résoudre ces contradictions à court terme ? Nous sommes face à de grands dé-fis : la hausse des prix de l’énergie, le chan-gement climatique, la volonté de consommer moins d’énergie. Le contexte est par excel-lence international. Car un certain nombre de directives et normes européennes visent à optimiser notre consommation et à économi-ser là où c’est possible au niveau des instal-lations, et ce, dans un marché en croissance qui connaît d’importants mouvements. L’utili-sateur final moyen espère économiser envi-ron 10 à 20 pour cent sur sa facture d’énergie. Ceci implique d’investir de manière aussi ju-dicieuse et prudente que possible sans com-promettre la continuité de son entreprise, et tout en évitant les problèmes de panne d’énergie. Et s’il s’agit d’entreprises, ce peut être par exemple des restaurants, des usines ou des bâtiments grands ou petits, pour ne

citer qu’eux. C’est dans cette optique que Schneider Electric a lancé les Smart Panels. Nous n’avons pas la prétention de vouloir ni de pouvoir sauver notre planète, mais avec cette innovation, nous contribuons sensible-ment à la recherche d’une solution. »

« Mesurer, transférer, visualiser, gérer »De manière très concrète, maintenant : com-ment la tentative de solution de Schneider Electric se présente-t-elle, sans recourir à un jargon trop technique ?Ivan Lemaître, responsable du marketing opérationnel LV normalisation  : «  Aupara-vant, les contacteurs de puissance et autres composants étaient intégrés dans les instal-lations de manière artisanale. Aujourd’hui, cette intégration a lieu dans des tableaux fonctionnels et nous ajoutons désormais une fonction intelligente à ces tableaux de distribution. Nous sommes familiarisés avec la base de l’ensemble du processus  : l’équipement de puissance, les armoires de distribution, donc. Nous pouvons travailler sur des installations ou projets existants ou nouveaux, bien protégés ou non. Schneider Electric a développé un système flexible de mesure de l’énergie pour des intensités de 2 à 6 300 ampères, la mesure s’effectuant séparé-ment ou de manière intégrée. Ce système est d’ores et déjà utilisable pour tous les bâtiments, à l'exception des immeubles résidentiels. Schneider Electric peut en outre se prévaloir d’une solide expérience dans l’intégration de l’électronique dans les sectionneurs de puis-sance ainsi qu’en matière d’innovation. » « Comment procédons-nous ? La base, c’est : mesurer et protéger. Mais nous devons éga-lement pouvoir transférer les données de la base (armoire de distribution BT, équipement de puissance) vers un tableau de bord ou vers l’ordinateur. Transférer, nous appelons cela connecter, coupler. Et cette communica-tion peut avoir lieu via des écrans et/ou des interfaces avec un bus de communication Modbus/Ethernet / Internet, un système de bus, un lien, ou via des interfaces. Dans les anciennes installations, des transformateurs de courant peuvent éventuellement être pla-cés. Une fois la liaison ou la connexion établie, toute l’information peut être présentée/réper-toriée, visualisée, et ce, aussi bien sur place, Gary Van Haudenhove : « Schneider a mis au point un concept unique dans le domaine de la basse tension »

LES SMART PANELS, LE LIEN AVEC LES

ÉCONOMIES D’ÉNERGIE

Les tableaux intelligents de Schneider Electric

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avril 2016 - ElectroVision | 25

localement, qu’à distance. Les résultats de mesure (historiques et en temps réel) mettent le doigt sur les consommations et/ou pertes (trop) importantes dans notre installation. À partir de là, on peut examiner les endroits où il est possible d’économiser, ou enclencher et déclencher de manière plus sélective. Ensuite, le système va nous avertir si un déclenche-ment intempestif menace de se produire, de sorte que nous pouvons intervenir et assurer la continuité opérationnelle. Si une interrup-tion du courant se produit, ou si l’interruption est la conséquence d’une défaillance ou, par exemple, d’une surcharge d’un sectionneur de puissance, nous examinons le problème et apportons une solution. À l’aide d’audits et de rapports chez les clients, nous aidons ceux-ci à tenir compte des normes et directives (européennes et autres), avec les économies d’énergie comme objectif. C’est la dernière étape : maîtriser et gérer le processus. »

« Continuité et sécurité assurées »Ivan Lemaître : « Le système Smart Panels de Schneider Electric est un concept interna-tional, et c’est assez exceptionnel pour des installations électriques. Il aide à repérer les points problématiques des installations an-ciennes et nouvelles. Nous gérons l’ensemble du processus, l’ensemble de la chaîne. En outre, nous visons essentiellement les clients finaux/bureaux d’études, les commerces de gros et les installateurs/fabricants de tableaux certifiés. En collaboration avec des grossistes en matériel électrique comme Cebeo, Cheyns et Rexel, nous avons mis sur pied des centres

d’études dans lesquels on configure les ta-bleaux de distribution des clients. Ces centres d’études emploient des spécialistes formés chez Schneider Electric ; ils ont été audités et sont certifiés. Il est en effet important que les installateurs électriciens et les fabricants de tableaux certifiés soient parfaitement au cou-rant du concept  : ils doivent être en mesure d’»implémenter» les Smart Panels sans peine, pour ainsi dire. La communication par bus est testée par nos soins avec le logiciel Ecoreach de Schneider Electric  : les appareils raccor-dés sont automatiquement «inspectés» quant à leur bon fonctionnement, la connexion nu-mérique est testée minutieusement. Le rôle, la mission de l’installateur, c’est de convaincre le client final d’adopter le système, qui va gé-nérer les économies nécessaires. Le client fi-nal du secteur bancaire, du monde hospitalier ou des grands magasins, par exemple, peut également gérer le système lui-même. Dans toute cette problématique, nous mettons l’ac-cent sur le fait que, chez Schneider Electric, nous satisfaisons à tous égards aux normes en vigueur et garantissons et assurons la sé-curité de l’installation chez les clients finaux. La continuité opérationnelle est également maintenue et peut éventuellement encore être accrue. Dans notre concept, nous impli-quons tous nos partenaires : centre d’études, installateurs, fabricants de tableaux… »

Plug-and-playGary Van Haudenhove conclut : « Ce qui dis-tingue les Smart Panels d’autres concepts ou systèmes ? Grâce à notre expérience et à notre savoir-faire, nous osons prétendre qu’avec ce

système, Schneider a mis au point un concept unique dans le domaine de la basse tension. Nous disposons d’une vue d’ensemble de la problématique. Nous sommes reconnus au niveau mondial pour fournir les appareils qui offrent la plus grande fiabilité et les meilleures performances en matière de protection, de commande et de mesure, et nos systèmes de fabrication de tableaux basse tension effi-caces font partie des meilleurs. Ce concept a été testé par des experts dans toutes les configurations possibles, dans des labora-toires bien équipés. Nous avons également veillé à ce que la compatibilité des appareils soit pour ainsi dire totale. En outre, nous four-nissons aux installateurs et aux fabricants de tableaux une documentation exhaustive  : un manuel d’utilisation, des plans détaillés, des schémas de câblage. Les Smart Panels ne nécessitent pas un investissement impor-tant : vous payez un prix qui vous fait réaliser à terme d'importantes économies, en accord avec les normes énergétiques et de produits internationales. La connexion ou l’interface est presque ludique et très simple, via plug-and-play, ce qui s’avère très intéressant pour les fabricants de tableaux et les installateurs. En conclusion  : nos tableaux électriques basse tension numérisés intelligents per-mettent à de nombreux bâtiments de générer des économies d'énergie. »

www.schneider-electric.com

Un reportage de Marc Van Hove et Wouter Vloebergh (texte).

Photos : studio Dann

Ivan Lemaître : « Nous ajoutons de l’intelligence aux tableaux de distribution »

Les tableaux intelligents de Schneider Electric

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26 | ElectroVision - avril 2016

INSTALLATION

Dans cet article, nous examinons deux exemples issus de la pratique, où il faut choisir entre un élément d’alimentation central et un élément d’alimentation totalement distribué par module ou composant.

Un premier exemple concerne une armoire de commande com-prenant plusieurs commandes et PLC, où on a le choix entre raccorder directement chaque élément à la tension du réseau,

et prévoir un réseau d’alimentation CC basse tension, avec seulement un convertisseur central CA/CC (et, éventuellement, un autre bus de distribution avec plusieurs convertisseurs CC/CC en fonction des ten-sions nécessaires).

Un second exemple concerne un ensemble d’ampoules LED (et, à titre d’exemple, un lustre), où on a également le choix entre raccorder directement chaque ampoule LED au réseau 240 V, et travailler avec un seul circuit d’attaque commun par lustre (ou même par groupe de lustres).

Problématique des perturbationsDans les deux exemples, la problématique des perturbations se présente de manière totalement différente selon le choix effectué. Si la tension du réseau est appliquée jusqu’aux différents mo-dules, il est possible de prévoir un filtrage au niveau de chacun des composants, de sorte que ceux-ci satisfont immédiatement aux exigences du marquage CE. De cette manière, une installa-tion de plus grande taille peut également être déclarée conforme via les déclarations CE associées et/ou les rapports d’essai.Dans le cas d’un lustre, c’est assez évident : ou bien chaque ampoule est raccordée au réseau 240  V, ou bien un circuit d’attaque central est prévu pour l’ensemble du lustre, les am-poules LED pouvant alors être alimentées en basse tension. Éventuellement, dans le cas de plusieurs lustres, on peut aussi envisager un seul circuit d’attaque commun, mais des câbles

de liaison plus longs doivent alors évidemment être installés vers les différents lustres. Ce sont précisément ces câbles plus longs, qui véhiculent un signal de commande non filtré entre le circuit d’attaque et les ampoules LED, qui peuvent causer un problème de perturbations CEM.

À quoi faut-il donc faire attention dans la pratique ?En pratique, il faudra tenir compte d’un certain nombre de phénomènes et de conditions. Nous traitons en premier lieu l’exemple d’un réseau de tension CC distribué.

Si les différents modules ou composants sont fournis en tant que modules «  autonomes  » associés à une déclaration CE CEM qui leur est propre, aucun problème ne se pose immédia-tement. Dans les deux cas représentés sur la figure ci-dessus, la situation est similaire, à savoir qu’un filtre d’entrée commun est nécessaire pour raccorder l’installation au réseau d’une manière qui convient du point de vue de la CEM. En soi, aucun problème ne se pose immédiatement si un choix correct est effectué et si le filtre est convenablement monté.Le problème apparaît dans le cas du second montage, au niveau du premier module d’alimentation (CA/CC). Sur le plan de la CEM, la spé-cification de ce module d’alimentation répond à sa propre norme de produit CEI EN 61204-3. Dans les conditions d’essai de cette norme, il est stipulé que la charge de l’alimentation pendant les essais propre-ment dits ne peut causer aucune perturbation électromagnétique. En pratique, ou recourt pour cela à une résistance, qui représente la charge nominale du module d’alimentation. Il s’ensuit que l’alimentation à découpage se règle dans un état de régime à courant constant. Ce n’est absolument pas le cas en pratique, où les «  véritables  » charges sont des modules électroniques qui ont un comportement dynamique et dont les courants pulsés (selon la fréquence d’horloge) maintiennent le module d’alimentation dans un état dynamique.

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INSTALLATION

Cela implique donc que dans un certain nombre de cas, un module d’alimentation CEM CE est certes correctement spécifié selon sa propre norme de produit CEI EN 61204-3, mais qu’en pratique, il va tout de même créer un certain niveau de « conducted emission », qui nécessitera éventuellement un filtrage supplémentaire.

Dans l’exemple d’un ensemble d’ampoules LED, la situation est encore différente.

Ou bien les différentes ampoules sont directement alimentées par le réseau 240 V. Ce montage des ampoules LED satisfera en soi à sa propre norme de produit CEI EN 55015 en ce qui concerne la déclaration CEM CE. Il est clair qu’il s’agit d’une solution coûteuse, car chaque ampoule doit alors posséder son propre filtre de réseau et son propre circuit d’attaque.

Ou bien il existe un circuit d’attaque commun : un câblage sup-plémentaire est alors nécessaire entre le circuit d’attaque et les modules LED, câblage qui véhicule le signal de commande de ces modules, qui n’est donc pas filtré. Ces câblages (plus longs) peuvent donc faire fonction d’antenne, avec d’éventuels rayonnements parasites comme conséquence. Dans tous les cas, il est indiqué de réaliser ces câblages avec des paires torsadées, de façon à ce que le couplage éventuel avec l’envi-ronnement soit limité à un minimum. Dans tous les cas aussi, les indications du fabricant relatives aux longueurs de câbles possibles doivent être respectées.

Dans le présent article, deux exemples pratiques ont été discu-tés, dans lesquels – en fonction du choix de la réalisation et du montage – une approche différente de la CEM est nécessaire pour obtenir un système conforme. Tout dépend à la fois des caractéristiques techniques des différents éléments et compo-sants et du prix de revient final.

Prof. Dr Ir Johan CatrysseFMEC – Laboratoire de CEM

KULeuven, KULab technologiecampus Ostende

Zeedijk 101, 8400 Ostende

Page 28: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

Pour ceux qui l’ignoreraient encore, l’arrêté royal du 25 avril 2013 paru au moniteur belge du 04 juin 2013 modifiait

les articles 1er, 3, 28, 100, 104, 151, 200 et 207 du Règlement général sur les Installations élec-triques et rendait, par la même occasion, ces prescriptions applicables aux modifications et extension importantes d’installations qui n’étaient pas encore entamées sur place le 04 septembre 2013.

Quel impact pour le choix des canalisations électriques ?Parmi ces différents articles tous aussi impor-tants les uns que les autres, l’article 104 est cer-tainement celui qui a eu le plus d’impact dans le choix des canalisations électriques du fait de l’apparition de définitions toutes aussi diverses que les définitions de classification des câbles, de compartiment, de lieux présentant un dan-ger d’incendie négligeable et de lieux présen-tant un danger d’incendie particulier, etc…Sur base de l’article 104, le choix des cana-lisations se fait dorénavant et logiquement sur base de la classification des câbles en respect des influences externes et de la détermination des circuits vitaux qui ont été définis par l’exploitant de l’installation.Si l’article 19 du RGIE imposait déjà que les plans des influences externes soient validés et paraphés par l’exploitant et le représentant de l’organisme de contrôle agréé, l’article 104 du RGIE impose aujourd’hui qu’il en soit de même pour les plans des circuits vitaux.

Quelles conséquences pour le choix des canalisations électriques ?Suite à la parution de certaines définitions précises dans le RGIE, comme par exemple

« F1 » et « F2 » qui n’apparaissent que dans les prescriptions techniques de la norme belge NBN C 30-004, les acteurs du sec-teur, tels que les exploitants, les bureaux d’études, les installateurs, les fabricants et les organismes de contrôles, se sont très vite retrouvés confrontés à devoir faire face à une série d’interprétations dues à la mul-titude des normes, parfois même incompa-rables, utilisées par les différents fabricants de câbles.Il existe pourtant un règlement européen, la CPR(1) 305/2011/UE, qui établit des règles har-monisées pour la commercialisation des pro-duits de construction, dont les câbles élec-triques font partie, dans l’Union européenne.Les normes imposées par la CPR répertorient les câbles en 7 classes A, B1, B2, C, D, E, F en fonction de leur performance décroissante. Différents paramètres tels que le dégage-ment de chaleur et la propagation de la flamme sont évalués. A côté de cette classifi-cation principale, les Autorités Européennes ont réglementé l’utilisation éventuelle de paramètres additionnels («a» = acidity ; «s» = smoke ; «d» = droplets).Contrairement à une «directive», un «règle-ment» est directement applicable à tous les pays de l’Union Européenne sans nécessiter de transposition dans les législa tions natio-nales. Cette disposition renforce donc le marché intérieur et limite les inter prétations entre les différents États membres. Le 13 novembre 2015 dernier était publié le journal officiel de l’Union européenne 2015/C378/03 qui nous précisait que la norme EN 50575:2014 relative aux «  Câbles d’énergie, de commande et de communication — Câbles pour applications générales dans les

ouvrages de construction soumis aux exigences de réac-tion au feu » devait rentrer en vigueur comme norme harmo-nisée dans chaque état membre, pour au plus tard le 01 juillet 2016 et devait avoir fini de coexister avec d’autres normes pour au plus tard le 01 juillet 2017 !Finis, les câbles suivant NBN C30-004, NF C32070 ou DIN VDE 0472, etc, nous parlerons enfin tous le même langage.Il reste toutefois aux autorités nationales à déterminer quelles classes de performance seront d’application dans quels types de bâtiments.Si les fabricants de câbles, déjà familiarisés avec ce règlement, auront vite fait d’adap-ter leurs catalogues et guides techniques, il n’en reste pas moins que le texte légal repris actuellement dans l’article 104 du RGIE ne sera plus cohérent avec les classifications imposées par la CPR.Le Service Public Fédéral Economie a dans l’idée de publier un «  tableau de concor-dance » entre les classes de réaction au feu imposés par la CPR et les prescriptions de l’art. 104 du RGIE. Nous espérons donc que cette information sera publiée au plus vite afin que la transition se passe au mieux.(1) CPR est l’abréviation anglaise de

« Construction Products Regulation »

Philippe BIRONTechnical Manager Electricity

Classification des bâtiments selon l’art. 101 RGIE

Classification des canalisations électriques selon l’art. 104.01.a du RGIE

Remarques

Lieux présentant un danger d’incendie négligeable(BE1 + CA1 + CB1)

F1 – non propagateur de la flamme et auto-extinguible

Conducteurs ou câbles électriques posés isolément.Exceptions 104.03.a.a3

Lieux présentant un danger d’incendie négligeable(BE1 + CA1 + CB1)

F2 – F1 en faisceaux et en position verticale non propagateur de la flamme et auto-extinguible

Câbles électriques en faisceaux ou en nappe.Exceptions 104.03.a.a3

Lieux présentant un danger d’incendie particulier(BE2 ou BE3 ou CA2 ou CB2)

F2 ou dans une gaine F2 Applicable à tout mode de pose.

Lieux présentant des difficultés d’évacuation(BD2 ou BD3 ou BD4)

SD – gaz de combustion non opaqueSA – gaz de combustion non corrosifs

Ces câbles sont également F2 et F1.Bâtiments élevés, théâtres, salle de sport, dancings, écoles, hôpitaux, maisons de repos, …

Circuits vitaux FR2 – Rf 1h minimum Canalisations et accessoires.Résistance conducteurs => T°Ces câbles sont également SA, SD, F2 et F1.

choix des canalisations électriques

28 | ElectroVision - avril 2016

INSTALLATION

Page 29: ElectroVision 2016 nr 2 - FR

Synergie entre automatisation et éclairage : ESYLUX au salon Light + Building 2016

L’approche Human Centric Lighting était l’un des sujets principaux du salon Light + Building 2016. À l’aide de la technologie SymbiLogic, ESYLUX a développé sa prop-re solution qui offre une forme d’éclairage particulièrement économe en énergie et qui renforce la vitalité, la concentration et la santé de l’utilisateur en modifiant de fa-çon dynamique la luminosité et la tempé-rature de couleur. La lumière naturelle est prise en compte grâce au capteur intégré. De cette manière, les utilisateurs bénéfi-cient constamment d’une luminosité mi-nimale conforme aux normes. En plus des cycles de luminosité dynamiques, cette variante permet à l’utilisateur de modifier à tout moment la couleur de la lumière en continu entre 2 700 et 6 500 kelvin, puis de l’enregistrer dans des scènes en y associ-ant une luminosité déterminée.

Éclairage de travail vitalisant pour les systèmes de plafond : les kits Quadro de la série NOVA ESYLUX a développé les kits Quadro de la série NOVA en tant que solution système ex-tensible, s’intégrant dans les grilles standard (600 x 600 mm) des plafonds suspendus. Les combinaisons de luminaires maîtres et escla-ves, avec des capteurs haut de gamme inté-grés et une gestion intelligente de la lumière, produisent un éclairage de plafond LED en fonction de la présence et de la lumière du jour. Les variantes les plus sophistiquées sont équipées de la technologie SymbiLogic. Les luminaires s’installent par plug and play, tan-dis que le système peut être commandé par

Bluetooth via une application ou encore grâ-ce à une télécommande, selon vos besoins. ESYLUX a développé ces kits afin de fournir à ces installations standard et aux bureaux classiques une solution proposant un sys-tème de réglage de la luminosité efficace sur le plan énergétique et même, au besoin, un éclairage de travail à effet biologique. Les kits se composent d’ un maître et trois esclaves et forment la base d’un système totalement ex-tensible. Comme les pilotes du kit complet se trouvent dans le luminaire maître, les luminai-res esclaves peuvent être reliés par plug and play à l’aide de connecteurs RJ45. En outre, les luminaires maîtres possèdent un détecteur de présence intégré et disposent de la tech-nologie de commande centralisée ESYLUX Light Control pour la gestion de l’éclairage. Ainsi, ils régulent constamment l’éclairage en fonction de la présence et de la lumière du jour. Dans une variante supérieure, les lu-minaires en kit disposent de leur propre cap-teur de lumière, ce qui leur permet d’obtenir une régulation constante personnalisée pour chaque surface d’éclairage.

Extension de grande envergure via DALIDans les grandes pièces, les kits devien-nent la base d’un système complet  : grâce à l’interface DALI intégrée dans les luminai-res maîtres, il est possible de les combiner à d’autres kits ou d’ajouter jusqu’à 4 x 25 lumi-naires supplémentaires, pour une diffusion broadcast dans des canaux séparés. En outre, il est possible d’incorporer le com-mutateur DALI d’ESYLUX pour la commande avec détection de présence d’appareils ter-

minaux conventionnels. Les Quadro devien-nent ainsi une solution multimétiers.

Pour une planification personnalisée, les lumi-naires maîtres et esclaves sont également dis-ponibles séparément, et des versions avec une température de couleur fixe (3 000 ou 4 000 kel-vins) sont disponibles. Pour répondre aux exi-gences d’un éclairage exempt d’éblouissement des postes de travail équipés d’un écran, les kits sont équipés d’un diffuseur optimisé à cet effet. Ils contiennent des LED très longue du-rée (50 000 h L80B10) et le système peut être actionné par commutateur 230  V, commuta-teur DALI, télécommande, ou via Bluetooth et une application. Comme pour l’ensemble de la gamme de luminaires d’ESYLUX, les kits Qua-dro de la série NOVA et leurs données sont dès à présent intégrés aux plug-ins des logiciels de planification de la lumière DIALux et Relux.

Une conception forte : la série PRANA+ La série PRANA + impressionne dès le premier coup d’oeil par sa conception. Le luminaire suspendu et lampadaire intégrant la techno-logie SymbiLogic a déjà remporté le RED DOT Design Award ‘Interior Innovation’ 2016, une distinction de référence pour la conception. La lampe offre également de nombreuses fonctionnalités de contrôle individuels ou par smartphones, et est même capable de simuler la lumière sur plusieurs métropoles mondiales. Conception, fonctionnalité intelli-gente et qualité de la lumière, se fondent dans cet appareil en un seul ensemble. L’une des réponses aux défis du futur s’appelle Smart Lighting: de nouvelles technologies qui per-mettent de créer une ambiance lumineuse parfaite pour chaque situation. L’association avec les technologies d’automatisation les plus modernes crée une forme d’éclairage intelligent qui s’adapte à l’utilisateur et à son activité. Cela nous rend plus productif tout en étant plus à l’aise. Il est également durable-ment payant en matière d’économie d’éner-gie. Il est temps de voir le poste de travail sous un nouvel éclairage. Avec le PRANA + vous transformez le vôtre en bureau intelligent. La lumière biodynamique dont tout le monde parle, est maintenant disponible chez ESYLUX.

avril 2016 - ElectroVision | 29

PUBLITORIAL

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ECLAIRAGE

Une autre curiosité : ESYLUX : lumière de travail vitalisante pour faux plafondsUne des innovations les plus impor-tantes, selon moi, c’est la gamme de luminaires d’ESYLUX. ESYLUX a déve-loppé les ensembles NOVA Quadro, une solution de système offrant de nombreuses possibilités d’extension, qui peut être placée dans les mailles de dimensions typiques des faux pla-fonds. Les combinaisons de luminaires maîtres et esclaves avec capteurs high-tech intégrés et une gestion intelligente de l’éclairage assurent un éclairage LED qui est fonction de la présence et de la lumière du jour. Au niveau d’extension le plus élevé, cette solution est en outre équipée de la SymbiLogic Technology d’ESYLUX, qui procure une lumière de travail efficace biologique, et ce, de manière particulièrement efficiente sur le plan de l’énergie, à l’aide de capteurs inté-grés. Les appareils d’éclairage peuvent être installés par plug-and-play et, sur demande, le système peut être com-mandé via Bluetooth et une app.

Conformément à une tradition bisannuelle, Light+Building, le salon de l’éclairage et de l’automatisation des bâtiments, s’est tenu à Francfort du 13/03 au 18/03. Pieter Feys, membre de Nelectra et expert KNX, s’est rendu à ce salon. Mais en raison de l’éten-due du matériel exposé et d’un agenda serré, il n’a pu en visiter qu’une partie, principale-ment celle relative à l’«  automatisation des bâtiments ».

J’ai été frappé d’emblée par l’omniprésence de KNX, aussi bien chez les fabricants que sur le stand de l’association KNX elle-même. Il y avait donc beaucoup de nouveautés à annoncer. L’association KNX avait trois annonces importantes à faire, à savoir ETS-inside, qui permet au client final d’adapter lui-même en toute simplicité la configuration de son installation KNX, KNX secure commu-nication et Internet of Things. L’expression «  Internet of Things  » était utilisée par un grand nombre de fabricants, mais seuls peu d’entre eux disposaient déjà d’un concept bien développé. Parmi les thèmes récurrents, citons le raccordement de Philips Hue Lights, de la vidéophonie, de fenêtres et de portes, d’appareils ménagers et de toutes sortes d’appareils audio-vidéo. Ce qu’on pouvait également remarquer, c’est qu’un grand nombre de fabricants investissent dans le secteur de la rénovation, et ce, en fabriquant des interrupteurs sans fil qui peuvent être intégrés dans les installations électriques existantes ou dans les installations d’auto-matisation domestique existantes, afin de doter ainsi le logement de fonctionnalités supplémentaires sans exiger d’investisse-ments lourds ou de travaux de perçage et de démolition. Un grand nombre de fabricants

belges occupaient une place de premier plan avec des innovations et des nouveautés. Basalte présentait fièrement ses serveurs musicaux S4 à titre d'extension des solutions Asano multiroom, ainsi qu'une extension pour support d’iPad destinée à l’iPad pro. CJC était également présente avec un pro-totype de nouvel interrupteur portant le nom de Lucia. Une innovation mémorable  : les boutons-poussoirs sans fil de Cherry qui fonctionnent avec la technologie d’« Energy Harvesting  » via une communication bidi-rectionnelle. Ce qui est inédit ici, c’est que lorsqu’on presse sur le bouton, par exemple, l’état actuel de l’éclairage est consulté dans un premier temps, et ce n’est qu’ensuite que la commande effective est envoyée en utili-sant non pas des batteries, mais uniquement l’énergie créée lors de la pression sur le bou-ton. Ce système offre différentes possibilités pour le marché de la rénovation. À partir de 2017, ces boutons pourront être intégrés dans les systèmes KNX RF.

Notez d’ores et déjà les dates de Light+Building 2018 – du 18/03 au 23/03.

Pieter FeysGérant

DOMICA S.P.R.L. / Silence Please

Light+Building 2016

beaucoup de monde à Francfort

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OBLIGATION DE REPRISE DES PANNEAUX PVOBLIGATION LÉGALEDepuis le 1er janvier 2013, l’obligation d’accepter des panneaux solaires photo-voltaïques hors d’usage est d’application en Région flamande. C’est une consé-quence de la directive européenne WEEE 2012/19/EU relative aux appareils élec-triques et électroniques hors d’usage.Cette directive européenne a été reprise en Région flamande dans le « Règlement flamand sur la gestion des matériaux » (Vlaamse regle-ment materialenbeheer, en abrégé VLAREMA). Le 13 novembre 2015, la Région flamande a approuvé la convention de politique envi-ronnementale «  Panneaux solaires hors d’usage  » qui règle en détail l’obligation d’acceptation de panneaux PV.

Panneaux solaires hors d’usagePar « panneaux solaires hors d’usage », on entend tout panneau solaire défectueux ou amorti, qui n’est donc plus utilisé pour la production d’électricité. Ceci peut résulter de causes diverses  : un endommagement pendant le transport ou l’installation, un dommage causé sur le toit par une tempête, la grêle ou la foudre, un remplacement en raison d’un fonctionnement non optimal, etc.

Trois typesLa convention de politique environnementale décrit trois types de panneaux solaires pho-tovoltaïques auxquels s’applique l’obligation d’acceptation :- Le panneau solaire DIY : le panneau solaire

photovoltaïque «  Do it yourself  », qui est installé par l’utilisateur et qui n’est pas rac-cordé au réseau de distribution électrique.

- Le panneau solaire régulier  : le panneau

solaire photovoltaïque standard, qui est ins-tallé par un installateur et qui est raccordé ou non au réseau de distribution électrique.

- Le panneau solaire BIPV  : le panneau solaire photovoltaïque intégré dans l’ar-chitecture, qui constitue un élément archi-tectural de substitution à la place d'un élément architectural traditionnel et qui a la même fonction architecturale que celui-ci. Les installations PV intégrées dans le mobilier urbain ou l’infrastructure de transport (abris, toitures pour perrons ou parkings, couverture de terrain de sport) sont aussi considérées comme des BIPV.

Sont exclus du domaine d’application : les équi-pements munis de cellules PV intégrées qui ont pour fonction de générer l’électricité nécessaire au fonctionnement de ces équipements, comme, par exemple, les cellules solaires intégrées dans les systèmes de climatisation, les sacs à dos, les chargeurs de téléphones mobiles, les venti-lateurs, les claviers, les lampes, les ordinateurs portables, les machines à calculer, les fontaines, les radios, les réfrigérateurs, les horloges, le marquage routier et l’éclairage de jardin.

FabricantToute personne ou entreprise qui est considé-rée comme fabricant a l’obligation légale de veiller à la reprise et au recyclage de ses pan-neaux solaires photovoltaïques hors d’usage – y compris le financement, l’établissement de rapports et l’administration qui y sont liés. Un fabricant est toute personne physique ou morale qui est établie dans le pays et qui :- fabrique et vend des panneaux solaires

photovoltaïques sous son propre nom ou sa propre marque commerciale (fabricant) ;

- a pour activité professionnelle de commerciali-ser des panneaux solaires provenant d’un pays tiers ou d’un autre État membre (importateur) ;

- vend sous son propre nom ou sa propre marque des panneaux solaires qui ont été livrés par d’autres fournisseurs (sauf si la marque du fabricant d’origine figure sur le produit) (distributeur) ;

- vend des panneaux solaires, à l'aide d'outils de communication à distance, directement à des ménages privés ou à d’autres utilisa-teurs que des ménages privés, et est établi dans un autre État membre ou dans un pays tiers (Internet/vente à distance).

Solution collectiveTout fabricant est légalement tenu de veil-ler à l’enregistrement, à l'établissement de rapports, à la reprise et au traitement de ses panneaux solaires photovoltaïques hors d’usage. Cela peut se faire soit via un plan de gestion individuel, soit via un plan de gestion collectif qui doit être approuvé par l’Agence publique flamande des déchets (Openbare Vlaamse Afvalstoffenmaatschappij – OVAM). Nelectra souhaite faciliter autant que possible la tâche à ses membres et se concerte dans ce but avec les diverses fédérations profession-nelles d’installateurs électrotechniques et d’installateurs PV, en vue de pouvoir proposer ensemble une solution collective qui organise en pratique toutes les obligations.De plus amples détails pourront bientôt être communiqués à ce sujet. Les membres de Ne-lectra seront bien sûr les premiers à recevoir ces informations.Informations  : Fallon Declerck, conseillère Nelectra, [email protected]

ThermographieLa thermographie est la technique qui per-met de réaliser à distance une image ther-mique complète d’un objet. Les avantages et les possibilités de cette technique, initia-lement issue de l’aéronautique et des appli-cations militaires, sont aujourd’hui devenus évidents dans un grand nombre d’autres secteurs comme l’industrie, l’électrotech-nique, le secteur de la construction et même le secteur médical. La thermographie n’est cependant pas une discipline simple. Les mesures doivent en effet être correctement interprétées.

La théorie de la thermographieTous les objets dont la température est su-périeure au zéro absolu (0  K ou -273,15  °C) rayonnent de l’énergie sous la forme d’ondes électromagnétiques. Ces ondes se déplacent à la vitesse de la lumière. Un bon exemple, c’est la chaleur rayonnée par le soleil. La quantité d’ondes électromagnétiques qu’un objet rayonne constitue notamment une mesure de sa température. La loi de Planck décrit cette relation. C’est notamment le rayonnement infrarouge qui est mesuré par la thermographie. Ce rayonnement se pro-

page via différents phénomènes, à savoir  : l’émission, la réflexion et la transmission.

Figure 1 Émission, réflexion et transmission (Testo, Guide de poche de la thermographie)

Le coefficient d’émission ε est l’énergie du rayonnement infrarouge émis. Ce coefficient

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INSTALLATION

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dépend fortement du matériau. Les matières synthétiques et les matériaux organiques ont typiquement un coefficient d’émission élevé (0,8-0,95), qui est indépendant de la tempéra-ture. Les métaux ont plutôt un faible coefficient d’émission, qui dépend de la température.

Le degré de réflexion ρ détermine la mesure dans laquelle un matériau réfléchit le rayon-nement infrarouge. Les surfaces lisses ou brillantes réfléchissent davantage que les surfaces mates ou rugueuses.Le degré de transmission τ indique dans quelle mesure le matériau laisse passer le rayonnement infrarouge. La plupart des matériaux ne sont pas perméables dans le domaine de l’infrarouge (onde longue). La somme des coefficients d’émission, de ré-flexion et de transmission est toujours égale à 1 :ε + ρ + τ = 1Comme la transmission n’a pratiquement au-cune influence (τ ≈ 0), nous pouvons négliger le degré de transmission.

Concrètement, cela signifie que les objets qui ont un faible degré de réflexion sont faciles à mesurer et que les objets qui ont un degré de réflexion élevé sont plus difficiles à mesurer. Un réglage correct du degré de réflexion ou du coefficient d’émission est nécessaire.

Figure 2 Un réglage correct des degrés d’émission et de réflexion est nécessaire (Testo, Guide de poche de la thermographie)

La figure ci-dessus illustre l’influence d’un réglage incorrect du coefficient d’émission sur la mesure.Matériau Coefficient d’émissionAluminium, non oxydé (25 °C) 0,02Béton (25 °C) 0,93Brique, mortier, plâtre (20 °C) 0,93Chrome (40 °C) 0,08Verre (90 °C) 0,94Granite (20 °C) 0,45Gypse (20 °C) 0,90Bois (70 °C) 0,94Glace, lisse (0 °C) 0,97Fer, poli (20 °C) 0,24Coton (20 °C) 0,77

Figure 3 Quelques coefficients d’émission

Beaucoup de matériaux qui sont transparents pour l’œil humain ne sont pas transparents dans le domaine de l’infrarouge (par exemple, le verre).

Les mesures de température conventionnelles sont basées sur un tout autre principe de me-sure, à savoir celui de la conduction. Un capteur

ou une sonde de mesure est mis(e) en contact avec l’objet à mesurer. Non seulement l’absence de contact physique donne à la thermographie un avantage incontestable, mais elle permet en outre de former une image thermique complète de l’objet d’une manière simple. Les mesures à des endroits difficilement accessibles ou dan-gereux peuvent être effectuées plus facilement. La plage de températures dans laquelle ces mesures peuvent être effectuées est également très étendue : de -20 °C à +2 000 °C, et ce, avec une précision de 0,06 °C. La mesure de tempéra-tures conventionnelle est utilisée dans certains cas en combinaison avec la thermographie, par exemple lorsque le coefficient d’émission est difficile à déterminer. Cette mesure peut être utilisée comme référence pour régler correcte-ment la caméra thermographique.

La thermographie dans la pratiqueMesurer avec une caméra thermographique nécessite non seulement de connaître l’objet de mesure proprement dit, mais aussi les différents autres facteurs d’influence. Ainsi, la mesure est influencée par l’angle de vi-sion, l’angle d’incidence, les précipitations, l’humidité de l’air et le vent. La formation de l’image thermique peut être réalisée au mieux par temps nuageux et stable. Dans le cas de la thermographie d’un immeuble, une différence de température minimale de 15 °C entre l’intérieur et l’extérieur est par exemple souhaitée. C’est la raison pour laquelle ces mesures sont généralement réalisées l’hiver.

Figure 4 Image thermique d’un immeuble à appartements (Testo, Guide de poche de la thermographie)

La plupart des caméras sont des appareils destinés à effectuer des mesures manuel-lement, hors ligne. Il existe également des caméras spécialement conçues pour réaliser des mesures en ligne. La grande différence, c’est que ces appareils mesurent de manière automatique et sont généralement très com-pacts. Les mesures en ligne sont surtout mises en œuvre dans le cadre de la maintenance préventive. L’endommagement d’un palier, un graissage insuffisant, une surcharge, etc. ont en effet une caractéristique commune : ils entraînent une hausse de la température. Ces systèmes en ligne sont équipés de di-verses fonctions d’analyse telles que la lec-ture de la température minimale, maximale ou moyenne, différentes plages de températures,

des isothermes, des alarmes supérieure et inférieure, des calculs de pourcentages, etc.

Sur le moteur électrique représenté sur la figure ci-dessous, on voit nettement que la mesure indique une hausse de la tempéra-ture au niveau du palier avant.

Figure 5 Moteur présentant un palier défectueux (www.ir-thermografie.nl)

On peut également mettre en œuvre utilement cette technique dans les installations élec-triques. Des résistances de passage élevées, de mauvaises cosses de câble ou une surcharge se trahissent par leur comportement thermique.

Figure 6 Résistance de passage élevée dans le ré-seau de distribution (www.elektrische-anlagen.de)

ConclusionLa maintenance préventive, la prévention des incendies, le contrôle de la production, le contrôle des constructions, le repérage des conduites et fuites cachées… la liste des applications est infinie. Les avantages de la thermographie sont clairs. Maintenant que de plus en plus d’appareils abordables et fiables apparaissent sur le marché, l’imagerie ther-mique sera de plus en plus souvent employée. Il est cependant nécessaire de maîtriser cette discipline pour poser un diagnostic correct.

Sources(1) Infrared Services, Hot Spot numéro 7.

www.infraredservices.be(2) Schiefer & Ercklentz Gmbh & Co Ther-

mografie, Sehen was Sie nicht sehen. www.elektrische-anlagen.de

(3) Industrie Technisch & Management, La maintenance préventive mars 2011. www.industrie.be

(4) Testo, Guide de poche de la thermogra-phie. www.testo.nl

Cet article a été rédigé parKoen Allaerts (VITO)à la demande de Tecnolec.

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INSTALLATION

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LA DERNIÈRE PAGE

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Chers fanas de l’électro,

Ces derniers temps, l’enseignement, via des initiatives des écoles techniques et de Formelec, a fait des efforts notables pour mieux préparer les élèves à la pratique du métier. Ainsi, se pose toujours le problème de trouver des entreprises disposées à accueillir des stagiaires et à prendre leur accompagnement au sérieux ! On pense trop souvent que le stagiaire vient faire ses preuves au cours du stage avec les connaissances qu’il a acquises à l’école. C’est par-tiellement vrai, mais les informations en provenance de l’entreprise doivent être au moins aussi importantes. On ne peut admettre que le but soit de démotiver les jeunes au lieu de les motiver. Actuellement, on réfléchit au concept d’un « apprentissage dual », qui consiste à confronter davantage à la pratique les élèves moins motivés, et à réduire quelque peu la formation théorique.

Nous avons évidemment tous besoin d’électriciens, de monteurs, de réparateurs, etc. qualifiés, mais nous nous plaignons parfois que dans l’enseignement technique, ils ne soient pas suffisamment ou pas cor-rectement formés et qu’ils ne soient pas suffisamment préparés aux conditions de travail réelles. Je pense que nous devons cesser ces litanies et nous impliquer de manière plus active, pour nous assurer dans le futur un afflux de nouveaux travailleurs mieux formés, infor-més et motivés. Nous pouvons y arriver en ouvrant davantage nos en-treprises aux stages, et en veillant surtout à un bon accompagnement et à un bon suivi, avec un transfert actif de nos connaissances. La branche ! Notre secteur des installations électrotechniques et appa-rentées a évolué tellement vite que l’enseignement éprouve de toute façon des difficultés à suivre. De plus, la mentalité des jeunes scola-risés et – en général – de « la jeunesse » a fortement changé. Parfois,

les attentes des deux parties employeur-employé ne sont donc plus réalistes.

Mon idée, c’est que nous devons davantage investir dans la mise sur pied de formations au sein de notre entreprise, afin d’obtenir la com-pétence que nous attendons d’un débutant, selon sa fonction future, ce qui permettrait de l’impliquer immédiatement dans la philosophie de l’entreprise. Cela devrait conduire à une plus grande implication, à de meilleures connaissances professionnelles et à une forte moti-

vation lors de l’exécution des tâches impo-sées. Le pouvoir politique pourrait prévoir

une compensation en vue d’indemniser l’employeur pour ses efforts et la perte de rendement qui en découle. Ce qui est probable, mais non démontrable scien-

tifiquement, c’est qu’un lien fort s’établit également entre l’entreprise et l’employé,

de sorte que cette implication n’est pas perdue en cas de migration vers d’autres employeurs.

Enfin, j’ai moi-même dit au cours d’une réunion  : «  Nous (les em-ployeurs) réservons notre jugement ». Mais une contribution active pourrait, selon moi, accélérer le cours des choses. Avec des proposi-tions concrètes et une action à court terme, nous serions en mesure de nous assurer à nouveau un meilleur afflux, de meilleure qualité, dans les entreprises de notre secteur. Le respect entre employeur et employé s’en trouverait également renforcé.

Qu’en pensez-vous ?

Salutations confraternelles.Dirk Van Steenlandt

Vice-président national de Nelectra

Mon idée !

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LES JEUNES AU LIEU

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